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Budapest : l’histoire de l'agence Crazy Voyages au cinéma

10 millions d’euros de chiffre d’affaires


Depuis 2010, l’agence Crazy Voyages s’est positionnée sur le marché de l’enterrement de vie de célibataires. Un marché de niche qui lui rapportera en 2018 plus de dix millions d’euros. Une succès story qui a inspiré le cinéma. Le 27 juin prochain, le film Budapest, sur l’histoire de la création de Crazy EVG sortira en salle.


Rédigé par le Mardi 19 Juin 2018

Alexandre Martucci et Aurélien Boudier ont créé en 2010 Crazy EVG, spécialisé dans l'organisation d'enterrements de vie de garçons. Aujourd'hui, le groupe Crazy Voyages atteint les dix millions de chiffre d"affaires. - DR
Alexandre Martucci et Aurélien Boudier ont créé en 2010 Crazy EVG, spécialisé dans l'organisation d'enterrements de vie de garçons. Aujourd'hui, le groupe Crazy Voyages atteint les dix millions de chiffre d"affaires. - DR
Séance de shooting avec un AK47, destruction d’une voiture à l’aide d’une masse et d’un pied de biche, catamaran party à Barcelone ou encore fête dans les bains de Budapest, sans oublier le réveil sexy par une stripteaseuse.

De l’adrénaline. C’est ce que cherchent les hommes qui participent à un enterrement de vie de garçons. Et Les fondateurs de Crazy Voyages l’ont bien compris.

Alexandre Martucci et Aurélien Boudier ont fait de l’organisation d’enterrements de vie de célibataires leur spécialité. Ils proposent des séjours packagés à travers plus de 70 destinations. Un marché de niche qui rapporte gros.

Le chiffre d’affaires de Crazy Voyages atteindra les dix millions d’euros en 2018, avec dans le top trois des principaux marchés la France, l'Allemagne et le Royaume-Unis. Depuis sa création en 2010, le groupe a fait voyager 200 000 personnes.

Un marché porteur sur lequel ils ont été les premiers à s'implanter en 2010. Présents sur les marchés français, allemand, italien, espagnol et au Bénélux, Crazy Voyages a racheté, en 2017, Maximise, un acteur de référence du marché britannique.

Au départ, en 2010, les fondateurs s’intéressent uniquement au EVG sous la marque Crazy EVG. L’année suivante viendra la version féminine : Crazy EVJF. Plus adeptes de moments cocoonning, shooting photo ou cours de danse.

Aujourd’hui, Crazy Voyages compte cinq marques : Crazy EVG, Crazy EVJF, Crazy EVGay, Crazy week-end et Crazy Séminaire (10% de son activité).

Aujourd’hui, Crazy Voyages propose 5000 activités à travers 70 destinations. L'agence de voyages dispose de deux bureaux, à Paris et Londres et de son agence réceptive basée à Bratislava.

Un marché en forte croissance

Depuis quelques années, le marché est en plein boom. Célébrer son enterrement de vie de jeune fille ou de garçon quelques semaines avant le mariage est un passage obligé. Un moment de fête entre amis le temps d'un week-end.

« Il y a trois éléments qui expliquent l’essor des enterrements de vies de célibataires. D’abord, les gens se marient plus tard, ils sont installés dans leur vie. L’enterrement de vie de célibataire est l’occasion de réunir les amis. Ensuite, ils ont un meilleur pouvoir d’achat. Enfin, depuis dix ans, l’ouverture de l’espace Schengen et l’arrivée des low cost permettent de voyager plus facilement », explique Aurélien Boudier.

Du pain béni pour le duo qui surfe également sur l’effet de mode. « Il y a 250 000 mariages par an, 125 000 sont des premiers mariages, avec des mariés âgés entre 25 et 34 ans. Si 1% des couples fait appel à nous, la boîte, elle tourne », ajoute Alexandre Martucci.


Budapest, un film sur l’histoire de Crazy Voyages

En 2010, en lançant Crazy EVG (Enterrement de vie de garçon), les deux amis d’enfance mettent en pratique la recette qu’ils ont développé les années précédentes en organisant les EVG de plusieurs amis : envoyer dans les pays de l’Est des bandes de copains pour faire la fête.

« En 2007, en voulant organiser un EVG on s’est rendu compte que c’était impossible de rentrer en boîte à Paris avec un groupe de garçons. Dans les pays de l’est, on s’est vite aperçus qu’on pouvait faire des fêtes de dingue, avec des petits budgets », raconte Alexandre Martucci.

C’est de cette histoire dont s’est inspirée Xavier Gens dans sa comédie déjantée Budapest à découvrir dans les salles dès le 27 juin.

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