Voire. Peut-on mettre uniquement sur le dos de la fatalité ce qui ressemble de plus en plus à un fiasco des Pouvoirs publics concernés ? Et que fait-on du principe de précaution ?
Pour la canicule on avait évoqué la soudaineté et la brutalité du phénomène. Rien de tel ici puisque le ravage dure depuis plus d'un an.
Or, que fait le Ministre de la Santé publique depuis ? Rien ou pas grand chose à notre connaissance. Il a fallu que les médias s'emparent de l'affaire, avec les risques de dérapage que l'on connaît, et que les professionnels du tourisme crient au désastre pour que la Métropole daigne prendre le problème au sérieux.
On parle de 200 000 cas au moins et même davantage selon les sources. Et la psychose s'installe à propos de la façon dont le virus se propage. En effet, l'épidémie foudroyante et la croissance exponentielle des cas laissent à penser que le phénomène n'a pas atteint son pic. Voilà qui pose question et fait travailler les imaginations...
La crainte que le remède ne soit pire que le mal
Autre inquiétude galopante : la crainte que le remède ne soit pire que le mal. Et que les doses massives d'insecticide injectées pour éradiquer la bestiole finissent par menacer durablement l'environnement.
Pas facile de résoudre ce qui ressemble de plus en plus à la cadrature du cercle... Comme d'habitude (c'est très français) on attend que la maison brûle pour aller quérir les instincteurs...
Pour compenser (?) cette gestion de crise catastrophique, on a droit depuis quelques jours à un véritable show télévisé. Un show avec au menu la dissection médiatique du canard décédé dans la Dombe du virus H5N1.
Il ne s'agit pas de minimiser l'importance du danger que fait peser la grippe aviaire sur la planète. Mais force est de constater que cette menace est toujours au stade virtuel et que le malheureux volatile n'a fait d'autres victimes que lui même pour l'instant.
Flou artistique à propos des séquelles précises
Il en va autrement dans ce département lointain ou des dizaines de milliers de personnes sont en attentes et devront rester (souvent pour de longs mois) à la charge de la collectivité.
Plus inquiétant, il n'y a pas à ce jour de vaccin pour combattre efficacement la maladie et on est toujours dans le flou artistique à propos des séquelles précises et de sa mortalité présumée.
Pour rassurer les touristes, on nous dit que l'on compte sur les doigts de la main ceux qui ont été piqués. Question à plusieurs mois de longue maladie : comment fait-on pour signaler au Chikungunya qu'on est pas natif de la Réunion ?
Pour la canicule on avait évoqué la soudaineté et la brutalité du phénomène. Rien de tel ici puisque le ravage dure depuis plus d'un an.
Or, que fait le Ministre de la Santé publique depuis ? Rien ou pas grand chose à notre connaissance. Il a fallu que les médias s'emparent de l'affaire, avec les risques de dérapage que l'on connaît, et que les professionnels du tourisme crient au désastre pour que la Métropole daigne prendre le problème au sérieux.
On parle de 200 000 cas au moins et même davantage selon les sources. Et la psychose s'installe à propos de la façon dont le virus se propage. En effet, l'épidémie foudroyante et la croissance exponentielle des cas laissent à penser que le phénomène n'a pas atteint son pic. Voilà qui pose question et fait travailler les imaginations...
La crainte que le remède ne soit pire que le mal
Autre inquiétude galopante : la crainte que le remède ne soit pire que le mal. Et que les doses massives d'insecticide injectées pour éradiquer la bestiole finissent par menacer durablement l'environnement.
Pas facile de résoudre ce qui ressemble de plus en plus à la cadrature du cercle... Comme d'habitude (c'est très français) on attend que la maison brûle pour aller quérir les instincteurs...
Pour compenser (?) cette gestion de crise catastrophique, on a droit depuis quelques jours à un véritable show télévisé. Un show avec au menu la dissection médiatique du canard décédé dans la Dombe du virus H5N1.
Il ne s'agit pas de minimiser l'importance du danger que fait peser la grippe aviaire sur la planète. Mais force est de constater que cette menace est toujours au stade virtuel et que le malheureux volatile n'a fait d'autres victimes que lui même pour l'instant.
Flou artistique à propos des séquelles précises
Il en va autrement dans ce département lointain ou des dizaines de milliers de personnes sont en attentes et devront rester (souvent pour de longs mois) à la charge de la collectivité.
Plus inquiétant, il n'y a pas à ce jour de vaccin pour combattre efficacement la maladie et on est toujours dans le flou artistique à propos des séquelles précises et de sa mortalité présumée.
Pour rassurer les touristes, on nous dit que l'on compte sur les doigts de la main ceux qui ont été piqués. Question à plusieurs mois de longue maladie : comment fait-on pour signaler au Chikungunya qu'on est pas natif de la Réunion ?