
« A défaut d'une reprise de l'exploitation et de la mise en œuvre du projet de reprise, la cessation de paiement serait inévitable avant la fin de la semaine », a déclaré Bruno Vergobbi, le PDG de la SNCM.
« Le conseil d'administration a pris acte de la situation de trésorerie et du risque imminent de cessation de paiement. Il a pris acte de l'existence d'un projet crédible de recapitalisation et de redressement de l'entreprise », a ajouté Bruno Vergobbi, se référant au projet de reprise du gouvernement, qui prévoit la prise de contrôle du tandem Butler Capital Partners-Connex.
« Le plan ne se fera pas sans les salariés. Pour avoir des bateaux qui fonctionnent, il faut que les salariés soient d'accord et a priori, ils ne le sont pas », a répliqué le secrétaire CGT du CE Bernard Marty, qui claqué la porte.
Dans la matinée, la réunion de la dernière chance entre les ministres de l'Economie et des Transports, Thierry Breton et Dominique Perben, et les syndicats de la SNCM s'était soldée par un fiasco au terme d'une heure et demie de discussions.
Les portes claquent 2 fois
Jugeant que les ministres avaient « claqué la porte à la négociation », les marins CGT ont voté la poursuite de la grève, pour la 21e journée consécutive. De l'avis des syndicats, le « manque d'esprit d'ouverture » des ministres pourrait provoquer des débordements sur les quais marseillais.
« Face à un tel blocage, je ne sais pas comment vont réagir les marins après trois semaines de grève », a décalré Camille Abboche, délégué CFTC des marins et sédentaires de la SNCM.
Dans l'après-midi, les deux principaux syndicats d'officiers - le Syndicat national et professionnel des officiers de la marine marchande ainsi que l'Ugict-CGT de la SNCM, ont appelé à suspendre la grève, tout comme les marins et sédentaires FO, syndicat minoritaire à la SNCM.
L'Association française des capitaines de navires (Afcan) a pour sa part dénoncé des « pratiques inacceptables » visant plusieurs officiers de la SNCM depuis le début du conflit.
Cacophonie à la CGT
Car il est plus que temps d’arrêter l’hémorragie. Fin 2004, la SNCM affichait 29,7 millions d'euros de déficit. Depuis, les pertes se chiffrent à 22 M EUR et depuis le début de la grève, le 20 septembre, la SNCM perd encore chaque semaine 1,5 M EUR de plus, selon son PDG.
Un comité d'entreprise prévu ce matin mais la situation semble belle et bien bloquée. Lundi matin pourtant, la confédération CGT avait semblé lâcher du lest, annonçant qu'elle ne posait plus comme préalable la question d'une participation majoritaire de l'Etat de 51%.
Mais Jean-Paul Israël avait rapidement réaffirmé son attachement à « une majorité large du capital de la SNCM restant dans le giron public. » Le comité d'entreprise, qui doit se tenir aujourd'hui mardi au siège de l'entreprise, s'annonce houleux.
« Le plan ne se fera pas sans les salariés. Pour avoir des bateaux qui fonctionnent, il faut que les salariés soient d'accord et a priori, ils ne le sont pas », a répliqué le secrétaire CGT du CE Bernard Marty, qui claqué la porte.
Dans la matinée, la réunion de la dernière chance entre les ministres de l'Economie et des Transports, Thierry Breton et Dominique Perben, et les syndicats de la SNCM s'était soldée par un fiasco au terme d'une heure et demie de discussions.
Les portes claquent 2 fois
Jugeant que les ministres avaient « claqué la porte à la négociation », les marins CGT ont voté la poursuite de la grève, pour la 21e journée consécutive. De l'avis des syndicats, le « manque d'esprit d'ouverture » des ministres pourrait provoquer des débordements sur les quais marseillais.
« Face à un tel blocage, je ne sais pas comment vont réagir les marins après trois semaines de grève », a décalré Camille Abboche, délégué CFTC des marins et sédentaires de la SNCM.
Dans l'après-midi, les deux principaux syndicats d'officiers - le Syndicat national et professionnel des officiers de la marine marchande ainsi que l'Ugict-CGT de la SNCM, ont appelé à suspendre la grève, tout comme les marins et sédentaires FO, syndicat minoritaire à la SNCM.
L'Association française des capitaines de navires (Afcan) a pour sa part dénoncé des « pratiques inacceptables » visant plusieurs officiers de la SNCM depuis le début du conflit.
Cacophonie à la CGT
Car il est plus que temps d’arrêter l’hémorragie. Fin 2004, la SNCM affichait 29,7 millions d'euros de déficit. Depuis, les pertes se chiffrent à 22 M EUR et depuis le début de la grève, le 20 septembre, la SNCM perd encore chaque semaine 1,5 M EUR de plus, selon son PDG.
Un comité d'entreprise prévu ce matin mais la situation semble belle et bien bloquée. Lundi matin pourtant, la confédération CGT avait semblé lâcher du lest, annonçant qu'elle ne posait plus comme préalable la question d'une participation majoritaire de l'Etat de 51%.
Mais Jean-Paul Israël avait rapidement réaffirmé son attachement à « une majorité large du capital de la SNCM restant dans le giron public. » Le comité d'entreprise, qui doit se tenir aujourd'hui mardi au siège de l'entreprise, s'annonce houleux.
Reprise du travail au PAM
Sur le port, la grève des agents CGT du port autonome de Marseille (PAM), lancée le 27 septembre - une semaine après la SNCM -, pour protester contre les menaces de privatisation du port, a pris fin lundi, un accord ayant été trouvé avec la direction. Le patronat local est cependant demeuré sceptique, affirmant que tant que la grève durait à la SNCM, il y avait toujours un risque de blocage du port.
Les protestations contre les grèves affectant durement Marseille se sont multipliées: "l'affaire a assez duré", a déclaré le président du groupe UMP au Sénat Josselin de Rohan en évoquant la grève à la SNCM.
Sur le port, la grève des agents CGT du port autonome de Marseille (PAM), lancée le 27 septembre - une semaine après la SNCM -, pour protester contre les menaces de privatisation du port, a pris fin lundi, un accord ayant été trouvé avec la direction. Le patronat local est cependant demeuré sceptique, affirmant que tant que la grève durait à la SNCM, il y avait toujours un risque de blocage du port.
Les protestations contre les grèves affectant durement Marseille se sont multipliées: "l'affaire a assez duré", a déclaré le président du groupe UMP au Sénat Josselin de Rohan en évoquant la grève à la SNCM.