Le projet a été publié au Journal officiel samedi dernier. A compter du 1er juin, Air France et la Police de l'air et des frontières testeront « le traitement automatisé de données à caractère personnel relatives à des passagers de l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle » rapporte le JO. En clair, l'utilisation de des empreintes digitales.
Ce test, qui doit débuter le 1 er juin, s'adresse à des passagers volontaires, clients d'Air France ou d'autres compagnies aériennes.
L'expérimentation porte sur une durée de six mois et sera menée avec la Police de l'air et des frontières. Elle concerne les passagers de l'Union européenne embarquant à partir du terminal 2F de Roissy Charles-de-Gaulle.
Base de données d'empreintes digitales
Au préalable, les cobayes devront s'inscrire auprès de la Police de l'air et des frontières. Outre la prise de l'empreinte digitale biométrique, des données personnelles seront stockées pour toute la période du test : état civil, nationalité, adresse, etc. Chaque passager recevra également une carte stipulant qu'il participe à l'expérimentation. « Toutes les procédures ont été approuvées par la Cnil », assure t-on chez Air France.
Du coté de la Cnil, si l'on n'émet aucune d'observation particulière sur l'ensemble des éléments qui nous été fournis, la Commission s'avoue "étonnée de la nécessité de constituer une base de données centrale d'empreintes digitales. Elles auraient pu être stockées et sécurisées sur la carte elle-même », commente Christophe Pallez, son secrétaire général.
En revanche, la Cnil n'a pas émis d'avis particulier concernant le rapprochement de la base de données constituée pour l'occasion avec celle des personnes recherchées.
Ce test, qui doit débuter le 1 er juin, s'adresse à des passagers volontaires, clients d'Air France ou d'autres compagnies aériennes.
L'expérimentation porte sur une durée de six mois et sera menée avec la Police de l'air et des frontières. Elle concerne les passagers de l'Union européenne embarquant à partir du terminal 2F de Roissy Charles-de-Gaulle.
Base de données d'empreintes digitales
Au préalable, les cobayes devront s'inscrire auprès de la Police de l'air et des frontières. Outre la prise de l'empreinte digitale biométrique, des données personnelles seront stockées pour toute la période du test : état civil, nationalité, adresse, etc. Chaque passager recevra également une carte stipulant qu'il participe à l'expérimentation. « Toutes les procédures ont été approuvées par la Cnil », assure t-on chez Air France.
Du coté de la Cnil, si l'on n'émet aucune d'observation particulière sur l'ensemble des éléments qui nous été fournis, la Commission s'avoue "étonnée de la nécessité de constituer une base de données centrale d'empreintes digitales. Elles auraient pu être stockées et sécurisées sur la carte elle-même », commente Christophe Pallez, son secrétaire général.
En revanche, la Cnil n'a pas émis d'avis particulier concernant le rapprochement de la base de données constituée pour l'occasion avec celle des personnes recherchées.