
(cliquer pour agrandir) L'irlandais volant et sa drôle de compagnie sont de dangereux agents subversifs...
On ne saurait trop vous recommander la lecture de cette anthologie (apologie ?) du low cost tant elle est documentée et argumentée ! Tout y est : remerciements, pages de garde, tableaux, schémas et annexes en nombre.
Eh M’sieur Chatel, on aimerait faire partie du jury de soutenance quand l’élève Charles B. passera son oral de BTS !
Et que ceux que l’idée de lire 189 pages rebuterait se rassurent, un résumé est disponible à la fin de chaque chapitre….(Ah si Xavière Tiberi avait connu le « copier-coller » et le correcteur orthographique !…).
Mais au fait, c’est quoi le low cost ? Le principe de base du low cost est une optimisation du processus de production résultant « …de la conjugaison de multiples facteurs tels que la recherche d’une plus grande simplicité des produits et leur uniformité… » et de la « …capacité à réaliser de petites économies à tous les stades de production… ».
P….. ! ça à l’air ch…. le low cost !
Deuxième principe à garder en mémoire : «…le low cost n’est pas toujours synonyme de prix bas… » ! Et oui, il ne faut pas confondre low cost et low fare : le premier est fait pour faire gagner de l’argent à l’actionnaire, le second pour en faire gagner au client !
Si les deux ne sont pas incompatibles, leur association abusive peut finir par nuire gravement à la santé de l’entreprise… Enfin, selon certains esprits médisants (?) et réducteurs, le low cost se résumerait à une banale mise en pratique du principe MEDEFien « faire travailler plus pour gagner plus »…
Mais le point d’orgue du rapport de stage du jeune Charles B. est sa brillante mise en évidence de la capacité du modèle économique low cost à être dupliqué et appliqué à pratiquement toutes les activités liées aux services à la personne… même à une agence de voyages !
Eh M’sieur Chatel, on aimerait faire partie du jury de soutenance quand l’élève Charles B. passera son oral de BTS !
Et que ceux que l’idée de lire 189 pages rebuterait se rassurent, un résumé est disponible à la fin de chaque chapitre….(Ah si Xavière Tiberi avait connu le « copier-coller » et le correcteur orthographique !…).
Mais au fait, c’est quoi le low cost ? Le principe de base du low cost est une optimisation du processus de production résultant « …de la conjugaison de multiples facteurs tels que la recherche d’une plus grande simplicité des produits et leur uniformité… » et de la « …capacité à réaliser de petites économies à tous les stades de production… ».
P….. ! ça à l’air ch…. le low cost !
Deuxième principe à garder en mémoire : «…le low cost n’est pas toujours synonyme de prix bas… » ! Et oui, il ne faut pas confondre low cost et low fare : le premier est fait pour faire gagner de l’argent à l’actionnaire, le second pour en faire gagner au client !
Si les deux ne sont pas incompatibles, leur association abusive peut finir par nuire gravement à la santé de l’entreprise… Enfin, selon certains esprits médisants (?) et réducteurs, le low cost se résumerait à une banale mise en pratique du principe MEDEFien « faire travailler plus pour gagner plus »…
Mais le point d’orgue du rapport de stage du jeune Charles B. est sa brillante mise en évidence de la capacité du modèle économique low cost à être dupliqué et appliqué à pratiquement toutes les activités liées aux services à la personne… même à une agence de voyages !
« On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui » Pierre Desproges
Alors soyons fous et laissons-nous emporter par le rêve et l’utopie ! Et si on inventait l’agence de voyages de demain ?!!
Une agence de voyages qu’on installerait au dernier étage d’un immeuble d’entrepôts dans une lointaine zone industrielle, une agence de voyages sans sa vitrine tapissée de promos et envahie par les totems, sans sa kyrielle d’autocollants SNAV, APS, Air France, SNCF, Air Inter, Panam ou Braniff (1)…
Une agence de voyages sans ses moelleux fauteuils exotiques en rotin et son palmier en vrai plastique, une agence de voyages où les employés ne seraient pas payés largement au dessus des minima conventionnels….
Une agence de voyages où jamais le client n’entrerait, une agence de voyages dématérialisée avec pour seule vitrine un site internet soutenu par un plateau téléphonique à 0,34 € la minute et délocalisé en Irlande…
Oui on sait, derrière votre écran vous vous dites « Chez TourMag.Com, ils ont pété un plomb ! C’est leur cerveau qui s’est dématérialisé ! »….Riez, riez ! Rira bien qui rira le dernier (2)…
(1) Braniff International fut une compagnie aérienne américaine qui exista à l'origine de 1928 à 1982 (source wikipedia.com)
(2) N’empêche qu’un jour, vous verrez qu’on avait raison….
Une agence de voyages qu’on installerait au dernier étage d’un immeuble d’entrepôts dans une lointaine zone industrielle, une agence de voyages sans sa vitrine tapissée de promos et envahie par les totems, sans sa kyrielle d’autocollants SNAV, APS, Air France, SNCF, Air Inter, Panam ou Braniff (1)…
Une agence de voyages sans ses moelleux fauteuils exotiques en rotin et son palmier en vrai plastique, une agence de voyages où les employés ne seraient pas payés largement au dessus des minima conventionnels….
Une agence de voyages où jamais le client n’entrerait, une agence de voyages dématérialisée avec pour seule vitrine un site internet soutenu par un plateau téléphonique à 0,34 € la minute et délocalisé en Irlande…
Oui on sait, derrière votre écran vous vous dites « Chez TourMag.Com, ils ont pété un plomb ! C’est leur cerveau qui s’est dématérialisé ! »….Riez, riez ! Rira bien qui rira le dernier (2)…
(1) Braniff International fut une compagnie aérienne américaine qui exista à l'origine de 1928 à 1982 (source wikipedia.com)
(2) N’empêche qu’un jour, vous verrez qu’on avait raison….