
Air France-KLM avait lâché du lest au cours des discussions entamées avec les syndicats dont Jean-Cyril Spinetta voulait l’assentiment, avant de poursuivre plus avant le projet de reprise - photo Philippe Delafosse
« Je prends acte avec regret de la rupture des négociations qui n’est pas de notre fait.
C’est un projet auquel je croyais profondément et auquel je continue de croire, parce qu’il aurait permis à Alitalia de retrouver rapidement le chemin de la croissance rentable », a déclaré Jean-Cyril Spinetta en quittant la table des négociations.
La proposition de rachat d’Air France que de nombreux observateurs considéraient comme peu généreuses, laissait de la place à la négociation.
De fait, Air France-KLM avait lâché du lest au cours des discussions entamées avec les syndicats dont Jean-Cyril Spinetta voulait l’assentiment, avant de poursuivre plus avant le projet de reprise.
Le plan social a été renégocié à la baisse mais Air France-KLM n’entendait pas céder sur un point, le maintien de l’activité cargo.
C’est un projet auquel je croyais profondément et auquel je continue de croire, parce qu’il aurait permis à Alitalia de retrouver rapidement le chemin de la croissance rentable », a déclaré Jean-Cyril Spinetta en quittant la table des négociations.
La proposition de rachat d’Air France que de nombreux observateurs considéraient comme peu généreuses, laissait de la place à la négociation.
De fait, Air France-KLM avait lâché du lest au cours des discussions entamées avec les syndicats dont Jean-Cyril Spinetta voulait l’assentiment, avant de poursuivre plus avant le projet de reprise.
Le plan social a été renégocié à la baisse mais Air France-KLM n’entendait pas céder sur un point, le maintien de l’activité cargo.
Incompatible avec le retour rapide à la rentabilité
Dans un communiqué, le groupe franco-néerlandais a laissé entendre que l’exigence syndicale « qui conduirait à maintenir dans le périmètre d'Alitalia des activités induisant de lourdes pertes, paraît incompatible avec l'objectif d'un retour rapide à la rentabilité ».
Maurizio Prato, le président de la compagnie italienne qui a travaillé d’arrache-pied pour imposer le plan de reprise d’Air France-KLM a donc décidé de laisser les commandes d’Alitalia.
De toutes façons, un administrateur devrait être nommé aujourd’hui. Le ministre de l’Economie Tommaso Padoa-Schioppa, lui-même partisan du projet AF/KL avait laissé entendre devait les députés italiens que le dégât social serait beaucoup plus important et « douloureux » si Alitalia devait être placée sous administration extraordinaire.
La compagnie est à court de trésorerie. Sa demande d’un prêt relais de 300 millions d’euros était d’ailleurs conditionnée à l’aboutissement des négociations. Hier soir, certains observateurs italiens croyaient encore à la possibilité d’une reprise des discussions.
Comment dit-on miracle en italien ?