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British Airways : l'année de tous les dangers... et de toutes les promos !

la compagnie booste la ''machine à cash''


B A « lutte-t-elle pour sa survie » comme l’affirme le directeur général de la compagnie ? L’appel aux employés de participer à l’effort collectif en travaillant gratuitement relève de la tragédie, mais pour les candidats au voyage, les offres tarifaires de la compagnie n’ont jamais été aussi alléchantes.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Lundi 29 Juin 2009

British Airways : l'année de tous les dangers... et de toutes les promos !
Cette année, les plus futés partiront de Londres pour les longs courriers.

Entre l’effondrement de 30% de la valeur de la livre Sterling par rapport à l’euro et la raréfaction des passagers britanniques touchés par une crise économique plus intense que chez nous, les tarifs pratiqués outre-Manche n’ont jamais été aussi attractifs.

« Il y a une troisième explication à la baisse des tarifs, c’est que British Airways cherche à faire rentrer du cash et si, sur les classes Premium les modifications de tarifs ont peu d’influence, sur la classe Economy, c’est tout le contraire », explique Patrick Malval, le directeur commercial France et Benelux de BA.

Résultat, près de 40% des passagers au départ de France connectent sur le réseau long courrier dans un terminal 5 d‘Heathrow qui fonctionne désormais tout à fait normalement après des débuts chaotiques.

La recette moyenne s’est effondrée

Pour le mois de juillet, cette proportion atteint les 60% et certains vols sont déjà fermés à la vente sur le marché français.

Cette politique de promotions permanentes porte ses résultats. « BA France va passer un été record », promet Patrick Malval. Depuis le début de l’année, le nombre de passagers au BSP est en progression à deux chiffres.

L’envers de la médaille c’est que la recette moyenne s’est effondrée. Sur certaines routes, la baisse peut aller jusqu’à -25% en classe Eco et -30% en Premium.

Cette politique de promotions est la preuve que BA « lutte pour sa survie » comme l’affirme Willie Walsh ?

Avec un endettement relativement léger, un trésor de guerre de 1,4 milliard de livres et des lignes de crédit négociées avant la crise, BA n’est pas tout à fait prise à la gorge, même si ses résultats ont été négatifs l’année dernière et que le fonds de pension « maison » est lourdement déficitaire.

Alors, l’appel à faire le don de son salaire aux 40 000 employés a-t-il été contre-productif ? « Les gens qui ne connaissent pas bien la compagnie ont pu avoir peur d’acheter leurs billets chez nous, mais c’est à nous de les rassurer », estime Patrick Malval.

En attendant, 7 500 employés sur 40 000 ont répondu positivement à l’appel du patron.i[ « Dans mon équipe qui compte une centaine de collaborateurs entre la France et le Benelux, le taux de participation est très élevé. Cela se fait en fonction des moyens de chacun sur une base volontaire.

La réduction de coûts va durer...

Certains ont décidé de ne pas venir au bureau un jour ou deux, d’autres ont choisi de travailler à temps partiel sur une période de un à six mois, d’autres encore sont passé définitivement au temps partiel.

Lors des années fastes, les employés ont reçu leur part des bénéfices à travers des bonus pouvant représenter jusqu’à quatre ou cinq semaines de salaire. Alors, en période de crise, certains comprennent qu’il faut participer de l’effort collectif ».


Les pilotes qui ont signé très récemment un accord cadre ne sont pas concernés par cet appel, ni les PNC en négociation actuellement sur un accord du même type.

« La réduction de coûts au sein de la compagnie est une décision qui va durer. Certains postes du compte d’exploitation sont à -25%. Nous travaillons différemment, avons réduit nos déplacements, faisons attention aux notes de téléphone, réduit la taille des locaux, etc. En terme d’économie de coûts, on pense avoir atteint le maximum mais on peut toujours faire mieux ».

Pas question, cependant, de taxer les clients sur le check in au comptoir, les bagages ou autres repas payants à bord. BA entend demeurer une compagnie de « full service ». Et la meilleure preuve est le lancement du London City-New York en A 319 tout Affaires, le 19 septembre.

L’escale de Shannon à l’aller où les passagers pourront passer les formalités de police américaines promet d’être un luxe bien agréable. Un club pour happy few, BA y croit encore. Mais pour le marché français, seul le Nice-London City offrira une connexion sur ce vol.

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