Dans une lettre ouverte, le SNPL France ALPA (à télécharger en bas d'article) répond à son tour à celle envoyée la veille par Frédéric Gagey, PDG d'Air France.
Yves Deshayes, Président du syndicat répond point par point à son PDG.
Il s'étonne du moyen de communication utilisée : "Sur la forme tout d'abord vous avez souhaité vous adresser à moi par ce biais : cela est étonnant puisque depuis le dépôt de notre préavis, vous ne m'avez jamais contacté directement."
Sur le sujet de la concurrence loyale, le président du SNPL admet que la direction de la compagnie partage les mêmes objectifs, il remet toutefois en cause la méthode utilisée : "Aux discussions de couloir entre collègues de promotion, aux petites arrangements entre amis, nous préférons le débat ouvert", lance-t-il dans sa lettre ouverte.
"(...) Je ne citerai à ce sujet que la récente augmentation de la taxe Chirac ou de la TVA sur les vols intérieurs. Votre silence sur ces sujets lors de votre audition à l'assemblée du 18 septembre 2013 était assourdissant", poursuit-il.
Concernant la loi Dinard, Yves Deshayes précise : "Si nous sommes soucieux comme vous de l'information de nos clients lors d'un conflit social, nous ne pouvons accepter que les compagnies utilisent cette loi pour remplacer les salariés grévistes par des salariés basés dans d'autres pays".
"(...) Sur ce point Monsieur le Président, le Groupe Air France est loin de tout reproche, il a même été un pionner en la matière en remplaçant les pilotes de Cityjet( alors filiale à 100 % d'Air France) par des pilotes de la base de Dublin lors des dernier conflits sociaux."
Yves Deshayes, Président du syndicat répond point par point à son PDG.
Il s'étonne du moyen de communication utilisée : "Sur la forme tout d'abord vous avez souhaité vous adresser à moi par ce biais : cela est étonnant puisque depuis le dépôt de notre préavis, vous ne m'avez jamais contacté directement."
Sur le sujet de la concurrence loyale, le président du SNPL admet que la direction de la compagnie partage les mêmes objectifs, il remet toutefois en cause la méthode utilisée : "Aux discussions de couloir entre collègues de promotion, aux petites arrangements entre amis, nous préférons le débat ouvert", lance-t-il dans sa lettre ouverte.
"(...) Je ne citerai à ce sujet que la récente augmentation de la taxe Chirac ou de la TVA sur les vols intérieurs. Votre silence sur ces sujets lors de votre audition à l'assemblée du 18 septembre 2013 était assourdissant", poursuit-il.
Concernant la loi Dinard, Yves Deshayes précise : "Si nous sommes soucieux comme vous de l'information de nos clients lors d'un conflit social, nous ne pouvons accepter que les compagnies utilisent cette loi pour remplacer les salariés grévistes par des salariés basés dans d'autres pays".
"(...) Sur ce point Monsieur le Président, le Groupe Air France est loin de tout reproche, il a même été un pionner en la matière en remplaçant les pilotes de Cityjet( alors filiale à 100 % d'Air France) par des pilotes de la base de Dublin lors des dernier conflits sociaux."
Enfin, dernier point abordé le redressement d'Air France.
Le président de SNPL rappelle que le syndicat a été le premier à signer Transform 2015, et à signer l'accord bases province.
"Les pilotes d'Air France et le SNPL France ALPA n'ont aucune leçon à recevoir de votre part"
Il conclut "Nous ne laisserons pas distraire par des polémiques stériles et par une guerre de communiqué".
Le président de SNPL rappelle que le syndicat a été le premier à signer Transform 2015, et à signer l'accord bases province.
"Les pilotes d'Air France et le SNPL France ALPA n'ont aucune leçon à recevoir de votre part"
Il conclut "Nous ne laisserons pas distraire par des polémiques stériles et par une guerre de communiqué".
