Vue du siège passager, la nouvelle Alitalia ressemblera comme deux gouttes de Canada Dry à l’ancienne : mêmes couleurs, mêmes avions, mêmes uniformes... mais c'est pas la même compagnie !
La nuit dernière, les inspecteurs de l’Enac (la DGAC italienne) ont inspecté les avions de la nouvelle Alitalia qui se devait d’obtenir une nouvelle licence avant de commencer à opérer.
Mais tout reste à faire sur l’organisation des équipes, la fusion entre les employés de l’ex Alitalia et ceux d’Air One, habitués à être des concurrents jusqu’à présent.
A l’étranger, tous les employés escale, cargo et ville ont été licenciés. En France par exemple, ces derniers jour sont été pilotés par le directeur général, le directeur financier et le DRH, selon un ex-employé.
« Le plus urgent était de recruter une équipe à l’escale, après, pour le commercial, cela se fera dans un deuxième temps ». Impossible de vérifier où en est le recrutement, les téléphones d’Alitalia France étaient hier sur répondeur…
Mais tout reste à faire sur l’organisation des équipes, la fusion entre les employés de l’ex Alitalia et ceux d’Air One, habitués à être des concurrents jusqu’à présent.
A l’étranger, tous les employés escale, cargo et ville ont été licenciés. En France par exemple, ces derniers jour sont été pilotés par le directeur général, le directeur financier et le DRH, selon un ex-employé.
« Le plus urgent était de recruter une équipe à l’escale, après, pour le commercial, cela se fera dans un deuxième temps ». Impossible de vérifier où en est le recrutement, les téléphones d’Alitalia France étaient hier sur répondeur…
Jusqu’à la fin 2010 pour atteindre un équilibre opérationnel
Autres articles
Vue du siège passager, la nouvelle Alitalia ressemblera comme deux gouttes d’eau à l’ancienne. Mêmes couleurs, mêmes avions, mêmes uniformes, la nouvelle Alitalia lancée par la Cai sur les cendres de l‘ancienne n’aura rien de déroutant sauf, peut-être, l’absolue nécessité de fonctionner selon un schéma normal d’entreprise.
Le consortium d’hommes d’affaires italiens adossé à Air France-KLM, actionnaire à hauteur de 25% et partenaire industriel, se donne jusqu’à la fin 2010 pour atteindre un équilibre opérationnel.
Ces actionnaires sont astreints à ne revendre qu’à des intérêts italiens leur participation Alitalia pendant une période de quatre ans.
Par la suite, Air France-KLM pourrait décider de monter sa participation pour asseoir davantage son contrôle du marché italien.
Après une année de rebondissements les plus improbables les uns que les autres, employés et passagers seront soulagés de trouver à nouveau un vrai pilote dans l’avion et une entreprise digne de ce nom.
Le consortium d’hommes d’affaires italiens adossé à Air France-KLM, actionnaire à hauteur de 25% et partenaire industriel, se donne jusqu’à la fin 2010 pour atteindre un équilibre opérationnel.
Ces actionnaires sont astreints à ne revendre qu’à des intérêts italiens leur participation Alitalia pendant une période de quatre ans.
Par la suite, Air France-KLM pourrait décider de monter sa participation pour asseoir davantage son contrôle du marché italien.
Après une année de rebondissements les plus improbables les uns que les autres, employés et passagers seront soulagés de trouver à nouveau un vrai pilote dans l’avion et une entreprise digne de ce nom.
34 destinations européennes et 13 long courrier
D’après l’administrateur judiciaire qui a suivi la compagnie jusqu’à son rachat par Cai en décembre dernier, le dernier exercice de feu-Alitalia se soldera par une perte d’au moins un milliard d’euros pour un chiffre d’affaires de 3,7 milliards. Un gâchis que le contribuable italien devra éponger...
La nouvelle Alitalia décolle donc avec une flotte de 148 appareils et 12 500 employés. Son réseau sera composé de 70 destinations dont 23 en Italie mais la fusion AZ et Air One lui redonne le contrôle de plus de 50% du marché domestique.
Pour éviter de se mettre à dos l’Italie du Nord en favorisant le hub de Rome au détriment de Milan, la compagnie mettrait l’accent sur plusieurs plates-formes de correspondance.
Rome et Milan à parts égales, mais aussi Venise, Turin ou encore Naples. Le réseau européen devrait compter 34 destinations et le long courrier 13 destinations dont New York, Sao Paulo et Tokyo au départ de Milan.
La nouvelle Alitalia décolle donc avec une flotte de 148 appareils et 12 500 employés. Son réseau sera composé de 70 destinations dont 23 en Italie mais la fusion AZ et Air One lui redonne le contrôle de plus de 50% du marché domestique.
Pour éviter de se mettre à dos l’Italie du Nord en favorisant le hub de Rome au détriment de Milan, la compagnie mettrait l’accent sur plusieurs plates-formes de correspondance.
Rome et Milan à parts égales, mais aussi Venise, Turin ou encore Naples. Le réseau européen devrait compter 34 destinations et le long courrier 13 destinations dont New York, Sao Paulo et Tokyo au départ de Milan.
