Constructeurs et équipementiers sont donc venus exposer leurs nouveautés. Les professionnels venus faire leurs emplettes n’ont eu que l’embarras du choix : une fois de plus, les constructeurs ont rivalisé d’innovation et d’inventivité améliorant d’année en année le confort des véhicules comme la sécurité des passagers.
Comme chaque année, les jurys ont décerné des prix aux constructeurs, sur des critères aussi variés que : l’équipement anti-effraction, la sécurité améliorée ou l’esthétique. Le Grand prix Daniël Parmentier qui récompense chaque année le car de tourisme satisfaisant au maximum de critères a été décerné au modèle Van Hool Acron T917.
Les feux sont au vert pour les car-opérators
En marge de l’effervescence du salon, nous nous sommes entretenus avec Thierry Schidler. L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce secteur si particulier dans l’industrie touristique.
TourMaG.com - Comment se porte l’activité pour les autocaristes en cette fin d’année ?
Thierry Schidler : "Comme dans d’autres secteurs d’activité, réactivité et adaptabilité furent les maîtres mots en cette année 2003. L’activité des autocaristes est très diversifiée puisqu’une majorité d’entre eux font du transport ouvrier et scolaire, en plus du tourisme.
Ces deux premiers créneaux ont l’avantage d’être des services de proximité avec un potentiel toujours renouvelé, et ni la guerre en Irak ni l’épidémie de Sras n’ont eu d’impact. Ceux qui ne faisaient que du tourisme ont dû réagir rapidement et trouver d’autres créneaux d’activité en attendant la reprise.
Certes, les autocaristes sont souvent de petites structures familiales qui ont du mal à se re-dynamiser, et certains ont préféré vendre. Mais pour ceux qui ne baissent pas trop facilement les bras, ça fonctionne. Beaucoup l’ont très vite compris et s’en sortent très bien.
Il ne faut pas oublier que l’autocar reste un moyen de transport compétitif malgré les aléas de notre activité."
T.M.com - Avez-vous des exemples en tête ?
Th. Sch. :"Dès la fin de l’année 2002, l’entreprise que je dirige a totalement revu sa stratégie. La guerre n’était pas encore là, mais elle était déjà très fortement pressentie.
Nous avons donc mis en place une nouvelle stratégie marketing excluant totalement la clientèle américaine et ciblant d’autres créneaux comme la clientèle troisième âge. Non seulement, la stratégie a largement porté ses fruits auprès de la clientèle troisième âge, mais en plus une partie de la clientèle américaine était au rendez-vous.
Nous finirons certainement l’année 2003 à +30 % !"
T.M.com - Quelques mots sur le salon de Courtrai ?
Th. Sch.:"C’est une manifestation incontournable pour notre activité et un outil de travail extraordinaire. L’édition 2003, m’a laissé une impression très positive. La récession semblait bien loin : le salon affichait une belle vitalité économique. D’ailleurs, j’ai personnellement acheté du matériel et j’espère que mes confrères en ont fait autant."
Et Thierry Schidler de conclure : "Il faut sortir de cette façon qu’ont beaucoup de voir la vie en gris, non pas qu’il faille la voir nécessairement en rose, mais disons que je la vois en vert ; ouverte vers l’avenir et pleine d’espoirs !"
Propos recueillis par Shiraz BAZIN MOUSSI à Paris - 28 octobre 2003shirazbazin@aol.com
Comme chaque année, les jurys ont décerné des prix aux constructeurs, sur des critères aussi variés que : l’équipement anti-effraction, la sécurité améliorée ou l’esthétique. Le Grand prix Daniël Parmentier qui récompense chaque année le car de tourisme satisfaisant au maximum de critères a été décerné au modèle Van Hool Acron T917.
Les feux sont au vert pour les car-opérators
En marge de l’effervescence du salon, nous nous sommes entretenus avec Thierry Schidler. L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce secteur si particulier dans l’industrie touristique.
TourMaG.com - Comment se porte l’activité pour les autocaristes en cette fin d’année ?
Thierry Schidler : "Comme dans d’autres secteurs d’activité, réactivité et adaptabilité furent les maîtres mots en cette année 2003. L’activité des autocaristes est très diversifiée puisqu’une majorité d’entre eux font du transport ouvrier et scolaire, en plus du tourisme.
Ces deux premiers créneaux ont l’avantage d’être des services de proximité avec un potentiel toujours renouvelé, et ni la guerre en Irak ni l’épidémie de Sras n’ont eu d’impact. Ceux qui ne faisaient que du tourisme ont dû réagir rapidement et trouver d’autres créneaux d’activité en attendant la reprise.
Certes, les autocaristes sont souvent de petites structures familiales qui ont du mal à se re-dynamiser, et certains ont préféré vendre. Mais pour ceux qui ne baissent pas trop facilement les bras, ça fonctionne. Beaucoup l’ont très vite compris et s’en sortent très bien.
Il ne faut pas oublier que l’autocar reste un moyen de transport compétitif malgré les aléas de notre activité."
T.M.com - Avez-vous des exemples en tête ?
Th. Sch. :"Dès la fin de l’année 2002, l’entreprise que je dirige a totalement revu sa stratégie. La guerre n’était pas encore là, mais elle était déjà très fortement pressentie.
Nous avons donc mis en place une nouvelle stratégie marketing excluant totalement la clientèle américaine et ciblant d’autres créneaux comme la clientèle troisième âge. Non seulement, la stratégie a largement porté ses fruits auprès de la clientèle troisième âge, mais en plus une partie de la clientèle américaine était au rendez-vous.
Nous finirons certainement l’année 2003 à +30 % !"
T.M.com - Quelques mots sur le salon de Courtrai ?
Th. Sch.:"C’est une manifestation incontournable pour notre activité et un outil de travail extraordinaire. L’édition 2003, m’a laissé une impression très positive. La récession semblait bien loin : le salon affichait une belle vitalité économique. D’ailleurs, j’ai personnellement acheté du matériel et j’espère que mes confrères en ont fait autant."
Et Thierry Schidler de conclure : "Il faut sortir de cette façon qu’ont beaucoup de voir la vie en gris, non pas qu’il faille la voir nécessairement en rose, mais disons que je la vois en vert ; ouverte vers l’avenir et pleine d’espoirs !"
Propos recueillis par Shiraz BAZIN MOUSSI à Paris - 28 octobre 2003shirazbazin@aol.com
