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Transport aérien : 46 millions de sièges rayés de la carte cet hiver !

451 000 vols, soit 46 millions de sièges, vont disparaître


La hausse du pétrole a incité les transporteurs à couper dans leurs programmes d'hiver, quitte à bloquer une partie de leurs flottes. Mais avec la crise financière ils auront sans nul doute à prendre des décisions encore plus drastiques. Il en va de leurs survies.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Dimanche 12 Octobre 2008

AOG affirme que 59% de la capacité domestique américaine a disparu. Cela se traduit par un volume global de 21 millions de sièges et la disparition de 265 000 vols !
AOG affirme que 59% de la capacité domestique américaine a disparu. Cela se traduit par un volume global de 21 millions de sièges et la disparition de 265 000 vols !
Quelles seront les conséquences du crash du système bancaire sur les finances des compagnies aériennes et sur celles de leurs clients, entreprises et particuliers ? Tant que l’inquiétude ne sera pas apaisée, il sera difficile de tirer un bilan.

On sait, aujourd’hui que ILFC, le premier leaser d’avions mondial, filiale de l’assureur américain en grande difficulté, AIG, est à vendre pour renflouer les caisses de sa maison mère.

L’étude d‘OAG, réalisée avant la crise de la semaine dernière, montre que les compagnies aériennes avaient déjà réduit sérieusement la voilure sur le programme d’hiver.

Sur le quatrième trimestre 2008, ce sont 451 000 vols, soit 46 millions de sièges qui vont disparaître de l’offre mondiale de l’aviation commerciale. Près de la moitié de cette capacité perdue va impacter le réseau domestique américain.

L’offre globale a été réduite de 3% pour le programme d‘hiver

Par rapport à la même époque de l’année dernière, AOG affirme que 59% de la capacité domestique américaine a disparu. Cela se traduit par un volume global de 21 millions de sièges et la disparition de 265 000 vols !

Sur les zones transpacifique et transatlantique, l’offre globale a été réduite de 3% pour le programme d‘hiver. Les autres régions du monde sont également en position de retrait : 83 000 vols en moins en Europe, 15 millions de sièges perdus en Asie.

OAG estime que 45 aéroports en Europe vont perdre toute activité de compagnie régulière tandis que, dans le monde, ce ne sont pas moins de 200 aéroports qui vont se retrouver sans aucune opération du tout.

Et combien de compagnies ne passeront pas l’hiver ? Jean-Cyril Spinetta, le Pdg d’Air France-KLM avait prédit un « hiver sanglant » à cause de la hausse du pétrole. C’était bien avant que la crise financière ne se rajoute aux difficultés.

Après les faillites les plus récentes de Zoom et XLGB, il y a peu de chance que le nombre des compagnies disparues cette année se bloque à 25 jusqu‘à la fin de l‘année.

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Commentaires

1.Posté par François le 13/10/2008 09:31 | Alerter
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Au moins la crise financière fait baisser le court du pétrole qui a perdu près de 50% en 3 mois... Jusqu'a quand?

2.Posté par Paul le 13/10/2008 09:50 | Alerter
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En effet, la crise financière a eu comme effet une baisse "temporaire" du cours du pétrole...mais les prédictions vont bon train et un cours du baril à 200 $ est toujours de rigueur.
Cependant, cela fait maintenant plus d'un mois que le baril est descendu en dessous des 110 $ et certaines compagnies telles que notre compagnie nationale devait "en évidence" annuler ses sur-taxes liées à la hausse du pétrole (le mois coulant est arrivé à son terme). Que vont donc nous inventer encore les compagnies aériennes pour augmenter les taxes ? Une Crise financière qui détériore leur actif ??? (avec en plus une hausse du dollars....).
Bref, la crise financière actuelle devient un prétexte pour les compagnies de communiquer et surtout de ne pas rendre compte de certaines "déroutes". Dernier exemple en date, l'excellente communication d'Air France relative à l'arrêt de sa ligne London - Los Angeles...du fait de la crise !!! Faut pas exagérer non plus, depuis le lancement de la ligne (donc bien avant cette crise), les taux de remplissage n'ont jamais été au RDV (moins de 55%)....le prétexte est tout trouvé...et Air France découvre ce que c'est une économie de marché en GB....et à l'instar d'une économie de monopole !
Bref, la crise aura sans doute du bon...pour la communication et pour la hausse des taxes !

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