
TourMaG.com – Combien comptez-vous aujourd’hui d'adhérents et comment se répartissent-ils ?
Adriana Minchella : "Nous comptons 200 adhérents. Ceux qui font partie du GIE sont de plus en plus nombreux, au nombre de 140 aujourd’hui. Nous profitons du fonctionnement de notre groupement et de nos efforts de communication externe. La crise incite aussi à se rapprocher des structures qui peuvent apporter une valeur ajoutée. Notre plate-forme de billetterie non-Iata intéresse par exemple beaucoup les agences."
T.M.com – Quid du label «Les Compagnons du voyage» sur lequel vous travaillez depuis plusieurs mois ?
A.M.: "Il est difficile de mobiliser l’ensemble des adhérents. Tous n’ont pas spécialement envie de rentrer dans un schéma. Or, compte tenu du fait qu’une labellisation coûte une certaine somme, il faut que cette démarche rencontre l’adhésion d’un certain nombre d’entre-eux. Avoir une dénomination commune nous paraissait pourtant simple à mettre en place. Ce n’est pas le cas."
"Nous orientons donc nos efforts vers la logique de mutualisation des sites internet des agences avec un portail comme porte d’accès. Cela correspond davantage qu’un label à une demande de nos adhérents. Nous allons faire prochainement travailler les agences au choix du nom de ce portail."
Adriana Minchella : "Nous comptons 200 adhérents. Ceux qui font partie du GIE sont de plus en plus nombreux, au nombre de 140 aujourd’hui. Nous profitons du fonctionnement de notre groupement et de nos efforts de communication externe. La crise incite aussi à se rapprocher des structures qui peuvent apporter une valeur ajoutée. Notre plate-forme de billetterie non-Iata intéresse par exemple beaucoup les agences."
T.M.com – Quid du label «Les Compagnons du voyage» sur lequel vous travaillez depuis plusieurs mois ?
A.M.: "Il est difficile de mobiliser l’ensemble des adhérents. Tous n’ont pas spécialement envie de rentrer dans un schéma. Or, compte tenu du fait qu’une labellisation coûte une certaine somme, il faut que cette démarche rencontre l’adhésion d’un certain nombre d’entre-eux. Avoir une dénomination commune nous paraissait pourtant simple à mettre en place. Ce n’est pas le cas."
"Nous orientons donc nos efforts vers la logique de mutualisation des sites internet des agences avec un portail comme porte d’accès. Cela correspond davantage qu’un label à une demande de nos adhérents. Nous allons faire prochainement travailler les agences au choix du nom de ce portail."
Inquiétudes autour du Convenc'Tour organisé en juin à Madagascar
T.M.com – Quelle est aujourd’hui la priorité du CEDIV ?
A.M.: "Clairement la plate-forme de garantie de paiement car les fournisseurs nous la réclament. Elle est en test dans deux agences du CEDIV dont la mienne. Une fois validée, elle pourrait être rapidement déployée.
Des personnes de Carlson Wagonlit Travel qui utilisent déjà cet outil (un système développé par Intésa, ndr) devraient venir parler à nos adhérents de son fonctionnement, au cours de notre assemblée générale le 12 mars au Club Med à Paris. Le garantie de paiement est à la fois notre cheval de bataille et notre grand point d’interrogation après tout ce qui s’est passé dernièrement au niveau des banques."
T.M.com – La conjoncture suscite-t-elle d’autres inquiétudes chez vous ?
A.M.: "Les demandes de règlement de plus en plus tôt de certains gros tour-opérateurs, soit l’obligation de payer trente jours avant le départ, demandes formulées dans de simples courriers, suscitent en effet chez nous un malaise.
Ces démarches semblent traduire une suspicion des voyagistes à l’égard de la fiabilité des agences de voyages. Alors que nous aurions, nous distributeurs, de légitimes raisons de nous interroger parfois sur cette même fiabilité de certains tour-opérateurs.
Ont-ils donc des soucis de trésorerie pour nous demander de les régler trente jours avant le départ ? Je ne suis pas sûr qu’il s’agisse d’une relation saine entre producteurs et distributeurs. Peut-être pourrions-nous nous inspirer du Canada où le règlement des clients est d’abord déposé dans une caisse de garantie."
T.M.com – Un mot de votre Convenc'Tour du CEDIV qui doit normalement se tenir en juin à Madagascar…
A.M.: "Cela fait deux ans qu’on essaye de l’organiser dans ce pays. On a presque tout bouclé cette année. Nous suivons bien sûr attentivement l’actualité".
A.M.: "Clairement la plate-forme de garantie de paiement car les fournisseurs nous la réclament. Elle est en test dans deux agences du CEDIV dont la mienne. Une fois validée, elle pourrait être rapidement déployée.
Des personnes de Carlson Wagonlit Travel qui utilisent déjà cet outil (un système développé par Intésa, ndr) devraient venir parler à nos adhérents de son fonctionnement, au cours de notre assemblée générale le 12 mars au Club Med à Paris. Le garantie de paiement est à la fois notre cheval de bataille et notre grand point d’interrogation après tout ce qui s’est passé dernièrement au niveau des banques."
T.M.com – La conjoncture suscite-t-elle d’autres inquiétudes chez vous ?
A.M.: "Les demandes de règlement de plus en plus tôt de certains gros tour-opérateurs, soit l’obligation de payer trente jours avant le départ, demandes formulées dans de simples courriers, suscitent en effet chez nous un malaise.
Ces démarches semblent traduire une suspicion des voyagistes à l’égard de la fiabilité des agences de voyages. Alors que nous aurions, nous distributeurs, de légitimes raisons de nous interroger parfois sur cette même fiabilité de certains tour-opérateurs.
Ont-ils donc des soucis de trésorerie pour nous demander de les régler trente jours avant le départ ? Je ne suis pas sûr qu’il s’agisse d’une relation saine entre producteurs et distributeurs. Peut-être pourrions-nous nous inspirer du Canada où le règlement des clients est d’abord déposé dans une caisse de garantie."
T.M.com – Un mot de votre Convenc'Tour du CEDIV qui doit normalement se tenir en juin à Madagascar…
A.M.: "Cela fait deux ans qu’on essaye de l’organiser dans ce pays. On a presque tout bouclé cette année. Nous suivons bien sûr attentivement l’actualité".