La décision rendue par la cour d'appel de Paris le 24 février 2010, a pointé du doigt la situation de monopole exercé par la SNCF et Expedia au travers de Voyages-sncf.com.
La condamnation du Conseil de la concurrence de février 2009 a ainsi été confirmée.
La SNCF et Expedia écopent respectivement d'une amende de 5 millions d'euros et 500 000 euros.
Pour rappel : c'est en 2002 que Karavel-Promovacances et Lastminute avaient saisi le conseil de la concurrence pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles de la SNCF, de Voyages-sncf.com et d'Expedia.
Fabrice DARIOT , patron de BDV.fr a souhaité réagir à cette condamnation. "Je tenais tout d'abord a souligner le courage des agences en ligne qui se sont lancées dans ce combat et notamment Alain de Mendoça, le PDG de Karavel Promovacances.
La condamnation du Conseil de la concurrence de février 2009 a ainsi été confirmée.
La SNCF et Expedia écopent respectivement d'une amende de 5 millions d'euros et 500 000 euros.
Pour rappel : c'est en 2002 que Karavel-Promovacances et Lastminute avaient saisi le conseil de la concurrence pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles de la SNCF, de Voyages-sncf.com et d'Expedia.
Fabrice DARIOT , patron de BDV.fr a souhaité réagir à cette condamnation. "Je tenais tout d'abord a souligner le courage des agences en ligne qui se sont lancées dans ce combat et notamment Alain de Mendoça, le PDG de Karavel Promovacances.
''Nous n'avons pas les même conditions pour vendre le train''
Dans cette affaire, dès le départ il y a un problème.
Comment une entreprise publique telle que la SNCF, qui s'est constituée un monopole sur le train, avec les deniers du contribuables, et ayant comme garant l'Etat, peut utiliser cette marque pour concurrencer, directement ou indirectement à travers sa filiale Voyages-SNCF.com, le secteur privé ?
Que le site vende du train, bien sûr. Mais pourquoi vendrait-il aussi des vols et des locations ?Et pourquoi utilise-t-il le nom SNCF ? "
Fabrice Dariot évoque également le problème de l'accès de la vente des billets de trains, aux autres agences en ligne.
"De plus de notre côté nous n'avons pas les même conditions pour vendre le train. On ne nous démarche même pas d'ailleurs.
Alors que la SNCF ne se prive pas de faire savoir, et c'est vrai, que le train est plus écologique que l'avion, pourquoi personne ne nous incite davantage à vendre le train, notamment sur le moyen et court courrier ?
Tout ceci est un problème de monopole, et les monopoles ne mènent à rien de bon sur le plan économique."
Comment une entreprise publique telle que la SNCF, qui s'est constituée un monopole sur le train, avec les deniers du contribuables, et ayant comme garant l'Etat, peut utiliser cette marque pour concurrencer, directement ou indirectement à travers sa filiale Voyages-SNCF.com, le secteur privé ?
Que le site vende du train, bien sûr. Mais pourquoi vendrait-il aussi des vols et des locations ?Et pourquoi utilise-t-il le nom SNCF ? "
Fabrice Dariot évoque également le problème de l'accès de la vente des billets de trains, aux autres agences en ligne.
"De plus de notre côté nous n'avons pas les même conditions pour vendre le train. On ne nous démarche même pas d'ailleurs.
Alors que la SNCF ne se prive pas de faire savoir, et c'est vrai, que le train est plus écologique que l'avion, pourquoi personne ne nous incite davantage à vendre le train, notamment sur le moyen et court courrier ?
Tout ceci est un problème de monopole, et les monopoles ne mènent à rien de bon sur le plan économique."