Le rapprochement des deux transporteurs est toutefois suspendu à l'accord du gouvernement de La Haye. Le personnel et les administrateurs d'Air France sont convoqués dans l'après-midi pour se prononcer sur le projet de fusion avec la compagnie néerlandaise KLM, avant l'annonce officielle du mariage des deux transporteurs aériens qui pourrait intervenir dès ce soir.
Un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire d'Air France est convoqué cet après midi, à 14 heures à Roissy pour une information sur les négociations en cours. Un conseil d'administration extraordinaire d'Air France est également fixé lundi à 18 heures (16H00 GMT), a-t-on appris de source syndicale.
Le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta a indiqué vendredi dernier à Top Resa que toutes les informations seront communiquées "seulement quand l'accord sera annoncé et si il a été approuvé formellement par nos conseils d'administration respectifs".
On attend toujours le feu vert des autorités néerlandaises
Aucune nouvelle déclaration n'est venue préciser l'objet exact des derniers points d'une négociation dont les deux compagnies se bornent à dire qu'elles portent sur une "coopération intensive et de l'entrée simultanée de KLM dans l'alliance SkyTeam" (*).
Les autorités néerlandaises, inquiètes de voir diminuer l'importance de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, n'ont pas encore donné leur feu vert à l'opération qui permettra la création du premier groupe aérien mondial en chiffre d'affaires.
Le Premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende, qui s'exprimait à l'issue du conseil des ministres, a rappelé vendredi que l'avenir de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol constitue "un élément clé" des pourparlers en cours.
Lors de précédentes rencontres avec les représentants du personnel d'Air France, le PDG du transporteur français Jean-Cyril Spinetta a déclaré que les dirigeants des deux compagnies "s'étaient mis d'accord sur les grands principes" du rapprochement : "un groupe avec deux entreprises", sous la forme d'une holding, permettant à Air France et KLM de garder leur nom et leur droit de trafic.
Air France détiendrait 80 et 85% du nouvel ensemble
Reste à connaître le poids respectif des deux sociétés cotées dans le nouvel ensemble. Un analyste spécialisé de la banque Fortis, Maarten Bakker, citant une source proche du dossier qu'il qualifie de "crédible", indiquait samedi dans Le Monde que le rapprochement pourrait prendre la forme d'une société détenue à entre 80 et 85% par Air France.
Une action privilégiée (golden share) permettrait au gouvernement néerlandais de conserver le contrôle des droits d'atterrissage à Schiphol. Enfin, M. Spinetta a souligné vendredi que dans l'hypothèse d'un accord, aucun plan social n'était prévu.
Il a également confirmé que la compagnie italienne Alitalia, qui tient également un conseil d'administration extraordinaire lundi, pourrait être associée à cette fusion, mais dans un deuxième temps.
La Rédaction avec AFP - 29 septembre 2003
redaction@tourmag.com
(*) Skyteam, créée en juin 2000, rassemble actuellement AeroMexico, Air France, Alitalia, CSA Czech Airlines, Delta Airlines et Korean Air.
Un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire d'Air France est convoqué cet après midi, à 14 heures à Roissy pour une information sur les négociations en cours. Un conseil d'administration extraordinaire d'Air France est également fixé lundi à 18 heures (16H00 GMT), a-t-on appris de source syndicale.
Le PDG d'Air France Jean-Cyril Spinetta a indiqué vendredi dernier à Top Resa que toutes les informations seront communiquées "seulement quand l'accord sera annoncé et si il a été approuvé formellement par nos conseils d'administration respectifs".
On attend toujours le feu vert des autorités néerlandaises
Aucune nouvelle déclaration n'est venue préciser l'objet exact des derniers points d'une négociation dont les deux compagnies se bornent à dire qu'elles portent sur une "coopération intensive et de l'entrée simultanée de KLM dans l'alliance SkyTeam" (*).
Les autorités néerlandaises, inquiètes de voir diminuer l'importance de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, n'ont pas encore donné leur feu vert à l'opération qui permettra la création du premier groupe aérien mondial en chiffre d'affaires.
Le Premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende, qui s'exprimait à l'issue du conseil des ministres, a rappelé vendredi que l'avenir de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol constitue "un élément clé" des pourparlers en cours.
Lors de précédentes rencontres avec les représentants du personnel d'Air France, le PDG du transporteur français Jean-Cyril Spinetta a déclaré que les dirigeants des deux compagnies "s'étaient mis d'accord sur les grands principes" du rapprochement : "un groupe avec deux entreprises", sous la forme d'une holding, permettant à Air France et KLM de garder leur nom et leur droit de trafic.
Air France détiendrait 80 et 85% du nouvel ensemble
Reste à connaître le poids respectif des deux sociétés cotées dans le nouvel ensemble. Un analyste spécialisé de la banque Fortis, Maarten Bakker, citant une source proche du dossier qu'il qualifie de "crédible", indiquait samedi dans Le Monde que le rapprochement pourrait prendre la forme d'une société détenue à entre 80 et 85% par Air France.
Une action privilégiée (golden share) permettrait au gouvernement néerlandais de conserver le contrôle des droits d'atterrissage à Schiphol. Enfin, M. Spinetta a souligné vendredi que dans l'hypothèse d'un accord, aucun plan social n'était prévu.
Il a également confirmé que la compagnie italienne Alitalia, qui tient également un conseil d'administration extraordinaire lundi, pourrait être associée à cette fusion, mais dans un deuxième temps.
La Rédaction avec AFP - 29 septembre 2003
redaction@tourmag.com
(*) Skyteam, créée en juin 2000, rassemble actuellement AeroMexico, Air France, Alitalia, CSA Czech Airlines, Delta Airlines et Korean Air.
