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Indaba 2011 : les acheteurs français enthousiastes croient au produit Afrique du Sud

Les grands TO français brillent par leur absence à Durban


« Oubliez l’image obsolète d’un pays difficile. » C’est ce dont les TO français amoureux de l’Afrique du Sud aimeraient bien convaincre leurs clients. A juste titre, l’idée semble faire son chemin depuis le Mondial de Football de l'année dernière.


Rédigé par Aline PONTAILLER à Durban le Mercredi 11 Mai 2011

Indaba 2011 : les acheteurs français enthousiastes croient au produit Afrique du Sud
Certains sont venus à Durban (Afrique du Sud) mais beaucoup ne sont pas là...

Les grands TO français brillent par leur absence sur le salon sud-africain. Les petits, les nouveaux, eux, se déclarent ravis.

« C’est un pays très attachant, et il convient aux Français dès qu’on a dépassé l’appréhension de la situation, malheureusement toujours véhiculée, à tort, par certains guides », apprécie Laurent Chevassut de Esprit Pionnier, spécialiste de l’Afrique australe.

« Cela fait plusieurs voyages que j’effectue ici, en toute confiance. C’est un peu comme la Suisse. Il suffit d’en respecter les règles et de remplacer les vaches par des éléphants » sourit-il.

Comme Laurent, Bruno Bara vient de traverser le pays pour son nouveau TO sur mesure, Clés du Monde. « Je n’ai eu aucun problème, on est super bien reçus partout, et ce pays est vraiment magnifique, varié et d’une richesse culturelle assez exceptionnelle. »

En dehors de STI, un habitué du salon, il semble en effet que la plupart des acheteurs qui ont fait le déplacement soient ces nouveaux acteurs que sont les petites agences misant sur leur connaissance personnelle du terrain pour ajouter la valeur de l’émotion à des programmes sur mesure.

Des acheteurs guidés par la conviction d’être au bon endroit

Afrique authentique, Safrans du monde, Planetveo, Objectif Nature ou la Maison de l’Afrique font aussi partie du voyage, invités par l’office du tourisme.

Venus de leur propre initiative pour faire connaître leur nouveau bébé, Gérard Carnot et Naïta Zappa recherchent des partenaires pour Safari à la Carte. « Il y a d’excellents professionnels ici, et pour les safaris, c’est du haut de gamme sans problème. »

Ces deux arguments ressortent en priorité des observations de chacun : la beauté naturelle des lieux, et la professionnalisation de l’accueil.

« Le gros plus, c’est la diversité des intérêts
, dit Guy Bigiaoui de Safrans du Monde. « Histoire, nature, cuisine, vins, culture, aventure, bonne humeur… tout y est, et les tarifs sont très corrects par rapport au reste du monde, même si la chute du rand pose problème. »


« Une destination d’avenir, certainement. Et pas forcément réservée au haut de gamme.

D’ici deux ans, il y aura suffisamment de structures plus accessibles aux petits budgets. J’y crois »
dit encore Laurent Chevassut qui aimerait convaincre ses clients que l’Afrique du Sud justifie plusieurs voyages.

Persuader les voyageurs de venir et de… revenir

Car ce sont bien les « repeaters » que chassent les opérateurs comme les institutionnels.

« L’image de notre pays a changé pendant le Mondial, elle a basculé en faveur du côté chaleureux et accueillant des gens. Cela va avoir un effet à long terme. A nous de transformer l’essai durablement » dit Sugen Pillay, responsable des grands événements pour SAT.

Dans cette optique, il propose un nouveau rendez-vous annuel aux organisateurs de manifestations : le Sports & Events Tourism Exchange.

Du 27 au 29 juillet 2011, au Cap, il tentera de démontrer au monde que son pays est apte à recevoir des compétitions de toutes tailles, en utilisant les infrastructures ultramodernes créées pour le Mondial (www.sportsandevents.co.za).

Le tourisme sportif représente déjà 10% du secteur. Sa part pourrait augmenter si le pays parvient à convaincre les fédérations d’y organiser régulièrement des événements mineurs mais plus fréquents pour drainer une clientèle qui prolongera ensuite son séjour à travers le pays ou aura envie de revenir pour une autre compétition.

Le marché est grand ouvert

Une image chiffrée : les 128 000 touristes français en 2010 représentent le 5e marché extérieur pour le pays en même temps que moins de 0,5% des voyages à l’étranger depuis l’hexagone.

La marge de progression est large. Le principal prescripteur tourisme est Carlson WL avec 15% du marché, mais près de 60% des ventes restent le fait de petits opérateurs de niche et d’agences d’affaires.

Ce sont ces mêmes individuels qui remplissent l’A380 quotidien d’Air France et ont amené la compagnie à mettre en place un 777-200 direct sur Le Cap à partir du 3 novembre, trois fois par semaine.

« Les Français aiment bien venir ici pour les paysages et le vin, mais aussi pour les safaris qui sont différents par rapport à nos voisins. Ici, on peut aussi voir les animaux à pied, en vélo, en ballon ou même en train. Et la plupart des lodges sont exceptionnels, très branchés écotourisme »
confirme Roshene Singh, directrice du marketing pour SAT.

Autant d’arguments de vente jusqu’ici peu exploités car masqués par le passé troublé du pays. Il est temps sans doute de conjuguer la destination au futur.

Les TO présents à Indaba en sont convaincus...

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