
Mireille Faugère, directrice de la branche Voyageurs France Europe à la SNCF
La concurrence air/fer joue de plus en plus en faveur du TGV sur les liaisons de longue distance. La norme voulait jusqu’à présent que le ferroviaire descende en deçà des 50% de part de marché sur des temps de trajet au-delà de trois heures.
Or le TGV, l’an dernier, a pour la première fois dépassé l’avion sur ses dix principaux trajets de plus de trois heures.
« Nous avons atteint 51% de parts de marché sur ces lignes, soit une progression annuelle de 1,5 point », s’est félicitée Mireille Faugère, directrice de la branche Voyageurs France Europe à la SNCF, ce jeudi, au cours d’une conférence de presse organisée dans les locaux de la nouvelle Université du Service (*).
Ainsi, sur Paris-Perpignan (5 heures de temps de trajet), le TGV détient désormais 51,5% de part de marché (+1,5 point) et sur Paris-Toulon (4 heures) 68,5% de part de marché (+1,5 point).
Avec l’iDTGV en plus du TGV classique, la SNCF a par ailleurs gagné son pari de « 2 voyageurs sur 3 » sur la rotation Paris-Marseille. L’iDTGV contribue en effet à ces gains de parts de marché. Avec son lancement récent sur Paris-Bordeaux-Toulouse et prochainement Paris-Nice, un point supplémentaire de part de marché devrait être gagné sur la première relation et deux points sur la seconde.
Or le TGV, l’an dernier, a pour la première fois dépassé l’avion sur ses dix principaux trajets de plus de trois heures.
« Nous avons atteint 51% de parts de marché sur ces lignes, soit une progression annuelle de 1,5 point », s’est félicitée Mireille Faugère, directrice de la branche Voyageurs France Europe à la SNCF, ce jeudi, au cours d’une conférence de presse organisée dans les locaux de la nouvelle Université du Service (*).
Ainsi, sur Paris-Perpignan (5 heures de temps de trajet), le TGV détient désormais 51,5% de part de marché (+1,5 point) et sur Paris-Toulon (4 heures) 68,5% de part de marché (+1,5 point).
Avec l’iDTGV en plus du TGV classique, la SNCF a par ailleurs gagné son pari de « 2 voyageurs sur 3 » sur la rotation Paris-Marseille. L’iDTGV contribue en effet à ces gains de parts de marché. Avec son lancement récent sur Paris-Bordeaux-Toulouse et prochainement Paris-Nice, un point supplémentaire de part de marché devrait être gagné sur la première relation et deux points sur la seconde.
Quatre événements clés en 2007
L’avion va davantage souffrir en 2007. Cette année-là, quatre événements vont « raccourcir » les distances en Europe. Le TGV Est va rapprocher Paris de Metz/Nancy (1h30) et Strasbourg (2h20) (*), du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse (Bâle et Zurich).
Francfort, par exemple, ne sera plus qu’à 3h50 de Paris (contre 6h actuellement) ; la part de marché ferroviaire sur Paris-Francfort devrait passer de 15% aujourd’hui à 45% en 2007.
Autre événement, l’achèvement de la ligne à grande vitesse entre Londres et le Tunnel ; les capitales française et anglaise seront reliées en 2h20 ; la part de marché ferroviaire sur Paris-Londres devrait passer de 71% aujourd’hui à 80% en 2007.
Troisième événement, la nouvelle ligne à grande vitesse entre Bruxelles et Amsterdam, laquelle rapprochera cette dernière de Paris (3h15 contre 4h10 actuellement).
La part de marché du ferroviaire sur Paris-Amsterdam devrait passer de 40 à 60% d’ici deux ans. Dernier événement-clé en 2007 : l’ouverture de la ligne à grande vitesse entre Bruxelles et Cologne qui ramènera le temps de parcours des Thalys entre Paris et Cologne à 3 heures. La compétition s’annonce rude pour Air France comme pour les compagnies « low-cost ».
(*) La branche Voyageurs France Europe de la SNCF vient d’inaugurer l’Université du service situé à Paris-Bercy. Ouvert sur les partenariats externes (HEC, Académie Accor, etc), ce lieu de formation des personnels SNCF vise à améliorer la relation avec le client.
(*) Christian Boireau, directeur commercial France d’Air France a déclaré à Biarritz faire son deuil de 50% de la clientèle sur cet axe
L’avion va davantage souffrir en 2007. Cette année-là, quatre événements vont « raccourcir » les distances en Europe. Le TGV Est va rapprocher Paris de Metz/Nancy (1h30) et Strasbourg (2h20) (*), du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse (Bâle et Zurich).
Francfort, par exemple, ne sera plus qu’à 3h50 de Paris (contre 6h actuellement) ; la part de marché ferroviaire sur Paris-Francfort devrait passer de 15% aujourd’hui à 45% en 2007.
Autre événement, l’achèvement de la ligne à grande vitesse entre Londres et le Tunnel ; les capitales française et anglaise seront reliées en 2h20 ; la part de marché ferroviaire sur Paris-Londres devrait passer de 71% aujourd’hui à 80% en 2007.
Troisième événement, la nouvelle ligne à grande vitesse entre Bruxelles et Amsterdam, laquelle rapprochera cette dernière de Paris (3h15 contre 4h10 actuellement).
La part de marché du ferroviaire sur Paris-Amsterdam devrait passer de 40 à 60% d’ici deux ans. Dernier événement-clé en 2007 : l’ouverture de la ligne à grande vitesse entre Bruxelles et Cologne qui ramènera le temps de parcours des Thalys entre Paris et Cologne à 3 heures. La compétition s’annonce rude pour Air France comme pour les compagnies « low-cost ».
(*) La branche Voyageurs France Europe de la SNCF vient d’inaugurer l’Université du service situé à Paris-Bercy. Ouvert sur les partenariats externes (HEC, Académie Accor, etc), ce lieu de formation des personnels SNCF vise à améliorer la relation avec le client.
(*) Christian Boireau, directeur commercial France d’Air France a déclaré à Biarritz faire son deuil de 50% de la clientèle sur cet axe
