
E-visa, assurance, délais : tout ce qu'il faut savoir pour un voyage en Tanzanie - Depositphotos.com Auteur lspencer
TourMaG - La Tanzanie envisage la mise en place d'une assurance santé obligatoire pour les voyageurs, devra-t-elle être souscrite en plus de celle de Zanzibar pour les voyageurs qui combineraient les deux ?
Nicolas Le Page : À ce stade, les autorités n’ont pas encore précisé si l’assurance envisagée pour la Tanzanie continentale sera combinée à celle déjà en vigueur à Zanzibar ou si elle devra être souscrite séparément.
Il est donc possible que les voyageurs combinant les deux destinations aient à souscrire deux assurances distinctes, sauf coordination future entre les deux administrations. Nous recommandons aux personnes qui souhaitent effectuer un voyage en Tanzanie, de rester attentifs aux annonces officielles à venir et de vérifier les modalités précises avant leur départ.
TourMaG - Quid du coût versus celle de Zanzibar et de la durée de validité ?
Nicolas Le Page : La future assurance santé obligatoire envisagée pour la Tanzanie continentale devrait, selon les premières informations disponibles, suivre les mêmes conditions que celle déjà en vigueur à Zanzibar. Elle couvrirait ainsi une période maximale de 92 jours et coûterait 44 USD par personne.
En revanche, contrairement à Zanzibar, où un tarif réduit de 22 USD s’applique aux enfants de moins de 18 ans, les autorités de la partie continentale n’ont pas encore précisé si un tarif dégressif sera proposé pour les mineurs. Des clarifications officielles sont donc encore attendues sur ce point.
Nicolas Le Page : À ce stade, les autorités n’ont pas encore précisé si l’assurance envisagée pour la Tanzanie continentale sera combinée à celle déjà en vigueur à Zanzibar ou si elle devra être souscrite séparément.
Il est donc possible que les voyageurs combinant les deux destinations aient à souscrire deux assurances distinctes, sauf coordination future entre les deux administrations. Nous recommandons aux personnes qui souhaitent effectuer un voyage en Tanzanie, de rester attentifs aux annonces officielles à venir et de vérifier les modalités précises avant leur départ.
TourMaG - Quid du coût versus celle de Zanzibar et de la durée de validité ?
Nicolas Le Page : La future assurance santé obligatoire envisagée pour la Tanzanie continentale devrait, selon les premières informations disponibles, suivre les mêmes conditions que celle déjà en vigueur à Zanzibar. Elle couvrirait ainsi une période maximale de 92 jours et coûterait 44 USD par personne.
En revanche, contrairement à Zanzibar, où un tarif réduit de 22 USD s’applique aux enfants de moins de 18 ans, les autorités de la partie continentale n’ont pas encore précisé si un tarif dégressif sera proposé pour les mineurs. Des clarifications officielles sont donc encore attendues sur ce point.
Voyage en Tanzanie : des retards dans la délivrance des e-visas
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TourMaG - Vous avez constaté des retards dans la délivrance des e-visas pour la Tanzanie, que conseillez-vous ?
Nicolas Le Page : Nous conseillons vivement aux voyageurs ou agents de voyages en charge des formalités de leurs clients de soumettre leur demande de visa électronique le plus tôt possible. En effet, le visa est valable à compter de la date d’arrivée indiquée lors de la demande, il n’y a donc aucun inconvénient à anticiper.
En cas de non-approbation du e-Visa avant le départ, il est recommandé de se présenter au comptoir "e-Visa" à l’arrivée en Tanzanie en présentant l’"Application ID" reçu au moment de l’enregistrement de la demande, ainsi que, si possible, le reçu de paiement. Cela permet actuellement d’obtenir le visa sur place sans frais supplémentaires, à condition que la demande ait été valablement soumise en amont.
Il est important de souligner que les demandes sont le plus souvent traitées en fonction des dates de voyage mentionnées : il n’est donc pas rare que les visas soient délivrés quelques jours, voire quelques heures seulement avant le départ, ce qui peut naturellement générer de l’inquiétude sans que cela signifie pour autant un rejet.
Il est enfin à noter que les autorités ont récemment annoncé des améliorations à venir du système e-Visa, destinées à fluidifier le traitement des demandes et à réduire les délais. Au vu du succès de la destination, cela constitue une évolution encourageante pour les voyageurs et les agents de voyages.
Nicolas Le Page : Nous conseillons vivement aux voyageurs ou agents de voyages en charge des formalités de leurs clients de soumettre leur demande de visa électronique le plus tôt possible. En effet, le visa est valable à compter de la date d’arrivée indiquée lors de la demande, il n’y a donc aucun inconvénient à anticiper.
En cas de non-approbation du e-Visa avant le départ, il est recommandé de se présenter au comptoir "e-Visa" à l’arrivée en Tanzanie en présentant l’"Application ID" reçu au moment de l’enregistrement de la demande, ainsi que, si possible, le reçu de paiement. Cela permet actuellement d’obtenir le visa sur place sans frais supplémentaires, à condition que la demande ait été valablement soumise en amont.
Il est important de souligner que les demandes sont le plus souvent traitées en fonction des dates de voyage mentionnées : il n’est donc pas rare que les visas soient délivrés quelques jours, voire quelques heures seulement avant le départ, ce qui peut naturellement générer de l’inquiétude sans que cela signifie pour autant un rejet.
Il est enfin à noter que les autorités ont récemment annoncé des améliorations à venir du système e-Visa, destinées à fluidifier le traitement des demandes et à réduire les délais. Au vu du succès de la destination, cela constitue une évolution encourageante pour les voyageurs et les agents de voyages.
Les compagnies aériennes tanzannienne sur liste noire européenne
La Tanzanie fait la Une des médias spécialisés. En effet début juin, l'UE a inscrit les compagnies tanzaniennes sur la liste noire. Dans ce contexte, l’Autorité de l’Aviation Civile de Tanzanie (TCAA) a accordé pour six mois des droits de trafic intérieurs à des compagnies étrangères afin qu'elles puissent assurer la continuité des liaisons vers les grandes destinations touristiques comme Zanzibar ou le Kilimandjaro, cruciales pour les opérateurs de safaris et de séjours balnéaires.
Cependant, les professionnels restent inquiets. Ils ne voient pas comment les vols de type « taxi aérien » vers les parcs du nord, essentiels pour les circuits, pourront être couverts par cette mesure. La situation est qualifiée de "crise majeure", et les solutions de contournement – via 4x4 ou avions kényans – restent coûteuses et temporaires.
"L'équivalent de la DGCA tanzanienne a travaillé sur l'ouverture des routes intérieures avec des compagnies étrangères, c'est quelque part étonnant, car ils vont plomber leurs compagnies aériennes locales. Nous ignorons les délais d’application. Cela ne concerne que trois aéroports, cela ne va pas régler le problème pour le Serengeti, et n’est pas une solution durable. Nous sommes très préoccupés par cette possible absence d’activité" a précisé Hervé Tilmont, Directeur général du SETO à l'occasion du forum annuel du syndicat.
"Notre problème sur la Tanzanie, ça reste les avions taxis qui nous permettent de ramener nos clients des parcs du nord. Les avions de Qatar ou Ethiopian ne vont pas régler cela, car nous sommes sur des appareils de 12 places. Ce n’est pas simple et cela ne se règle pas en 2 jours." a ajouté Hélion de Villeneuve, directeur général d'Austral Lagons.
A lire aussi : Effet Trump Etats-Unis : des avions pleins, mais les résas des TO vides ?
Cependant, les professionnels restent inquiets. Ils ne voient pas comment les vols de type « taxi aérien » vers les parcs du nord, essentiels pour les circuits, pourront être couverts par cette mesure. La situation est qualifiée de "crise majeure", et les solutions de contournement – via 4x4 ou avions kényans – restent coûteuses et temporaires.
"L'équivalent de la DGCA tanzanienne a travaillé sur l'ouverture des routes intérieures avec des compagnies étrangères, c'est quelque part étonnant, car ils vont plomber leurs compagnies aériennes locales. Nous ignorons les délais d’application. Cela ne concerne que trois aéroports, cela ne va pas régler le problème pour le Serengeti, et n’est pas une solution durable. Nous sommes très préoccupés par cette possible absence d’activité" a précisé Hervé Tilmont, Directeur général du SETO à l'occasion du forum annuel du syndicat.
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