Varig pourrait être à nouveau mise aux enchères ce soir. Un imbroglio juridique doit d’abord être réglé dans la journée. Les créanciers réunis lundi devaient donner leur feu vert à l'adjudication.
Or, un groupe de créanciers s’est opposé à l’offre de reprise de VarigLog, ancienne filiale de fret de la Varig rachetée l’an dernier par le consortium Volo da Brasil (composé du fonds américain Matlin Patterson et d’investisseurs brésiliens).
Le groupe de créanciers hostile à l’offre de reprise de VarigLog rassemble sous la bannière de l’américain General Electric (GE) les sociétés de leasing qui louent les avions à la Varig. Le refus de ces créanciers «minoritaires» peut déboucher sur la faillite de la compagnie.
Le juge en charge du redressement judiciaire du transporteur a déjà prévenu qu’en cas de demande de mise en faillite par un créancier, il analyserait la requête et pourrait y répondre favorablement. Les compagnies brésiliennes TAM et GOL ont démenti ces dernières heures avoir négocié la reprise de créances de sociétés de leasing, ceci afin que leur concurrente Varig fasse faillite.
Les vols sur Paris pourraient reprendre début août
La justice étudie aujourd’hui le recours de VarigLog ; cette dernière entend réduire le poids des votes des sociétés de leasing, en apportant les preuves que certaines d’entre-elles ont contracté avec des entreprises spécialisées dans le rachat des dettes. Le succès de la démarche de VarigLog permettrait ainsi la nouvelle mise aux enchères de la compagnie ce soir.
Si elle a lieu, l’enchère pourrait réserver quelques surprises. De nouveaux repreneurs pourraient se manifester à côté de VarigLog. Tap Portugal serait intéressée, mais certains observateurs du secteur notent que la compagnie portugaise n’a peut-être pas les moyens de ses ambitions. Les deux transporteurs ont déjà noué des liens par le biais d’un accord de partage de code en novembre 2004.
Cela fait presque un mois maintenant qu’une moitié des vols internationaux et intérieurs de la compagnie brésilienne sont annulés, dont son escale parisienne. Si la prochaine enchère est couronnée de succès, Varig entend reprendre son vol sur Paris dès le 1er août.
Or, un groupe de créanciers s’est opposé à l’offre de reprise de VarigLog, ancienne filiale de fret de la Varig rachetée l’an dernier par le consortium Volo da Brasil (composé du fonds américain Matlin Patterson et d’investisseurs brésiliens).
Le groupe de créanciers hostile à l’offre de reprise de VarigLog rassemble sous la bannière de l’américain General Electric (GE) les sociétés de leasing qui louent les avions à la Varig. Le refus de ces créanciers «minoritaires» peut déboucher sur la faillite de la compagnie.
Le juge en charge du redressement judiciaire du transporteur a déjà prévenu qu’en cas de demande de mise en faillite par un créancier, il analyserait la requête et pourrait y répondre favorablement. Les compagnies brésiliennes TAM et GOL ont démenti ces dernières heures avoir négocié la reprise de créances de sociétés de leasing, ceci afin que leur concurrente Varig fasse faillite.
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