
La logique économique l’emportera-t-elle au final ? Air France et Alitalia continuent d’exploiter en commun l’axe franco-italien et Alitalia est membre de Skyteam.
Alors que les représentants d’Air France-KLM qui ont rencontré, mercredi dernier, les concepteurs du plan de sauvetage d’Alitalia, se sont montrés discrets après l’entrevue.
Une dépêche AFP faisait état, hier soir, de la volonté du groupe franco-néerlandais de rester partenaire d’Alitalia et d’une possible prise de participation de la major au capital de la nouvelle Alitalia.
Il est vrai qu’Air France et Alitalia continuent d’exploiter en commun l’axe franco-italien et qu’Air France, avec 2%, reste un actionnaire très minoritaire de la compagnie italienne. Alitalia est membre de Skyteam. La logique économique l’emportera-t-elle au final ?
Les grandes lignes du plan de sauvetage ont été évoqués ces jours derniers par les médias italiens : scission de l’entreprise en deux entités. La première, rentable, sera privatisée, fusionnée avec l’autre compagnie italienne Air One, et reprise par un pool de seize hommes d’affaires de la péninsule.
Une dépêche AFP faisait état, hier soir, de la volonté du groupe franco-néerlandais de rester partenaire d’Alitalia et d’une possible prise de participation de la major au capital de la nouvelle Alitalia.
Il est vrai qu’Air France et Alitalia continuent d’exploiter en commun l’axe franco-italien et qu’Air France, avec 2%, reste un actionnaire très minoritaire de la compagnie italienne. Alitalia est membre de Skyteam. La logique économique l’emportera-t-elle au final ?
Les grandes lignes du plan de sauvetage ont été évoqués ces jours derniers par les médias italiens : scission de l’entreprise en deux entités. La première, rentable, sera privatisée, fusionnée avec l’autre compagnie italienne Air One, et reprise par un pool de seize hommes d’affaires de la péninsule.
Retrouver un équilibre économique en trois ans
Les repreneurs injecteraient un milliard d’euros pour accompagner la relance et la compagnie, renommée CAI, Compania Aerea Italiana, devrait retrouver un équilibre économique en trois ans.
La présidence de CAI reviendrait à Roberto Colaninno dont le groupe Immsi, serait l’actionnaire majoritaire avec 150 millions injectés. Roberto Colaninno est également le président de Piaggio, le constructeur de scooters.
Quant aux activités non rentables, elles emporteraient avec elles le poids de la dette de 1,1 milliard d’euros. Elles seraient revendues activité par activité ou même liquidées pour certaines d‘entre elles.
Mais les détails du plan présenté aujourd’hui pour approbation au conseil d’administration d’Alitalia, seront connus dans la foulée. Comme l’ampleur de la casse sociale.
Le chiffre de 7 000 suppressions d’emploi sur 20 000 a circulé et l’administration italienne serait mise à contribution pour absorber une partie du personnel licencié.
La présidence de CAI reviendrait à Roberto Colaninno dont le groupe Immsi, serait l’actionnaire majoritaire avec 150 millions injectés. Roberto Colaninno est également le président de Piaggio, le constructeur de scooters.
Quant aux activités non rentables, elles emporteraient avec elles le poids de la dette de 1,1 milliard d’euros. Elles seraient revendues activité par activité ou même liquidées pour certaines d‘entre elles.
Mais les détails du plan présenté aujourd’hui pour approbation au conseil d’administration d’Alitalia, seront connus dans la foulée. Comme l’ampleur de la casse sociale.
Le chiffre de 7 000 suppressions d’emploi sur 20 000 a circulé et l’administration italienne serait mise à contribution pour absorber une partie du personnel licencié.
La Commission européenne informée du projet
La Commission européenne a fait savoir par le biais de son porte-parole chargé des transports, Fabio Pirotta, qu’ "elle a reçu des informations des autorités italiennes hier soir, sous la forme d’un projet de texte relatif à la privatisation d’Alitalia."
Les informations confirment l'évolution du dossier rapportée par la presse italienne ces derniers jours (LIRE)
Comme prévu aussi, la loi italienne relative aux faillites a été revue et corrigée afin de permettre aux acheteurs de la nouvelle société, de se délester des dettes d'Alitalia, évaluées à 1.200 millions d’euros.
Les informations confirment l'évolution du dossier rapportée par la presse italienne ces derniers jours (LIRE)
Comme prévu aussi, la loi italienne relative aux faillites a été revue et corrigée afin de permettre aux acheteurs de la nouvelle société, de se délester des dettes d'Alitalia, évaluées à 1.200 millions d’euros.