Le consortium est composé de deux héritiers d'une des familles les plus riches d'Allemagne : Guenter et Daniela Herz, associés à deux hommes d'affaires, dont un ancien dirigeant d'une filiale de TUI, Bernd Wrede, qui fut écarté du groupe fin 2001 par l'actuel PDG du voyagiste, souligne le journal.
Cette information a été démentie vendredi par la famille Herz, mais selon l'hebdomadaire Der Spiegel, TUI aurait demandé à Goldman Sachs de l'aider à déjouer une éventuelle OPA hostile des Herz.
En effet, des rumeurs sur une possible OPA hostile circulaient depuis déjà plusieurs jours. Elles sont alimentées par le fait que la banque publique WestLB, principal actionnaire de TUI, traverse une passe financière difficile et envisage à moyen terme à céder les 31% qu'elle y détient.
Bernd Wrede, remplacerait Michael Frenzel à la tête de TUI
Guenter et Daniela Herz ont en théorie largement les moyens de s'offrir TUI : ils viennent d'obtenir 4 milliards d'euros pour la vente d'un paquet de 40% dans la holding familiale Tchibo, spécialisée dans la vente de café, et grand actionnaire du groupe cosmétique allemand Beiersdorf. Or, actuellement, TUI n'est valorisé que 2,7 mds EUR en Bourse.
En cas d'achat des parts de WestLB, le groupe d'investisseurs serait contraint par la législation allemande à lancer une OPA sur l'ensemble du capital. Selon le Handelsblatt, le groupe d'investisseurs souhaite concentrer TUI sur sa seule activité touristique.
L'ancien conglomérat Preussag possède encore aujourd'hui des activités importantes dans la logistique avec sa filiale Hapag-Lloyd, et dans l'immobilier.
Hapag-Lloyd serait vendu pour récupérer une partie du prix d'achat du groupe, ajoute le journal. Les analystes en évaluent la valeur à quelque 1,5 md EUR. Dans le même temps, Bernd Wrede, 60 ans, remplacerait Michael Frenzel à la tête de TUI et prendrait ainsi sa revanche, souligne le Handelsblatt.
Cette information a été démentie vendredi par la famille Herz, mais selon l'hebdomadaire Der Spiegel, TUI aurait demandé à Goldman Sachs de l'aider à déjouer une éventuelle OPA hostile des Herz.
En effet, des rumeurs sur une possible OPA hostile circulaient depuis déjà plusieurs jours. Elles sont alimentées par le fait que la banque publique WestLB, principal actionnaire de TUI, traverse une passe financière difficile et envisage à moyen terme à céder les 31% qu'elle y détient.
Bernd Wrede, remplacerait Michael Frenzel à la tête de TUI
Guenter et Daniela Herz ont en théorie largement les moyens de s'offrir TUI : ils viennent d'obtenir 4 milliards d'euros pour la vente d'un paquet de 40% dans la holding familiale Tchibo, spécialisée dans la vente de café, et grand actionnaire du groupe cosmétique allemand Beiersdorf. Or, actuellement, TUI n'est valorisé que 2,7 mds EUR en Bourse.
En cas d'achat des parts de WestLB, le groupe d'investisseurs serait contraint par la législation allemande à lancer une OPA sur l'ensemble du capital. Selon le Handelsblatt, le groupe d'investisseurs souhaite concentrer TUI sur sa seule activité touristique.
L'ancien conglomérat Preussag possède encore aujourd'hui des activités importantes dans la logistique avec sa filiale Hapag-Lloyd, et dans l'immobilier.
Hapag-Lloyd serait vendu pour récupérer une partie du prix d'achat du groupe, ajoute le journal. Les analystes en évaluent la valeur à quelque 1,5 md EUR. Dans le même temps, Bernd Wrede, 60 ans, remplacerait Michael Frenzel à la tête de TUI et prendrait ainsi sa revanche, souligne le Handelsblatt.
TUI réalise encore 40% de son chiffre d'affaires hors tourisme
Le quatrième homme du consortium est un proche conseiller de Guenter et Daniela Herz, Otto Gellert, selon le quotidien économique. Le voyagiste se voulait toutefois rassurant vendredi: "Nous n'avons aucune indication selon laquelle la participation de WestLB va être rachetée" par le groupe d'investisseurs en question, a indiqué une de ses porte-parole.
La WestLB, de son côté, a réaffirmé qu'il y n'y avait rien d'imminent. "Nous passons en revue notre portefeuille de participations mais nous ne sommes pas sous pression", a-t-il dit. Malgré tout, selon l'hebdomadaire Der Spiegel de cette semaine, TUI a demandé à Goldman Sachs de l'aider à déjouer une éventuelle OPA hostile des Herz.
Ces remous surviennent dans un contexte difficile dans le tourisme pour TUI: malgré de premiers signes de redressement, il s'attend cette année à un recul de son bénéfice opérationnel dans son coeur de métier.
Plus fondamentalement, la stratégie de Michael Frenzel, fondée sur la reconversion accélérée de l'ancien empire sidérurgique Preussag (devenu TUI l'an dernier) sur le tourisme, tarde à porter ses fruits. De surcroît, il réalise encore 40% de son chiffre d'affaires hors du tourisme. Les risques d'OPA hostile devraient être au centre d'une réunion du conseil de surveillance de l'entreprise prévue cette semaine.
Le quatrième homme du consortium est un proche conseiller de Guenter et Daniela Herz, Otto Gellert, selon le quotidien économique. Le voyagiste se voulait toutefois rassurant vendredi: "Nous n'avons aucune indication selon laquelle la participation de WestLB va être rachetée" par le groupe d'investisseurs en question, a indiqué une de ses porte-parole.
La WestLB, de son côté, a réaffirmé qu'il y n'y avait rien d'imminent. "Nous passons en revue notre portefeuille de participations mais nous ne sommes pas sous pression", a-t-il dit. Malgré tout, selon l'hebdomadaire Der Spiegel de cette semaine, TUI a demandé à Goldman Sachs de l'aider à déjouer une éventuelle OPA hostile des Herz.
Ces remous surviennent dans un contexte difficile dans le tourisme pour TUI: malgré de premiers signes de redressement, il s'attend cette année à un recul de son bénéfice opérationnel dans son coeur de métier.
Plus fondamentalement, la stratégie de Michael Frenzel, fondée sur la reconversion accélérée de l'ancien empire sidérurgique Preussag (devenu TUI l'an dernier) sur le tourisme, tarde à porter ses fruits. De surcroît, il réalise encore 40% de son chiffre d'affaires hors du tourisme. Les risques d'OPA hostile devraient être au centre d'une réunion du conseil de surveillance de l'entreprise prévue cette semaine.
