Karim Hammadache (à gauche) directeur commercial du TO Longs Courriers et Thierry Cellier Directeur général de African Secret à Nairobi, un des réceptifs de Vacances Transat, de Rev'Vacances, de Plein Vent ou de Starter.
TourMaG.com. Que représente Le Kenya dans votre production et comment la crise politique du Kenya s'est-elle traduite dans votre activité ?
Karim Hammadache. Le Kenya représente près de 55 % de notre activité. Avec la Tanzanie cela dépasse les 60 %.
Sur les 7 500 clients traités par notre réceptif African Secret, Longs Courriers a représenté l'année dernière un trafic de 4 500 touristes français, groupes compris.
Nous sommes revendus à environ 65 % par les agences traditionnelles et 35 % par les agences en ligne.
Au Kenya, durant les deux premiers mois de l'année nous avons eu près de 80 % d'annulations ou de reports. Les remboursements et le manque à gagner représentent près d'un million d'euros.
Nous pouvons considérer que le premier trimestre qui correspond à la la haute saison est perdu. Je suis convaincu que le trafic va reprendre mais il va falloir du temps pour que le message « sécuritaire » parvienne auprès de la distribution et du public.
TourMaG.com. Un peu en franc tireur vous avez organisé un voyage de presse après avoir écrit une lettre ouverte au CETO en regrettant qu'il « déconseille » le Kenya au nom des TO. Quelle a été sa réponse ?
Karim Hammadache. En effet nous ne sommes pas au CETO et nous ne sommes pas le seul producteur spécialiste du Kenya à ne pas y être. C'est pourquoi j'estime que l'association des producteurs n'est pas totalement représentative.
Nous avons notre propre réceptif et sommes mieux placés que d'autres pour analyser la situation et évaluer les risques que pourraient courir nos clients. Croyez-moi nous ne prenons aucun risque.
Karim Hammadache. Le Kenya représente près de 55 % de notre activité. Avec la Tanzanie cela dépasse les 60 %.
Sur les 7 500 clients traités par notre réceptif African Secret, Longs Courriers a représenté l'année dernière un trafic de 4 500 touristes français, groupes compris.
Nous sommes revendus à environ 65 % par les agences traditionnelles et 35 % par les agences en ligne.
Au Kenya, durant les deux premiers mois de l'année nous avons eu près de 80 % d'annulations ou de reports. Les remboursements et le manque à gagner représentent près d'un million d'euros.
Nous pouvons considérer que le premier trimestre qui correspond à la la haute saison est perdu. Je suis convaincu que le trafic va reprendre mais il va falloir du temps pour que le message « sécuritaire » parvienne auprès de la distribution et du public.
TourMaG.com. Un peu en franc tireur vous avez organisé un voyage de presse après avoir écrit une lettre ouverte au CETO en regrettant qu'il « déconseille » le Kenya au nom des TO. Quelle a été sa réponse ?
Karim Hammadache. En effet nous ne sommes pas au CETO et nous ne sommes pas le seul producteur spécialiste du Kenya à ne pas y être. C'est pourquoi j'estime que l'association des producteurs n'est pas totalement représentative.
Nous avons notre propre réceptif et sommes mieux placés que d'autres pour analyser la situation et évaluer les risques que pourraient courir nos clients. Croyez-moi nous ne prenons aucun risque.
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Il est évident qu'au moindre doute, au moindre problème on arrête tout. Nous avons organisé ce voyage de presse pour le démontrer et faire observer la situation sur le terrain J'ai fait cette lettre ouverte et attendu une réponse qui n'est pas arrivée. Cela a tout de même eu le mérite de faire bouger les choses sur cette destination.
Je regrette qu'il n'y ait pas plus de TO impliqués dans cette affaire. Il n'est pas exclu par ailleurs que adhérions un jour au CETO. J'en profite pour donner un coup de chapeau à Kenya Airways qui a assuré ses vols au départ de Paris jusqu'au 25 février malgré un trafic en peau de chagrin. La compagnie a prévu de reprendre ses liaisons à partir du 12 juin à raison de trois vols hebdomadaires.
TourMaG.com. En portant bien votre marque vous développez de nouvelles destinations long-courriers. Comment cela se traduit-il dans les chiffres ?
Karim Hammadache. Un TO peut difficilement être « mono destination ». L'exemple du Kenya est probant. Nous programmons le Brésil, la Chine, le Vietnam, le Pérou, l'Australie (nouveau) et le Japon où nous avons fait voyager 2 400 clients en 2007.
Nous portons à deux destinations une attention particulière car, à l'instar du Kenya, nous y développons des accords privilégiés avec un réceptif. Il s'agit de la Chine avec China Secret et du Brésil avec Tropical Secret. Notre ambition est de faire avec la Chine et le Brésil au moins 50 % du trafic de l'Afrique.
Je regrette qu'il n'y ait pas plus de TO impliqués dans cette affaire. Il n'est pas exclu par ailleurs que adhérions un jour au CETO. J'en profite pour donner un coup de chapeau à Kenya Airways qui a assuré ses vols au départ de Paris jusqu'au 25 février malgré un trafic en peau de chagrin. La compagnie a prévu de reprendre ses liaisons à partir du 12 juin à raison de trois vols hebdomadaires.
TourMaG.com. En portant bien votre marque vous développez de nouvelles destinations long-courriers. Comment cela se traduit-il dans les chiffres ?
Karim Hammadache. Un TO peut difficilement être « mono destination ». L'exemple du Kenya est probant. Nous programmons le Brésil, la Chine, le Vietnam, le Pérou, l'Australie (nouveau) et le Japon où nous avons fait voyager 2 400 clients en 2007.
Nous portons à deux destinations une attention particulière car, à l'instar du Kenya, nous y développons des accords privilégiés avec un réceptif. Il s'agit de la Chine avec China Secret et du Brésil avec Tropical Secret. Notre ambition est de faire avec la Chine et le Brésil au moins 50 % du trafic de l'Afrique.
Longs Courriers communique vers le réseau
Longs Courriers a envoyé un communiqué pour l'informer que jusqu’au 5 juillet 2008 les départs sont garantis les Mercredi : Safari SIMBA ; Safari PUNDA MILIA ; Safari TOPI ( Tanzanie). A partir du 6 juillet 2008 : tous les programmes publiés dans la brochure, sont assurés en départs garantis, aux conditions de la brochure.