Boeing a réunit une équipe d'experts de Seattle, hier mercredi à Paris, dans le cadre d'un atelier d'une demi-journée. Objectif, aborder les enjeux actuels et futurs de l'environnement dans l'aéronautique. Au sommaire notamment : le bruit, la gestion du trafic aérien ou encore le recyclage. Sans oublier bien sûr les émissions de dioxyde de carbone (CO²), à l’origine du réchauffement de la planète.
L’industrie aéronautique compte aujourd’hui pour 1,5% (au minimum) des rejets de CO² dans l’atmosphère. Cette part devrait toutefois augmenter, le trafic aérien progressant de 5% par an, selon l’OACI. Confronté à la fois aux menaces de dérapage du prix du kérosène, et à la prise de conscience croissante des questions environnementales par les populations, le secteur s’emploie depuis longtemps à améliorer les performances des appareils.
Un Boeing 767-200 consomme ainsi trois fois moins qu’un B707-320. Le premier appareil émet environ 25 décibels de moins que le second. «Chaque génération d'avion a apporté des progrès en terme de pollution et de bruit» a rappelé Billy M. Glover, directeur de l’environnement chez Boeing Commercial Airplanes, lequel a insisté sur les considérations environnementales ayant guidé la conception des futurs B787 Dreamliner et B747-8.
L’industrie aéronautique compte aujourd’hui pour 1,5% (au minimum) des rejets de CO² dans l’atmosphère. Cette part devrait toutefois augmenter, le trafic aérien progressant de 5% par an, selon l’OACI. Confronté à la fois aux menaces de dérapage du prix du kérosène, et à la prise de conscience croissante des questions environnementales par les populations, le secteur s’emploie depuis longtemps à améliorer les performances des appareils.
Un Boeing 767-200 consomme ainsi trois fois moins qu’un B707-320. Le premier appareil émet environ 25 décibels de moins que le second. «Chaque génération d'avion a apporté des progrès en terme de pollution et de bruit» a rappelé Billy M. Glover, directeur de l’environnement chez Boeing Commercial Airplanes, lequel a insisté sur les considérations environnementales ayant guidé la conception des futurs B787 Dreamliner et B747-8.
B787 Dreamliner pour 50% en composite
Les B 787 et B 747-8 rejetteront respectivement 20% et 15% de CO² de moins qu’un B767 et B 747-400, et réduiront les volumes sonores de 60% et 30%. Outre son aérodynamisme, le B787 – dont la production commence début juillet et qui effectuera son premier vol à la fin de l'été - est surtout plus léger (il est construit à 50% en composite contre 11% pour le B777), ce qui induit une moindre consommation de kérosène.
A l’instar d’Airbus, Boeing travaille dans le même temps sur les nouveaux carburants, synthétiques et bios, moins polluants et qui permettent ainsi de réduire aussi les émissions de CO². Le constructeur aéronautique américain recommande notamment la transformation de Biodiesel en Biojet Fuel pouvant supporter les basses températures.
Boeing recommande un carburant tiré du soja, et mieux encore d'algues produites en aquaculture. Un mélange de Biojet (jusqu’à 50%) avec du kérosène aurait le mérite de pouvoir être utilisé par les appareils volant déjà aujourd'hui.
Autres améliorations à même de réduire la consommation de kérosène : les moteurs plus performants et des «winglets» au bout des ailles des appareils. Les compagnies préconisent aussi la «descente en continu» des appareils, plus tardive et permettant là encore d’économiser du carburant. Une contrainte tout de même (de taille), celle de dépendre de nécessaires adaptations du contrôle aérien en Europe.
A l’instar d’Airbus, Boeing travaille dans le même temps sur les nouveaux carburants, synthétiques et bios, moins polluants et qui permettent ainsi de réduire aussi les émissions de CO². Le constructeur aéronautique américain recommande notamment la transformation de Biodiesel en Biojet Fuel pouvant supporter les basses températures.
Boeing recommande un carburant tiré du soja, et mieux encore d'algues produites en aquaculture. Un mélange de Biojet (jusqu’à 50%) avec du kérosène aurait le mérite de pouvoir être utilisé par les appareils volant déjà aujourd'hui.
Autres améliorations à même de réduire la consommation de kérosène : les moteurs plus performants et des «winglets» au bout des ailles des appareils. Les compagnies préconisent aussi la «descente en continu» des appareils, plus tardive et permettant là encore d’économiser du carburant. Une contrainte tout de même (de taille), celle de dépendre de nécessaires adaptations du contrôle aérien en Europe.