
« Corsairfly a connu deux années difficiles. 2007 sera une année de transition et 2008 celle d’un retour à une situation positive ». Christophe Leloup, son directeur commercial depuis octobre dernier, se montre optimiste.
Avec l’arrivée en novembre du sixième et dernier Boeing 747-400 dans la flotte, l’absence de cas de chikungunya à la Réunion cet hiver et le repli des cours du pétrole, la filiale aérienne du groupe Nouvelles Frontières bénéficie désormais d’un environnement favorable.
L’heure est aujourd’hui à la relance, campagnes de pub à l’appui (*). Les tendances sur les trois premières semaines de vente 2007 témoignent de ce vent porteur, soit une hausse de 15% (en pax) sur les Antilles et 25% sur la Réunion.
« La nouvelle desserte de l’île Maurice connaît un excellent taux de remplissage, soit plus de 90% sur le premier trimestre 2007» note aussi avec satisfaction l’ancien directeur commercial France de Singapore Airlines.
Ile Maurice : 90% de taux de remplissage sur le premier trimestre 2007
Christophe Leloup est revenu sur le bilan 2006 décevant de Corsairfly, laquelle ne fera pas l’économie d’un plan social effectif en avril prochain (211 suppressions de poste prévues, peut-être un peu moins).
La chute du trafic a été sévère sur la Réunion (- 16,5%) alors que la forte reprise au dernier trimestre (+ 9%) lui a permis d’afficher une légère croissance sur les Antilles (+ 2%).
Avec l’arrivée en novembre du sixième et dernier Boeing 747-400 dans la flotte, l’absence de cas de chikungunya à la Réunion cet hiver et le repli des cours du pétrole, la filiale aérienne du groupe Nouvelles Frontières bénéficie désormais d’un environnement favorable.
L’heure est aujourd’hui à la relance, campagnes de pub à l’appui (*). Les tendances sur les trois premières semaines de vente 2007 témoignent de ce vent porteur, soit une hausse de 15% (en pax) sur les Antilles et 25% sur la Réunion.
« La nouvelle desserte de l’île Maurice connaît un excellent taux de remplissage, soit plus de 90% sur le premier trimestre 2007» note aussi avec satisfaction l’ancien directeur commercial France de Singapore Airlines.
Ile Maurice : 90% de taux de remplissage sur le premier trimestre 2007
Christophe Leloup est revenu sur le bilan 2006 décevant de Corsairfly, laquelle ne fera pas l’économie d’un plan social effectif en avril prochain (211 suppressions de poste prévues, peut-être un peu moins).
La chute du trafic a été sévère sur la Réunion (- 16,5%) alors que la forte reprise au dernier trimestre (+ 9%) lui a permis d’afficher une légère croissance sur les Antilles (+ 2%).

Corsairfly a toutefois vu ses parts de marché s’éroder aussi bien sur la Réunion (29%, -3,8%) que sur les Antilles (27%, -2%), ceci au profit respectivement d’Air Austral et d’Air Caraïbes. Or, ces deux axes antillais et réunionnais représentent 70% de ses sièges.
Christophe Leloup insiste dans le même temps sur les améliorations. « Notre taux de ponctualité s’est élevé à 70%, soit une hausse significative de 14% » constate-t-il.
Côté distribution, le tiers de ses ventes est réalisé par NF et les deux autres tiers par le réseau traditionnel des agences de voyages (dont une moitié par l’intermédiaire des TO, lesquels sont nombreux à prendre des blocs-sièges sur ses vols réguliers) ; seules 3% de ses ventes sont réalisées en direct via son site corsairfly.com.
L’avenir de Corsairfly ? La compagnie entend d’abord renforcer ses destinations actuelles. Elle réitère dans le même temps ses demandes de droits de trafic en régulier sur Tel Aviv et Dakar.
Actuellement, la capitale sénégalaise est opérée en charter, de même que Punta Cana commercialisée 100% en package. Le vol affrété représente désormais moins de 10% de l’activité de Corsairfly. Cette dernière le clame haut et fort : elle n’est plus une compagnie charter !
(*) Exemples de prix : les Antilles à 399€ jusqu’à mi-février pour les voyages en mai et juin, la Réunion à 499€ jusqu’à mi-février pour les voyages entre février et juin.
Christophe Leloup insiste dans le même temps sur les améliorations. « Notre taux de ponctualité s’est élevé à 70%, soit une hausse significative de 14% » constate-t-il.
Côté distribution, le tiers de ses ventes est réalisé par NF et les deux autres tiers par le réseau traditionnel des agences de voyages (dont une moitié par l’intermédiaire des TO, lesquels sont nombreux à prendre des blocs-sièges sur ses vols réguliers) ; seules 3% de ses ventes sont réalisées en direct via son site corsairfly.com.
L’avenir de Corsairfly ? La compagnie entend d’abord renforcer ses destinations actuelles. Elle réitère dans le même temps ses demandes de droits de trafic en régulier sur Tel Aviv et Dakar.
Actuellement, la capitale sénégalaise est opérée en charter, de même que Punta Cana commercialisée 100% en package. Le vol affrété représente désormais moins de 10% de l’activité de Corsairfly. Cette dernière le clame haut et fort : elle n’est plus une compagnie charter !
(*) Exemples de prix : les Antilles à 399€ jusqu’à mi-février pour les voyages en mai et juin, la Réunion à 499€ jusqu’à mi-février pour les voyages entre février et juin.