Cette proposition comporte deux volets financiers. Elle prévoit le lancement d’une offre publique d’échange d’actions Alitalia en actions Air France-KLM ainsi qu’une offre publique d’achat sur les obligations convertibles en actions Alitalia.
L’offre publique d’échange d’actions - 1 action AF-KL pour 160 actions Alitalia valorise la compagnie italienne à 138 millions d’euros tandis que le rachat des obligations nécessitera un investissement de 608 millions d’euros pour le groupe franco-néerlandais.
L’acquéreur s’engage également à investir un million d’euros pour recapitaliser la compagnie pendant la phase de restructuration qui suivra le rachat. Et les choses devront aller vite puisque des profits opérationnels sont attendus dès 2009.
Sur la restructuration d’Alitalia on sait déjà la volonté des acquéreurs de fermer le hub de Milan Malpensa. Au total, 1600 emplois sur les 11 200 que compte Alitalia seraient menacés.
L’offre publique d’échange d’actions - 1 action AF-KL pour 160 actions Alitalia valorise la compagnie italienne à 138 millions d’euros tandis que le rachat des obligations nécessitera un investissement de 608 millions d’euros pour le groupe franco-néerlandais.
L’acquéreur s’engage également à investir un million d’euros pour recapitaliser la compagnie pendant la phase de restructuration qui suivra le rachat. Et les choses devront aller vite puisque des profits opérationnels sont attendus dès 2009.
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Sort incertain pour la filiale AZ Servizi
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Quant à la reprise de la filiale AZ Servizi souhaitée par Mauritio Prato l'actuel PDG de la compagnie italienne et dont AF-KL ne voulait pas pas au début des négociations, son sort et celui de ses 8 300 employés reste incertain.
La proposition est conditionnée à un certain nombre d'approbations. D'abord celui des syndicats italiens. On devrait en savoir plus sur la position de ces derniers dans les heures qui viennent.
L’offre d’achat devra encore être approuvée par le ministère des finances actuel puis par le gouvernement italien qui sortira des élections de la mi-avril, et par les autorités de la concurrence.
Air France-KLM s’attend à une réponse définitive d’ici à la fin du premier semestre. Le temps presse pour Alitalia qui continue de perdre un million d’euros par jour.
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L’offre d’achat devra encore être approuvée par le ministère des finances actuel puis par le gouvernement italien qui sortira des élections de la mi-avril, et par les autorités de la concurrence.
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