Décidément, le produit croisière joue de malchance sur le marché français. Festival Croisières, numéro 2 français du secteur, a vu ses navires-amiral (Mistral, European Vision et European Stars) saisis (le 1er a été récupéré depuis) le 21 janvier dernier à la demande de ses créanciers.
Le croisiériste italien, dont les 3 dernières unités ont été construites par Alsthom (Chantiers de l'Atlantique), semble en grande difficulté et son image est passablement écornée auprès des professionnels.
Si personne aujourd'hui (et le secteur est bien placé pour le savoir...) n'est à l'abri d'un coup dur, on peut néanmoins reprocher au croisiériste de ne pas avoir joué "cartes sur table" et de laisser planer un flou artistique sur son devenir.
En effet, beaucoup de professionnels ont pris des engagements sur ces bateaux et sont aujourd'hui dans une situation délicate.
Était-ce un hasard si une semaine auparavant Festival annonçait d'excellents résultats pour l'année 2003 ? Certainement pas. On notait d'ailleurs que sa part sur le marché français avait encore reculé.
Un marché où l'augmentation constante de l'offre met à rude épreuve les trésoreries et privilégie la "fuite en avant" avec des remplissages artificiels glanés à coup de réductions spectaculaires et de gratuités à tire-larigot.
Atermoiements, informations distillées au compte goutte... Festival n'a pas joué la transparence loin s'en faut, et c'est l'industrie de la croisière toute entière qui pourrait en pâtir. Dommage, car ce produit s'avère l'un des plus prometteurs et lucratifs pour la Distribution et se positionne comme une véritable alternative à la baisse annoncée des commissions de l'aérien.
Gageons que la Distribution saura trier le bon grain de l'ivraie et que les investissements colossaux de l'industrie de la croisière pour développer le marché français porteront leurs fruits rapidement.
Le croisiériste italien, dont les 3 dernières unités ont été construites par Alsthom (Chantiers de l'Atlantique), semble en grande difficulté et son image est passablement écornée auprès des professionnels.
Si personne aujourd'hui (et le secteur est bien placé pour le savoir...) n'est à l'abri d'un coup dur, on peut néanmoins reprocher au croisiériste de ne pas avoir joué "cartes sur table" et de laisser planer un flou artistique sur son devenir.
En effet, beaucoup de professionnels ont pris des engagements sur ces bateaux et sont aujourd'hui dans une situation délicate.
Était-ce un hasard si une semaine auparavant Festival annonçait d'excellents résultats pour l'année 2003 ? Certainement pas. On notait d'ailleurs que sa part sur le marché français avait encore reculé.
Un marché où l'augmentation constante de l'offre met à rude épreuve les trésoreries et privilégie la "fuite en avant" avec des remplissages artificiels glanés à coup de réductions spectaculaires et de gratuités à tire-larigot.
Atermoiements, informations distillées au compte goutte... Festival n'a pas joué la transparence loin s'en faut, et c'est l'industrie de la croisière toute entière qui pourrait en pâtir. Dommage, car ce produit s'avère l'un des plus prometteurs et lucratifs pour la Distribution et se positionne comme une véritable alternative à la baisse annoncée des commissions de l'aérien.
Gageons que la Distribution saura trier le bon grain de l'ivraie et que les investissements colossaux de l'industrie de la croisière pour développer le marché français porteront leurs fruits rapidement.