On peut s’imaginer ce qui s’est passé dans la tête du responsable de l’aéroport de Deauville. Avec les différents communautaires permanents qui opposent les Flamands aux Wallons, il a sans doute pensé que tout était possible.
Ce brillant responsable aéroportuaire, après la lecture dans un quelconque journal la Xème et pas dernière crise entre néerlandophones et francophones de ce royaume du Nord, que ce pays était au bord de la rupture, de la guerre civile et que tout était à craindre.
Il avait donc surement pensé que la querelle communautaire prenait un tour dangereux, que le divorce était définitif, que dans un avion occupé à la fois par des Wallons, des Bruxellois et des Flamands, il se devait de prendre les devants …
Mais son raisonnement a peut-être été tout autre. Il s’est sans doute dit que l’avion de la délégation belge visitant Top Resa provenait de Bruxelles et retournait vers cette ville. Cité qui, ne l’oublions pas, est le siège de l’OTAN et de la Commission Européenne. Dans son imaginaire, cet avion était donc une cible potentielle pour l’un ou l’autre mouvement terroriste.
Ou encore, c’était peut être qu’alerté par la colère d’un exposant de Top Resa envers l’un des visiteurs belge, il se devait de prendre les devants….
Une fouille systématique de tous les passagers
Quoi qu’il en soit, une alerte à la bombe avait donc dû parvenir à Deauville signalant qu’un attentat était en préparation contre l’avion SN Brussels Airlines. Appareil affrété par notre confrère Travel Magazine pour permettre aux AGV et TO belge de rendre visite à Top Resa.
Vendredi soir, au moment d’embarquer dans l’appareil, tous les participants de ce vol ont donc été obligé de subir, bras bien écartés, de face et de dos, une inspection en règle pour ne pas dire une fouille complète avant de monter dans l’appareil.
Curieusement, cette inspection ne concernait pas les sacs et attaché-case : les appareils portatifs de détection n’étaient promenés que sur les participants eux-mêmes.
96 dangereux terroristes en puissance
Grâce à cette initiative les 96 passagers belges, tous responsables au plus haut niveau d’importants groupes touristiques belges et même européens, ont pu constater, avec soulagement, qu’en France on ne badine pas avec les normes de sécurité.
Ils ont pu également voir que le personnel de contrôle avait de la classe. Pour effectuer la fouille, ils avaient enfilés de magnifiques gants blancs… Il est vrai que rien ne dit que ces étrangers d’un pays du Nord, n’étaient pas contaminés par l’une ou l’autre maladie exotique.
Michel Ghesquière
Ce brillant responsable aéroportuaire, après la lecture dans un quelconque journal la Xème et pas dernière crise entre néerlandophones et francophones de ce royaume du Nord, que ce pays était au bord de la rupture, de la guerre civile et que tout était à craindre.
Il avait donc surement pensé que la querelle communautaire prenait un tour dangereux, que le divorce était définitif, que dans un avion occupé à la fois par des Wallons, des Bruxellois et des Flamands, il se devait de prendre les devants …
Mais son raisonnement a peut-être été tout autre. Il s’est sans doute dit que l’avion de la délégation belge visitant Top Resa provenait de Bruxelles et retournait vers cette ville. Cité qui, ne l’oublions pas, est le siège de l’OTAN et de la Commission Européenne. Dans son imaginaire, cet avion était donc une cible potentielle pour l’un ou l’autre mouvement terroriste.
Ou encore, c’était peut être qu’alerté par la colère d’un exposant de Top Resa envers l’un des visiteurs belge, il se devait de prendre les devants….
Une fouille systématique de tous les passagers
Quoi qu’il en soit, une alerte à la bombe avait donc dû parvenir à Deauville signalant qu’un attentat était en préparation contre l’avion SN Brussels Airlines. Appareil affrété par notre confrère Travel Magazine pour permettre aux AGV et TO belge de rendre visite à Top Resa.
Vendredi soir, au moment d’embarquer dans l’appareil, tous les participants de ce vol ont donc été obligé de subir, bras bien écartés, de face et de dos, une inspection en règle pour ne pas dire une fouille complète avant de monter dans l’appareil.
Curieusement, cette inspection ne concernait pas les sacs et attaché-case : les appareils portatifs de détection n’étaient promenés que sur les participants eux-mêmes.
96 dangereux terroristes en puissance
Grâce à cette initiative les 96 passagers belges, tous responsables au plus haut niveau d’importants groupes touristiques belges et même européens, ont pu constater, avec soulagement, qu’en France on ne badine pas avec les normes de sécurité.
Ils ont pu également voir que le personnel de contrôle avait de la classe. Pour effectuer la fouille, ils avaient enfilés de magnifiques gants blancs… Il est vrai que rien ne dit que ces étrangers d’un pays du Nord, n’étaient pas contaminés par l’une ou l’autre maladie exotique.
Michel Ghesquière