Selon le directeur financier de TUI Europe, Will Waggot, « il est très dur de faire de l’argent en agence à Londres et sa région.» Thomson/TUI compte fermer plus de 100 agences cette année.
Dans sa dernière édition du 31 mars dernier, le Travel Trade Gazette (TTG) posait clairement le problème : la fermeture par Thomson de 300 points de vente dans les cinq prochaines année augure-t-elle la future tendance ? Car n’oublions pas que nos voisins britanniques ont démarré la commission réduite (1 %) depuis le 29 août dernier.
Si l’on résonne réseau, il y a de quoi s’inquiéter si l’on regarde l’exemple anglais. Car pour Thomson/TUI, 300 agences, c’est plus du 1/3 de ses effectifs (821 pts de vente) qui va disparaître et avec lui plus de mille emplois. Après la course au regroupement et aux alliances stratégiques qui furent la règle depuis le début du millénaire, 5 ans après, machine arrière toute.
Internet moins cher
C’est principalement le sud de l’Angleterre qui sera le plus touché par les fermetures. Selon la fédération des petites entreprises (FSB) la première responsable incriminée est la hausse spectaculaire des loyers. La Fédération s’attend à une hausse de plus de 15 %.
« Pour certaines petites agences, ces coûts supplémentaires ne pourront jamais être absorbés » explique Roger Culcheth son président. Mais si les taxes explosent outre-manche, la véritable raison est peut être à chercher ailleurs.
« Le sud de l’Angleterre est l’endroit où les loyers et charges sont les plus élevés. C’est aussi la région d’Angleterre ou l’utilisation d’Internet est la plus grande » explique Peter Rothwell le chief executive de TUI pour l’Europe du Nord. Et de préciser que malgré cela, les réservations ne devraient pas en être affectées…grâce au net.
Présence en ville réduite
« Aujourd’hui, 23 % de nos réservations se font désormais en ligne et le gros volume est fait sur des vols secs. L’an dernier à pareille époque, nous en étions à seulement 15 %. » Et selon le patron de TUI pour l’Europe, le niveau des ventes Internet serait équivalent à ceux effectué via les 2 grands réseaux : First Choice et Thomas Cook. « Cela ne sert a rien de faire de la garniture. »
Plus d’une centaine d’agences devraient donc disparaître cette année. Les premières concernées seront dans les villes secondaires et dans celles où Thomson en possède au moins une. Le directeur financier de TUI Europe, Will Waggot admettait d’ailleurs qu’il « était très dur de faire de l’argent en agence à Londres et sa région. »
80 agences Thomas Cook menacées
« Nous ne descendrons pas en dessous de 500 agences en propre. Mais ces 500 agences n’auront plus rien à voir avec celles d’aujourd ’hui » continue Peter Rothwell. Mais le dernier mot revient au financier. « Ce sont les critères de rentabilité qui trancheront au final. »
Sale temps vraiment pour les agences en propre des réseaux britanniques. Car toujours selon TTG, 80 agences Thomas Cook seraient également sur la sellette. Ce phénomène est il transposable « over the Channel », nous le saurons dans les prochains mois.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Si l’on résonne réseau, il y a de quoi s’inquiéter si l’on regarde l’exemple anglais. Car pour Thomson/TUI, 300 agences, c’est plus du 1/3 de ses effectifs (821 pts de vente) qui va disparaître et avec lui plus de mille emplois. Après la course au regroupement et aux alliances stratégiques qui furent la règle depuis le début du millénaire, 5 ans après, machine arrière toute.
Internet moins cher
C’est principalement le sud de l’Angleterre qui sera le plus touché par les fermetures. Selon la fédération des petites entreprises (FSB) la première responsable incriminée est la hausse spectaculaire des loyers. La Fédération s’attend à une hausse de plus de 15 %.
« Pour certaines petites agences, ces coûts supplémentaires ne pourront jamais être absorbés » explique Roger Culcheth son président. Mais si les taxes explosent outre-manche, la véritable raison est peut être à chercher ailleurs.
« Le sud de l’Angleterre est l’endroit où les loyers et charges sont les plus élevés. C’est aussi la région d’Angleterre ou l’utilisation d’Internet est la plus grande » explique Peter Rothwell le chief executive de TUI pour l’Europe du Nord. Et de préciser que malgré cela, les réservations ne devraient pas en être affectées…grâce au net.
Présence en ville réduite
« Aujourd’hui, 23 % de nos réservations se font désormais en ligne et le gros volume est fait sur des vols secs. L’an dernier à pareille époque, nous en étions à seulement 15 %. » Et selon le patron de TUI pour l’Europe, le niveau des ventes Internet serait équivalent à ceux effectué via les 2 grands réseaux : First Choice et Thomas Cook. « Cela ne sert a rien de faire de la garniture. »
Plus d’une centaine d’agences devraient donc disparaître cette année. Les premières concernées seront dans les villes secondaires et dans celles où Thomson en possède au moins une. Le directeur financier de TUI Europe, Will Waggot admettait d’ailleurs qu’il « était très dur de faire de l’argent en agence à Londres et sa région. »
80 agences Thomas Cook menacées
« Nous ne descendrons pas en dessous de 500 agences en propre. Mais ces 500 agences n’auront plus rien à voir avec celles d’aujourd ’hui » continue Peter Rothwell. Mais le dernier mot revient au financier. « Ce sont les critères de rentabilité qui trancheront au final. »
Sale temps vraiment pour les agences en propre des réseaux britanniques. Car toujours selon TTG, 80 agences Thomas Cook seraient également sur la sellette. Ce phénomène est il transposable « over the Channel », nous le saurons dans les prochains mois.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
