
"J'étais loin d'imaginer alors que cette aventure durerait plus d’un quart de siècle de ma vie et embarquerait toute ma famille..." - Crédit photo : Céline Chéa
Chers amis, partenaires et lecteurs,
Tout a commencé en 1998, dans un modeste garage de la rue de la Palud dans le centre de Marseille.
Armé de ma passion pour le journalisme, la technologie et le voyage, j’avais l’ambition de fonder un journal professionnel sur le voyage.
Faute de moyens, j'étais condamné à l'innovation. Mais, ça m'allait bien. D'abord seul, j'ai rapidement été rejoint par Céline et Fabien. J'étais loin d'imaginer alors que cette aventure durerait plus d’un quart de siècle de ma vie et embarquerait toute ma famille.
À l'époque, Internet balbutiait, Google venait de naître, les blogs n'existaient pas, et la presse considérait le numérique comme une mode passagère. Les voyages se préparaient avec des guides papier et des cartes routières impossibles à plier correctement.
Aujourd'hui, en rangeant mon bureau et en feuilletant archives et souvenirs, je mesure le privilège extraordinaire qui a été le mien : transformer ma curiosité pour le monde en métier et parcourir 126 pays sur notre belle planète. Désolé pour le bilan carbone, mais on n'en parlait pas à l'époque… Cqfd !
Tout a commencé en 1998, dans un modeste garage de la rue de la Palud dans le centre de Marseille.
Armé de ma passion pour le journalisme, la technologie et le voyage, j’avais l’ambition de fonder un journal professionnel sur le voyage.
Faute de moyens, j'étais condamné à l'innovation. Mais, ça m'allait bien. D'abord seul, j'ai rapidement été rejoint par Céline et Fabien. J'étais loin d'imaginer alors que cette aventure durerait plus d’un quart de siècle de ma vie et embarquerait toute ma famille.
À l'époque, Internet balbutiait, Google venait de naître, les blogs n'existaient pas, et la presse considérait le numérique comme une mode passagère. Les voyages se préparaient avec des guides papier et des cartes routières impossibles à plier correctement.
Aujourd'hui, en rangeant mon bureau et en feuilletant archives et souvenirs, je mesure le privilège extraordinaire qui a été le mien : transformer ma curiosité pour le monde en métier et parcourir 126 pays sur notre belle planète. Désolé pour le bilan carbone, mais on n'en parlait pas à l'époque… Cqfd !
Les rencontres, âme du voyage
"Il n'y a pas de hasard... il n'y a que des rencontres", disait le poète.
Si vos messages m'ont tant ému, c'est qu'ils m'ont rappelé que le véritable trésor de ces années passées résidait dans les rencontres qu'elles ont rendues possibles.
J'ai aimé d'amour le monde du voyage et tout ce qu'il m'a apporté d'amitiés, de joies, de découvertes et d'aventures. Je me félicite aussi du formidable pari accompli : détrôner les géants aux pieds d'argile qui dominaient l'information de notre industrie.
Nous maintenons aujourd'hui notre leadership, tout en sachant que rien n'est jamais acquis. L'agilité reste notre unique garantie de survie face aux mutations constantes.
Nous avons connu le Web 3.0, la blogosphère, les réseaux sociaux, les vlogs, les influenceurs, le Covid, TikToK et l'intelligence artificielle. What’s next ?
Ces ruptures technologiques et sanitaires nous ont constamment obligés à nous réinventer. Grâce à l'équipe formidable et passionnée qui m'entoure depuis mes débuts, nous avons résisté à chaque vague qui menaçait d'emporter nos certitudes et notre entreprise.
Sans vous tous, partenaires et lecteurs, nous n'y serions pas arrivés !
Si vos messages m'ont tant ému, c'est qu'ils m'ont rappelé que le véritable trésor de ces années passées résidait dans les rencontres qu'elles ont rendues possibles.
J'ai aimé d'amour le monde du voyage et tout ce qu'il m'a apporté d'amitiés, de joies, de découvertes et d'aventures. Je me félicite aussi du formidable pari accompli : détrôner les géants aux pieds d'argile qui dominaient l'information de notre industrie.
Nous maintenons aujourd'hui notre leadership, tout en sachant que rien n'est jamais acquis. L'agilité reste notre unique garantie de survie face aux mutations constantes.
Nous avons connu le Web 3.0, la blogosphère, les réseaux sociaux, les vlogs, les influenceurs, le Covid, TikToK et l'intelligence artificielle. What’s next ?
Ces ruptures technologiques et sanitaires nous ont constamment obligés à nous réinventer. Grâce à l'équipe formidable et passionnée qui m'entoure depuis mes débuts, nous avons résisté à chaque vague qui menaçait d'emporter nos certitudes et notre entreprise.
Sans vous tous, partenaires et lecteurs, nous n'y serions pas arrivés !
Le monde a changé, nous aussi...
Je tiens à remercier tous ceux, nombreux, qui nous accompagnent depuis longtemps et qui ont cru en nous : partenaires de longue date devenus amis, ma formidable Rédaction...
Merci à vous, lecteurs fidèles, qui m'avez suivi de pays en pays, d'innovation en innovation. Votre confiance a été mon moteur.
Nous avons essayé de vous informer en toute indépendance, préférant parfois sacrifier des budgets pub plutôt que de céder aux diktats de certains Groupes.
Nous avons servi au mieux de vos intérêts et défendu sans relâche vos causes, menant tous les combats nécessaires - allant jusqu'à plaider devant les tribunaux pour dénoncer les brebis galeuses. C'est bien connu : toute vérité n'étant pas bonne à dire !
En 26 ans, nous avons vu le monde se transformer. Nous avons documenté l'émergence de destinations confidentielles et la métamorphose d'autres sous l'effet du tourisme de masse. Ensemble, nous avons partagé nos pratiques, promouvant un voyage plus conscient et respectueux des équilibres planétaires.
Je suis particulièrement fier de notre rédaction qui a été parmi les premières à s'engager pour un tourisme durable, bien avant que le terme ne devienne un argument marketing.
Pendant la pandémie, nous avons montré qu'un autre voyage était possible - plus durable, moins frénétique, plus attentif aux populations locales. Notre verticale "Partez en France" a anticipé l'engouement pour le voyage de proximité.
Merci à vous, lecteurs fidèles, qui m'avez suivi de pays en pays, d'innovation en innovation. Votre confiance a été mon moteur.
Nous avons essayé de vous informer en toute indépendance, préférant parfois sacrifier des budgets pub plutôt que de céder aux diktats de certains Groupes.
Nous avons servi au mieux de vos intérêts et défendu sans relâche vos causes, menant tous les combats nécessaires - allant jusqu'à plaider devant les tribunaux pour dénoncer les brebis galeuses. C'est bien connu : toute vérité n'étant pas bonne à dire !
En 26 ans, nous avons vu le monde se transformer. Nous avons documenté l'émergence de destinations confidentielles et la métamorphose d'autres sous l'effet du tourisme de masse. Ensemble, nous avons partagé nos pratiques, promouvant un voyage plus conscient et respectueux des équilibres planétaires.
Je suis particulièrement fier de notre rédaction qui a été parmi les premières à s'engager pour un tourisme durable, bien avant que le terme ne devienne un argument marketing.
Pendant la pandémie, nous avons montré qu'un autre voyage était possible - plus durable, moins frénétique, plus attentif aux populations locales. Notre verticale "Partez en France" a anticipé l'engouement pour le voyage de proximité.
Ce que je garde, ce que je transmets
Ce cheminement professionnel a aussi été personnel. J'ai démarré comme un quadra avide de découvertes spectaculaires et j'achève ce parcours avec la conviction que le voyage le plus précieux est celui qui nous transforme intérieurement.
Dans vos nombreux messages, beaucoup m'interrogent sur "l'après". Que fait un journaliste de voyage à la retraite ? Continue-t-il à parcourir le monde ou pose-t-il définitivement ses valises ?
Je coche la première case et j'ajoute : écrire est la seule chose que je sache faire. Je continuerai à explorer le vaste monde et à rédiger des romans qui nous donneront, à vous comme à moi, l'envie de voyager.
Mes pas me porteront désormais vers des horizons librement choisis - comme le commande ma boussole intérieure - et vous retrouverez encore ma plume de temps à autre dans nos colonnes.
Dans vos nombreux messages, beaucoup m'interrogent sur "l'après". Que fait un journaliste de voyage à la retraite ? Continue-t-il à parcourir le monde ou pose-t-il définitivement ses valises ?
Je coche la première case et j'ajoute : écrire est la seule chose que je sache faire. Je continuerai à explorer le vaste monde et à rédiger des romans qui nous donneront, à vous comme à moi, l'envie de voyager.
Mes pas me porteront désormais vers des horizons librement choisis - comme le commande ma boussole intérieure - et vous retrouverez encore ma plume de temps à autre dans nos colonnes.
La gratitude comme bagage essentiel
Dans un monde saturé de fake news et de deepfakes, la presse professionnelle, aujourd'hui bousculée, retrouvera sa valeur. Elle redeviendra ce "Nord" indispensable pour définir un cap et parvenir à bon port, au-delà des clichés et des apparences.
Si je devais ne retenir qu’un enseignement de ces 26 années, ce serait ce sentiment de gratitude. Gratitude pour le privilège d'avoir découvert tant de beautés, de traditions et d'histoires. Gratitude pour la confiance que vous et mon équipe m'avez accordée.
Et aujourd'hui, une immense reconnaissance pour vos messages qui confirment que ces années d'efforts n’ont pas été vaines. Elles ont porté leurs fruits, créé des liens, inspiré des voyages, transformé des vies.
Alors, du fond du cœur : merci.
Et qui sait ? Peut-être nos chemins se croiseront un jour, quelque part. Seules les montagnes ne se rencontrent pas...
Avec gratitude et émotion,
Votre dévoué Jean da Luz
NB : Et souvenez-vous que sans moyens, il n'est point de liberté d'informer. Nous comptons sur votre soutien et vos abonnements. Indépendance rime avec finance.
Si je devais ne retenir qu’un enseignement de ces 26 années, ce serait ce sentiment de gratitude. Gratitude pour le privilège d'avoir découvert tant de beautés, de traditions et d'histoires. Gratitude pour la confiance que vous et mon équipe m'avez accordée.
Et aujourd'hui, une immense reconnaissance pour vos messages qui confirment que ces années d'efforts n’ont pas été vaines. Elles ont porté leurs fruits, créé des liens, inspiré des voyages, transformé des vies.
Alors, du fond du cœur : merci.
Et qui sait ? Peut-être nos chemins se croiseront un jour, quelque part. Seules les montagnes ne se rencontrent pas...
Avec gratitude et émotion,
Votre dévoué Jean da Luz
NB : Et souvenez-vous que sans moyens, il n'est point de liberté d'informer. Nous comptons sur votre soutien et vos abonnements. Indépendance rime avec finance.