Snav Méditerranée : tant qu'il y aura des hommes... de bonne volonté !

"J'avais rendez-vous avec le ministre tunisien à Paris, et je suis là..."

Georges Colson résume à sa manière le degré d'importance qu'il accorde à la fusion des entités Provence, Languedoc Roussillon et Corse au sein du nouveau Snav Méditerranée.

Une fusion portée sur les fonts baptismaux par Lucien Salemi et l'ensemble des CA ce week end à l'Ile Rousse (Corse).

Jean Ferrandini, nouveau vice-président, a mis les petits plats dans les grands pour accueillir la soixantaine de participants, très motivés, par le nouveau challenge.

Les fournisseurs ont également souligné le rôle et l'impact de cette nouvelle région, au CA resserré, et auquel il ne manque (dommage) que l'élément féminin...

Pour Lucien Salemi, artisan de la fusion, élu à l'unanimité à la présidence, il ne s'agit pas seulement d'une addition d'adhérents.

"Nous voulons donner au terme Mediterranée toute sa signification. Nous visons un vrai rôle transnational qui nous amènera probablement à rencontrer nos confrères de l'autre rive."

Pendant les travaux, animés par notre confrère Pierre Amalou, les participants se sont interrogés sur les méthodes et les outils les meilleurs pour fonctionner et tisser du lien entre membres.

Si Facebook, les messageries et les smartphones, joueront un rôle de premier plan, la proximité exige également (et d'abord) de rencontrer les hommes et les agences adhérentes, afin d'expliquer le pourquoi du comment de la nouvelle entité.

Promis, les présidents vont s'y coller. Ensuite, les réunions seront décentralisées et tournantes. Les idées fusent. Certains fournisseurs proposent de parrainer la cotisation des nouveaux entrants dans la profession qui prendraient leur adhésion.

Une idée que Georges Colson applaudit à tout rompre à l'heure où les cotisations et l'avenir du Syndicat sur le plan financier sont sur toutes les lèvres.

Toujours est-il que la création du Snav Méditerranée tombe à pic pour le président, au moment où le rôle du Syndicat et sa candidature sont chahutés.

Force est de constater que les bonnes volontés et l'enthousiasme ne manquent pas côté sud. Cela fait chaud au coeur de voir des jeunes (et moins jeunes) entrepreneurs se mobiliser et donner bénévolement et généreusement de leur (précieux) temps pour la cause commune.

C'est peut-être là le plus grand espoir et la plus grande richesse du Snav.

L'avenir nous le dira assez tôt...