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Air Antilles suspendue du BSP par l’IATA

Une suspension qui s’inscrit dans le cadre de celle du CTA


Air Antilles ne peut plus voler depuis le lundi 8 décembre, ni vendre de billets d’avion, que ce soit au grand public ou aux professionnels du tourisme. À la suite d’un audit, la DGAC a décidé de suspendre le certificat de transporteur aérien de la compagnie. Depuis le 18 décembre, Air Antilles est également suspendue du BSP France par l’IATA.


Rédigé par le Vendredi 19 Décembre 2025

IATA a suspendu Air Antilles du BSP France - depositphotos
IATA a suspendu Air Antilles du BSP France - depositphotos
Le mois de décembre devait être celui des bonnes nouvelles pour Air Antilles. Il s’est transformé en un cauchemar sans fin.

À la suite d’un audit réalisé début décembre, la DGAC a décidé de suspendre le certificat de transporteur aérien de la compagnie, clouant au sol l’ensemble de sa flotte.

L’autorité justifie cette décision par la mise en lumière d’une "défaillance grave et majeure dans la mise en œuvre du système de gestion de la sécurité (SGS) de la compagnie, de nature à remettre en cause la conformité de son organisation aux exigences réglementaires."

Plusieurs postes de cadres n’étaient plus assurés, notamment celui de cadre dirigeant dévolu au directeur général. Samuel Braconnier est en arrêt de travail, et ce pour une longue durée.

Ils ont été pourvus, par des profils expérimentés.

Et comme si le mauvais sort semblait s’acharner sur Air Antilles, depuis le 18 décembre 2025, le transporteur est également suspendu du BSP France par l’IATA.

Air Antilles : le plan d’action à approfondir

"Air Antilles ne participe plus au BSP FRANCE et nous vous demandons de ne plus émettre de billets, de documents électroniques divers (EMD) et de remboursements pour le compte de la compagnie aérienne.

Vous devez calculer le montant correct à payer au
BSP de l’IATA en déduisant les factures exigibles (billets en attente de règlement et futurs, EMD et remboursements) relatives à Air Antilles de vos analyses de facturation BSP (veuillez vous référer au rapport de ventes BSP «Agent Remittance Details» ou «Agent Billing Details»)," précise le communiqué de l’instance.

A lire : Air Antilles ne peut plus voler... jusqu'à quand ?

Une décision logique, qui s’inscrit dans le cadre de la suspension du CTA, obligeant la compagnie à ne plus commercialiser aucun billet.

D’autant que le transporteur doit désormais s’atteler à la reprotection de l’ensemble des clients des agences de voyages, sur des vols opérés par ses concurrentes, lesquelles n’ont pas manqué d’en profiter pour augmenter leurs tarifs.

Depuis le 8 décembre et la décision de la DGAC, la direction d’Air Antilles travaille à rétablir la situation.

L’actionnariat a alors nommé, comme nous vous le révélions, Amine Tadjadit au poste de directeur général délégué. Il occupait encore, en début d’année, la fonction de directeur général d’Ewa Air, une compagnie aérienne basée à Mayotte.

De plus un responsable du maintien de la navigabilité a aussi été nommé.

Air Antilles sous "une pression économique importante"

Un plan d’action a été soumis à l’autorité française, qui a déjà rendu, en cette fin de semaine, un premier retour jugé non concluant. Plusieurs points doivent encore être approfondis et, à ce stade, la reprise des vols n’est pas à l’ordre du jour.

A lire : Air Antilles : l'intersyndicale tire la sonnette d'alarme !

Sans rentrée d’argent et avec des finances déjà fragilisées, les jours d’Air Antilles semblent comptés dans une telle situation.

"La récupération du CTA interviendra après validation du plan d’actions par l’Autorité, puis après sa mise en œuvre effective. Cette phase fera l’objet d’un suivi et d’évaluations, avec la possibilité d’ajustements si nécessaire.

Le cadre réglementaire prévoit un délai d’environ un mois pour se remettre en conformité.

Dans ce contexte, la remise en vol des avions dépendra du respect de ce calendrier.

Par ailleurs, la licence d’exploitation arrive à échéance le 31 janvier 2026, et l’activité est traditionnellement plus forte en fin d’année qu’au mois de janvier, ce qui exerce une pression économique importante,
" nous a commenté Amine Tadjadit.

Il appartient désormais à la compagnie de trouver rapidement une porte de sortie, sous peine de voir la situation se dégrader et d’entraîner la chute de l’entreprise.

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