"La Sncf se porte bien et vous aussi, explique Guillaume Pépy, qui rappelle qu'en 2004 le chiffre d'affaires a augmenté de 7% et celui des agences de voyages qui vendent de la billetterie, de 7,6%, avec également une augmentation de la part de marché du TGV de 4%.
Guillaume Pépy, directeur général de la Sncf
L'entreprise publique a réalisé des "bénéfices substantiels en 2004" et a prévu 120 Mie de résultats pour 2005. "En 6 ans, rappelle-t-il, le CA de la Sncf a augmenté de 46%, et c'est un évènement sans précédent."
120 Mie de résultats prévus pour 2005
On pourrait croire que la vente de billets sur internet qui a littéralement explosé avec un doublement du volume en 2004, s'est faite faite au détriment des agences. "Pas du tout, ajoute-t-il. La part de marché des agences est remarquablement stable en volume depuis plusieurs années."
En effet, le développement des ventes en ligne a plutôt pénalisé les ventes en gare et dans les boutiques (environ 370) Sncf. Résultat : la Sncf va se serrer la ceinture avec 400 suppressions d'emplois de commerciaux prévues dans les gares et la fermeture de 37 boutiques.
Aujourd'hui les ventes de billetterie train en agences de voyages représentent un volume d'affaires d'1 milliard d'euros. Un chiffre que Guillaume Pépy souhaiterait encore voir grossir.
"Notre modèle de croissance doit s'appuyer sur les agences business et loisir. Nous avons la conviction que le modèle de la commission est un élément structurant et pérenne, même si cela ne veut pas dire qu'il sera valable ad vitam aeternam..."
Une certitude : la commission Sncf ne sera pas remise en question de sitôt. Sauf si sa suppression dans l'aérien devait changer fondamentalement le prix pour le client. "Dans ce cas là nous devrions réagir. On y sera attentif..."
Mais si pour les agences business les ventes sont plus que satisfaisantes, elles laissent à désirer côté loisirs. "Ces agences ne s'intéressent pas suffisamment aux produits que nous avons monté avec la Commission Fer, alors qu'ils représentent un fort potentiel et un fort panier moyen.
Aujourd'hui seulement une centaine de sites vendent de la billetterie train en ligne, soit à peine 2% du volume total (20%) écoulé par les distributeurs. Un chiffre qui doit évoluer selon Guillaume Pépy qui se dit prêt à rediscuter des conditions et des tarifs de la mise en place de RAVEL... sans aller toutefois jusqu'à la gratuité.
200 nouvelles rames duplex en service d'ici fin 2005
En effet, la Sncf qui caracole sur la Grande vitesse, s'attend de nouveau à des croissances à 2 chiffres pour 2005. Après les +15% de l'Eurostar en 2004, on table cette année sur +12%. Des volumes qui devraient être dopés avec l'arrivée du TGV Est en 2007 et des innovations technologiques à court et à moyen terme.
Par exemple, la possibilité pour le client d'imprimer le billet vendu par l'agence ou encore de le retirer en gare dans les bornes Sncf, dont une nouvelle génération (1 200 automates) verra le jour d'ici quelques mois. A noter également que 200 nouvelles rames duplex seront mises en service d'ici la fin de l'année soit un total de 400 TGV.
La Sncf persuadée que d'ici 2010 la concurrence TGV existera en France, met les bouchées doubles, avec la priorité à l'innovation et la volonté de porter le succès TGV au niveau européen. Voire de créer une alliance ferroviaire sur le modèle de celles aériennes (RailTeam).
Il restera au transporteur à démontrer qu'il ne se paye pas de mots... En effet, le souvenir récent de 2 pannes informatiques (LIRE) où l'entreprise n'avait pas eu un mot pour les agences de voyage (pourtant appelées à la rescousse pour les remboursements) dans sa communication démontre que la Sncf a tendance à la jouer un peu "perso"...
Jean DA LUZ à Beijing (Chine) - redaction@tourmag.com
120 Mie de résultats prévus pour 2005
On pourrait croire que la vente de billets sur internet qui a littéralement explosé avec un doublement du volume en 2004, s'est faite faite au détriment des agences. "Pas du tout, ajoute-t-il. La part de marché des agences est remarquablement stable en volume depuis plusieurs années."
En effet, le développement des ventes en ligne a plutôt pénalisé les ventes en gare et dans les boutiques (environ 370) Sncf. Résultat : la Sncf va se serrer la ceinture avec 400 suppressions d'emplois de commerciaux prévues dans les gares et la fermeture de 37 boutiques.
Aujourd'hui les ventes de billetterie train en agences de voyages représentent un volume d'affaires d'1 milliard d'euros. Un chiffre que Guillaume Pépy souhaiterait encore voir grossir.
"Notre modèle de croissance doit s'appuyer sur les agences business et loisir. Nous avons la conviction que le modèle de la commission est un élément structurant et pérenne, même si cela ne veut pas dire qu'il sera valable ad vitam aeternam..."
Une certitude : la commission Sncf ne sera pas remise en question de sitôt. Sauf si sa suppression dans l'aérien devait changer fondamentalement le prix pour le client. "Dans ce cas là nous devrions réagir. On y sera attentif..."
Mais si pour les agences business les ventes sont plus que satisfaisantes, elles laissent à désirer côté loisirs. "Ces agences ne s'intéressent pas suffisamment aux produits que nous avons monté avec la Commission Fer, alors qu'ils représentent un fort potentiel et un fort panier moyen.
Aujourd'hui seulement une centaine de sites vendent de la billetterie train en ligne, soit à peine 2% du volume total (20%) écoulé par les distributeurs. Un chiffre qui doit évoluer selon Guillaume Pépy qui se dit prêt à rediscuter des conditions et des tarifs de la mise en place de RAVEL... sans aller toutefois jusqu'à la gratuité.
200 nouvelles rames duplex en service d'ici fin 2005
En effet, la Sncf qui caracole sur la Grande vitesse, s'attend de nouveau à des croissances à 2 chiffres pour 2005. Après les +15% de l'Eurostar en 2004, on table cette année sur +12%. Des volumes qui devraient être dopés avec l'arrivée du TGV Est en 2007 et des innovations technologiques à court et à moyen terme.
Par exemple, la possibilité pour le client d'imprimer le billet vendu par l'agence ou encore de le retirer en gare dans les bornes Sncf, dont une nouvelle génération (1 200 automates) verra le jour d'ici quelques mois. A noter également que 200 nouvelles rames duplex seront mises en service d'ici la fin de l'année soit un total de 400 TGV.
La Sncf persuadée que d'ici 2010 la concurrence TGV existera en France, met les bouchées doubles, avec la priorité à l'innovation et la volonté de porter le succès TGV au niveau européen. Voire de créer une alliance ferroviaire sur le modèle de celles aériennes (RailTeam).
Il restera au transporteur à démontrer qu'il ne se paye pas de mots... En effet, le souvenir récent de 2 pannes informatiques (LIRE) où l'entreprise n'avait pas eu un mot pour les agences de voyage (pourtant appelées à la rescousse pour les remboursements) dans sa communication démontre que la Sncf a tendance à la jouer un peu "perso"...
Jean DA LUZ à Beijing (Chine) - redaction@tourmag.com
