En même temps que son fondateur, Eric Koury, ce n'est sans doute pas une coincidence, voici qu'Air Antilles défraye à nouveau la chronique.
Depuis la reprise de la compagnie, en septembre 2022, les tensions sociales avaient disparu, laissant la nouvelle direction travailler sereinement pour faire redécoller ses avions.
Sauf que depuis quelques mois, à mesure des sursis accordés par la DGAC concernant la licence de transporteur et des spéculations sur l'avenir économique de l'entreprise... les relations entre les salariés et le management se sont de nouveau tendues.
Face au flou d'un avenir de plus en plus imprévisible, l'intersyndicale d'Air Antilles a décidé de tirer la sonnette d'alarme.
Dans un communiqué, le SNPL France ALPA, SNPNC/FO et l'UNSA Aérien expliquent avoir "multiplié les alertes concernant la situation critique de notre compagnie aérienne SEML Air Antilles.
Malgré nos courriers et nos rencontres, aucune décision concrète n’a été prise pour arrêter la dégradation de l’exploitation. Nos dernières demandes d’une nouvelle rencontre restent lettres mortes."
Depuis la reprise de la compagnie, en septembre 2022, les tensions sociales avaient disparu, laissant la nouvelle direction travailler sereinement pour faire redécoller ses avions.
Sauf que depuis quelques mois, à mesure des sursis accordés par la DGAC concernant la licence de transporteur et des spéculations sur l'avenir économique de l'entreprise... les relations entre les salariés et le management se sont de nouveau tendues.
Face au flou d'un avenir de plus en plus imprévisible, l'intersyndicale d'Air Antilles a décidé de tirer la sonnette d'alarme.
Dans un communiqué, le SNPL France ALPA, SNPNC/FO et l'UNSA Aérien expliquent avoir "multiplié les alertes concernant la situation critique de notre compagnie aérienne SEML Air Antilles.
Malgré nos courriers et nos rencontres, aucune décision concrète n’a été prise pour arrêter la dégradation de l’exploitation. Nos dernières demandes d’une nouvelle rencontre restent lettres mortes."
Air Antilles : l'intersyndicale menace de poursuites judiciaires ou d'une grève !
Si la direction assure que le lien n'a jamais été rompu et que le dialogue est maintenu entre les différentes parties, depuis le renouvellement de la licence, l'équipe dirigeante s'est montrée très discrète, malgré nos sollicitations.
L'intersyndicale dénonce les choix d’une gouvernance inexpérimentée qui ont plongé la compagnie dans "une crise profonde."
D'ailleurs, durant l'été, des tractations ont eu lieu pour changer la tête pensante du transporteur.
Un nouveau directeur général devait épauler Samuel Braconnier, afin de redresser activement les comptes d'une entreprise à la dérive, tout en apportant des fonds supplémentaires.
Finalement, ce changement n'aura pas lieu, sans qu’aucune explication ne soit donnée.
Les représentants des salariés dénoncent des "annulations de vols, passagers livrés à eux-mêmes sans information, salariés épuisés, sous-effectifs chroniques et pressions de l’encadrement.
Nous refusons que cette dérive perdure plus longtemps."
L'intersyndicale dénonce les choix d’une gouvernance inexpérimentée qui ont plongé la compagnie dans "une crise profonde."
D'ailleurs, durant l'été, des tractations ont eu lieu pour changer la tête pensante du transporteur.
Un nouveau directeur général devait épauler Samuel Braconnier, afin de redresser activement les comptes d'une entreprise à la dérive, tout en apportant des fonds supplémentaires.
Finalement, ce changement n'aura pas lieu, sans qu’aucune explication ne soit donnée.
Les représentants des salariés dénoncent des "annulations de vols, passagers livrés à eux-mêmes sans information, salariés épuisés, sous-effectifs chroniques et pressions de l’encadrement.
Nous refusons que cette dérive perdure plus longtemps."
Air Antilles : des discussions avec des investisseurs
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Air Antilles voit sa licence prolongée et lance une nouvelle ligne
Face au mutisme, ils s'interrogent sur les suites à donner à cette colère sociale : faudra-t-il emprunter la voie juridique ou celle de la grève pour faire bouger la direction ?
Pour l'heure, la porte de l'intersyndicale reste ouverte, et les syndicats tentent de rassurer les investisseurs intéressés par Air Antilles, affirmant qu'ils ne feront aucun obstacle à un projet pérenne, aussi bien pour les salariés que pour les passagers.
Début octobre, pourtant, l'actionnaire a tenté de rassurer les troupes.
Faute d'annoncer le nom d'un repreneur, la Collectivité de Saint-Martin a voté une subvention de 3 millions d’euros pour soutenir les comptes de la compagnie.
Cette manne devait permettre "la mise en œuvre de ses projets structurants, développer son réseau de destinations et consolider son modèle économique. La phase qui s’ouvre devra permettre de faire de cet outil de transport un projet collectif à l’ensemble des îles françaises."
Fin janvier 2026, la licence de transporteur expirera. Si aucun nouvel investisseur n'arrive d'ici là, alors l'avenir même de la livrée verte pourrait être grandement hypothéqué.
C'est en quelque sorte le renouvellement de la dernière chance accordée par le ministre des Transports.
D'après nos informations, des discussions sont toujours en cours avec des entreprises et des collectivités intéressées. Ce communiqué de l'intersyndicale n'arrive clairement pas au meilleur des moments.
Pour l'heure, la porte de l'intersyndicale reste ouverte, et les syndicats tentent de rassurer les investisseurs intéressés par Air Antilles, affirmant qu'ils ne feront aucun obstacle à un projet pérenne, aussi bien pour les salariés que pour les passagers.
Début octobre, pourtant, l'actionnaire a tenté de rassurer les troupes.
Faute d'annoncer le nom d'un repreneur, la Collectivité de Saint-Martin a voté une subvention de 3 millions d’euros pour soutenir les comptes de la compagnie.
Cette manne devait permettre "la mise en œuvre de ses projets structurants, développer son réseau de destinations et consolider son modèle économique. La phase qui s’ouvre devra permettre de faire de cet outil de transport un projet collectif à l’ensemble des îles françaises."
Fin janvier 2026, la licence de transporteur expirera. Si aucun nouvel investisseur n'arrive d'ici là, alors l'avenir même de la livrée verte pourrait être grandement hypothéqué.
C'est en quelque sorte le renouvellement de la dernière chance accordée par le ministre des Transports.
D'après nos informations, des discussions sont toujours en cours avec des entreprises et des collectivités intéressées. Ce communiqué de l'intersyndicale n'arrive clairement pas au meilleur des moments.



















