200 salariés ont manifesté hier devant le siège du voyagiste
Ils étaient environ 200 salariés grévistes à se rassembler mardi matin devant le siège social du groupe à Paris dans le XVe arrondissement à la demande des syndicats CGT et FO pour manifester leur mécontentement. Un mécontentement bruyant dans une ambiance bon enfant mais qui traduisait néanmoins le malaise des salariés.
Mardi matin, environ 85% des agences étaient ouvertes et les centres d'appel téléphonique fonctionnaient normalement affirmait la direction de Nouvelles Frontières tout en se déclarant "toujours ouverte aux rencontres" avec les syndicats. Le voyagiste qui connaissait sa deuxième journée de grève depuis sa création – la première eut lieu le 11 mai 1981- semblait serein.
Mais en milieu de journée, la grève semblait faire tâche d’huile en touchant presque 50 % des agences. « 62 agences et 14 services techniques sont en grève totale ou partielle » se félicitait Mathieu Castera pour le syndicat CGT. Parmi les 200 salariés présents sur le parvis du siège, on comptait également quelques salariés de TUI. « Tous les salariés du Groupe sont invités à nous rejoindre » précisait-il après avoir appris l’arrêt de travail du service technique de Corsair
Pour 150 € de plus
L'appel à la grève avait été lancé par deux des trois syndicats de Nouvelles Frontières (CGT et FO, la CFE-CGC ne s'étant pas associée) après l'échec de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires. Des négociations qui portent sur quelques 1.600 salariés des agences, du tour-operating et du siège.
Les syndicats revendiquent des hausses de salaires avec notamment 150 euros brut par salarié et par mois, alors que la direction ne proposerait que 50 euros d'augmentation générale et une prime annuelle de 200 euros. « Notre revendication de 150 € brut par mois n’est pas irréaliste » constate Jorge Partida pour FO. « Sur ces deux dernières années, les bénéfices ont été de plus de 50 millions d’euros alors que la moyenne des salaires et restée aux alentours de 1 200 € ».
Ce mercredi matin à 10h30 est prévue une nouvelle réunion entre les syndicats et la direction. Une rencontre décisive car les grévistes ne semblent pas prêt à lâcher du lest.
« La direction ne veut rien entendre. Leurs seuls arguments sont que même leur concurrent Thomas Cook connait des problèmes. Ca avance à quoi. De plus, nous savons que le groupe TUI n'a rien imposé à NF. Le refus vient d'Eric Debry".
Très remontés, les syndicats menacent, en cas de nouvel échec des négociations, d’entamer dès samedi une grève qu'ils annoncent illimitée. Décidément, le temps est à l’orage pour NF qui devra affronter un autre mouvement social encore relatif aux salaires(voir édition d’hier) dès le 7 février prochain .
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Mardi matin, environ 85% des agences étaient ouvertes et les centres d'appel téléphonique fonctionnaient normalement affirmait la direction de Nouvelles Frontières tout en se déclarant "toujours ouverte aux rencontres" avec les syndicats. Le voyagiste qui connaissait sa deuxième journée de grève depuis sa création – la première eut lieu le 11 mai 1981- semblait serein.
Mais en milieu de journée, la grève semblait faire tâche d’huile en touchant presque 50 % des agences. « 62 agences et 14 services techniques sont en grève totale ou partielle » se félicitait Mathieu Castera pour le syndicat CGT. Parmi les 200 salariés présents sur le parvis du siège, on comptait également quelques salariés de TUI. « Tous les salariés du Groupe sont invités à nous rejoindre » précisait-il après avoir appris l’arrêt de travail du service technique de Corsair
Pour 150 € de plus
L'appel à la grève avait été lancé par deux des trois syndicats de Nouvelles Frontières (CGT et FO, la CFE-CGC ne s'étant pas associée) après l'échec de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires. Des négociations qui portent sur quelques 1.600 salariés des agences, du tour-operating et du siège.
Les syndicats revendiquent des hausses de salaires avec notamment 150 euros brut par salarié et par mois, alors que la direction ne proposerait que 50 euros d'augmentation générale et une prime annuelle de 200 euros. « Notre revendication de 150 € brut par mois n’est pas irréaliste » constate Jorge Partida pour FO. « Sur ces deux dernières années, les bénéfices ont été de plus de 50 millions d’euros alors que la moyenne des salaires et restée aux alentours de 1 200 € ».
Ce mercredi matin à 10h30 est prévue une nouvelle réunion entre les syndicats et la direction. Une rencontre décisive car les grévistes ne semblent pas prêt à lâcher du lest.
« La direction ne veut rien entendre. Leurs seuls arguments sont que même leur concurrent Thomas Cook connait des problèmes. Ca avance à quoi. De plus, nous savons que le groupe TUI n'a rien imposé à NF. Le refus vient d'Eric Debry".
Très remontés, les syndicats menacent, en cas de nouvel échec des négociations, d’entamer dès samedi une grève qu'ils annoncent illimitée. Décidément, le temps est à l’orage pour NF qui devra affronter un autre mouvement social encore relatif aux salaires(voir édition d’hier) dès le 7 février prochain .
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
