Swiss, dirigé depuis juin dernier par un nouveau patron, l'allemand Christoph Franz, a réalisé au 3ème trimestre un résultat d'exploitation positif de 20 millions FS (13 M EUR), aboutissant à un bénéfice net de 16 millions FS.
Au 3ème trimestre 2003, la compagnie affichait une perte de 276 millions FS. Sur 9 mois, la compagnie a aussi nettement réduit ses pertes, qui ne sont plus que de 17 millions FS, contre une perte de 609 millions FS durant la même période de 2003.
L'année dernière, la compagnie a perdu 687 millions FS, et en 2002, la première année de sa création, 980 million FS. Concernant les ventes, le chiffre d'affaires s'est établi à 927 millions FS (contre 1,0 milliard FS) au 3ème trimestre 2004. Sur 9 mois, les ventes se sont repliées à 2,695 milliards FS (contre 3,174 mds), en raison d'une baisse de l'offre.
Le résultat d'exploitation de 20 millions FS au 3ème trimestre "confirme le bien-fondé de la stratégie poursuivie", a commenté mardi Christoph Franz, le nouveau patron de Swiss. Il a cependant relevé que ce "résultat positif, enregistré au 3e trimestre qui est traditionnellement le plus rémunérateur de l'année, n'atteint pas les prévisions".
Swiss a transporté 7 millions de passagers sur 9 mois
Swiss, indique M. Franz, est encore "dans une situation qui exige une réduction massive et rapide des coûts et l'utilisation de tous les revenus potentiels". La compagnie a souffert de la flambée du kérosène, qui a grevé le budget pour près de 35 millions FS au 3e trimestre. Sur 9 mois, le surcoût est de 64 millions FS, ce qui a "largement contribué à retarder le redressement de Swiss".
Swiss évalue à environ 140 millions FS pour tout l'exercice le surcoût du carburant. Au cours de neuf premiers mois de 2004, Swiss a baissé de 22,9% ses charges ordinaires à 2,7 milliards FS.
Fin septembre, les liquidités de Swiss s'élevaient à 361 millions FS, contre 353 M fin juin et 503 M fin décembre 2003. Fin octobre, Swiss et un pool bancaire international ont signé un contrat définitif portant sur un crédit d'exploitation garanti de 325 millions FS.
Au cours de neuf premiers mois de l'exercice en cours, Swiss a transporté 7 millions de passagers et près de 223.000 tonnes de fret. Le coefficient d'occupation des avions a été de 75,2% en moyenne (contre 71,6% durant les 9 premiers mois de 2003).
Europe : les coefficients d'occupation ont grimpé de 3,1 points
Sur les liaisons européennes, les coefficients d'occupation ont grimpé de 3,1 points pour atteindre 62,1%. Sur l'intercontinental, la progression a été la même à 80,9%.
Pour Swiss, le développement du trafic intercontinental est "satisfaisant", mais le remplissage des vols européens "laisse à désirer", à cause de la concurrence des compagnies à bas prix (low cost). Au 30 septembre 2004, Swiss comptait 6.964 employés, soit 288 de moins qu'à fin juin. Par rapport à fin 2003, les effectifs se sont réduits de 13,7%.
Pour Christoph Franz, le chemin qu'il reste à accomplir en vue du redressement de Swiss est "abrupt et rocailleux". La compagnie doit faire "fi de tous les tabous" pour devenir "concurrentielle".
La direction prévoit notamment des négociations avec les partenaires sociaux pour améliorer la productivité. Des entretiens se déroulent également avec les fournisseurs.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
Au 3ème trimestre 2003, la compagnie affichait une perte de 276 millions FS. Sur 9 mois, la compagnie a aussi nettement réduit ses pertes, qui ne sont plus que de 17 millions FS, contre une perte de 609 millions FS durant la même période de 2003.
L'année dernière, la compagnie a perdu 687 millions FS, et en 2002, la première année de sa création, 980 million FS. Concernant les ventes, le chiffre d'affaires s'est établi à 927 millions FS (contre 1,0 milliard FS) au 3ème trimestre 2004. Sur 9 mois, les ventes se sont repliées à 2,695 milliards FS (contre 3,174 mds), en raison d'une baisse de l'offre.
Le résultat d'exploitation de 20 millions FS au 3ème trimestre "confirme le bien-fondé de la stratégie poursuivie", a commenté mardi Christoph Franz, le nouveau patron de Swiss. Il a cependant relevé que ce "résultat positif, enregistré au 3e trimestre qui est traditionnellement le plus rémunérateur de l'année, n'atteint pas les prévisions".
Swiss a transporté 7 millions de passagers sur 9 mois
Swiss, indique M. Franz, est encore "dans une situation qui exige une réduction massive et rapide des coûts et l'utilisation de tous les revenus potentiels". La compagnie a souffert de la flambée du kérosène, qui a grevé le budget pour près de 35 millions FS au 3e trimestre. Sur 9 mois, le surcoût est de 64 millions FS, ce qui a "largement contribué à retarder le redressement de Swiss".
Swiss évalue à environ 140 millions FS pour tout l'exercice le surcoût du carburant. Au cours de neuf premiers mois de 2004, Swiss a baissé de 22,9% ses charges ordinaires à 2,7 milliards FS.
Fin septembre, les liquidités de Swiss s'élevaient à 361 millions FS, contre 353 M fin juin et 503 M fin décembre 2003. Fin octobre, Swiss et un pool bancaire international ont signé un contrat définitif portant sur un crédit d'exploitation garanti de 325 millions FS.
Au cours de neuf premiers mois de l'exercice en cours, Swiss a transporté 7 millions de passagers et près de 223.000 tonnes de fret. Le coefficient d'occupation des avions a été de 75,2% en moyenne (contre 71,6% durant les 9 premiers mois de 2003).
Europe : les coefficients d'occupation ont grimpé de 3,1 points
Sur les liaisons européennes, les coefficients d'occupation ont grimpé de 3,1 points pour atteindre 62,1%. Sur l'intercontinental, la progression a été la même à 80,9%.
Pour Swiss, le développement du trafic intercontinental est "satisfaisant", mais le remplissage des vols européens "laisse à désirer", à cause de la concurrence des compagnies à bas prix (low cost). Au 30 septembre 2004, Swiss comptait 6.964 employés, soit 288 de moins qu'à fin juin. Par rapport à fin 2003, les effectifs se sont réduits de 13,7%.
Pour Christoph Franz, le chemin qu'il reste à accomplir en vue du redressement de Swiss est "abrupt et rocailleux". La compagnie doit faire "fi de tous les tabous" pour devenir "concurrentielle".
La direction prévoit notamment des négociations avec les partenaires sociaux pour améliorer la productivité. Des entretiens se déroulent également avec les fournisseurs.
La rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
