Il n'a pas été possible de joindre un porte-parole de la Société d'état des participations industrielles (Sepi), mardi étant férié à Madrid. L'intention de l'Etat espagnol était de doubler sa participation dans EADS, mais ses partenaires allemands et français au sein de ce groupe ont exigé que le renforcement de la présence espagnole se fasse par le biais de capitaux privés, ajoute ce journal barcelonais.
La première réponse des établissements financiers, dont les noms ne sont pas cités, aurait été "tiède". Le prix élevé des actions du groupe européen constitue la principale raison de cette réaction, le coût d'une participation de 5% représenterait un investissement de près de 900 millions d'euros, selon La Vanguardia.
Propos contradictoires
L'intention de Madrid de renforcer la présence espagnole dans EADS est due à ses efforts pour développer la recherche et le développement et à sa volonté d'équilibrer le poids de sa part dans le capital du groupe européen avec celui de sa participation industrielle dans l'avion géant A380 d'Airbus, poursuit le quotidien.
Le 14 avril, le ministre espagnol de la Défense, José Bono, avait affirmé que l'Espagne négociait une augmentation de sa participation dans EADS, sans fournir davantage de précision.
L'Etat français détient 15% dans EADS, maison mère d'Airbus, le reste se répartissant entre le groupe français Lagardère (15%), l'allemand Daimler-Chrysler (30%), la SEPI et le flottant en bourse (34%).
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
La première réponse des établissements financiers, dont les noms ne sont pas cités, aurait été "tiède". Le prix élevé des actions du groupe européen constitue la principale raison de cette réaction, le coût d'une participation de 5% représenterait un investissement de près de 900 millions d'euros, selon La Vanguardia.
Propos contradictoires
L'intention de Madrid de renforcer la présence espagnole dans EADS est due à ses efforts pour développer la recherche et le développement et à sa volonté d'équilibrer le poids de sa part dans le capital du groupe européen avec celui de sa participation industrielle dans l'avion géant A380 d'Airbus, poursuit le quotidien.
Le 14 avril, le ministre espagnol de la Défense, José Bono, avait affirmé que l'Espagne négociait une augmentation de sa participation dans EADS, sans fournir davantage de précision.
L'Etat français détient 15% dans EADS, maison mère d'Airbus, le reste se répartissant entre le groupe français Lagardère (15%), l'allemand Daimler-Chrysler (30%), la SEPI et le flottant en bourse (34%).
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