
Depuis samedi, le port d'Ajaccio avait recommencé à fonctionner après une intervention des forces de l'ordre.
Pour Alain Mosconi, le secrétaire national du STC-marins, débloquer les ports de Corse correspondait à "une mesure de responsabilité. Nous ne sommes pas des jusqu'aux-boutistes et nous sommes conscients de la situation dégradée", a-t-il déclaré.
Depuis samedi, le port d'Ajaccio avait recommencé à fonctionner après une intervention des forces de l'ordre.
Plus de 5.000 passagers bloqués en Corse sont déjà rentrés sur le continent grâce à des rotations de navires des compagnies Corsica Ferries et CMN depuis Ajaccio. 6.500 autres devaient suivre dimanche depuis Ajaccio grâce à six rotations de navires.
Alertes à la bombe
Les mouvements reprendront également dès dimanche après-midi depuis Bastia où quelques milliers de touristes, français et étrangers, sont en souffrance, a indiqué la préfecture de Haute-Corse dans un communiqué.
Les navires au départ d'Ajaccio seront contrôlés au préalable par des démineurs "pour éviter des mauvaises surprises et rassurer les passagers", a indiqué le préfet de Corse, Pierre-René Lemas, à la suite d'une alerte à la bombe anonyme lancée samedi contre tous les navires au départ de l'île.
La préfecture n'a pas encore indiqué si cette mesure s'appliquera aux navires partant des autres ports, débloqués après l'annonce du préfet.
Depuis samedi, le port d'Ajaccio avait recommencé à fonctionner après une intervention des forces de l'ordre.
Plus de 5.000 passagers bloqués en Corse sont déjà rentrés sur le continent grâce à des rotations de navires des compagnies Corsica Ferries et CMN depuis Ajaccio. 6.500 autres devaient suivre dimanche depuis Ajaccio grâce à six rotations de navires.
Alertes à la bombe
Les mouvements reprendront également dès dimanche après-midi depuis Bastia où quelques milliers de touristes, français et étrangers, sont en souffrance, a indiqué la préfecture de Haute-Corse dans un communiqué.
Les navires au départ d'Ajaccio seront contrôlés au préalable par des démineurs "pour éviter des mauvaises surprises et rassurer les passagers", a indiqué le préfet de Corse, Pierre-René Lemas, à la suite d'une alerte à la bombe anonyme lancée samedi contre tous les navires au départ de l'île.
La préfecture n'a pas encore indiqué si cette mesure s'appliquera aux navires partant des autres ports, débloqués après l'annonce du préfet.
SNCM : Breton et Perben rencontrent les partenaires sociaux lundi
Le ministre de l'Economie, Thierry Breton, et le ministre des Transports, Dominique Perben, se rendront lundi à Marseille pour "rencontrer à nouveau les partenaires sociaux", sur le conflit à la SNCM, a annoncé dimanche le service de presse de Matignon.
"La logique du dépôt de bilan est en cours" depuis le 30 août, a déclaré M. Breton. Il a ajouté que "tous les recours disponibles ont été épuisés" pour sauver la SNCM, dont la privatisation est au coeur d'un dur conflit social dans le sud-est de la France.
"Nous sommes engagés dans une course-poursuite. D'un côté, il y a le mouvement qui nous emmène vers le dépôt de bilan de l'entreprise et (...) de l'autre, il y a la possibilité de mettre en place un vrai plan de reprise des activités, de développement de cette entreprise", a estimé de son côté M. Perben.
Un conseil d'administration est prévu le 10 octobre à la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), selon une source proche du dossier.
Ce conseil d'administration vise à statuer sur un éventuel dépôt de bilan en cas de rejet du plan.
Les syndicats réclament que l'Etat français reste majoritaire dans le capital de la SNCM et poursuivent leur grève entamée il y a deux semaines, bloquant les navires SNCM à quai à Marseille.
Le plan proposé par le gouvernement prévoit que l'Etat conserve 25% des parts de la SNCM, 5% allant aux salariés et le reste à deux repreneurs privés qui comptent supprimer 400 postes sur 2.400.
"Ce que veut le gouvernement, c'est sauver l'emploi de ces 2.400 personnes, de ces 2.400 familles", a dit M. Perben, précisant que le plan social consisterait "en quelques mesures d'âge qui concernent 300 à 400 personnes".
Le ministre de l'Economie, Thierry Breton, et le ministre des Transports, Dominique Perben, se rendront lundi à Marseille pour "rencontrer à nouveau les partenaires sociaux", sur le conflit à la SNCM, a annoncé dimanche le service de presse de Matignon.
"La logique du dépôt de bilan est en cours" depuis le 30 août, a déclaré M. Breton. Il a ajouté que "tous les recours disponibles ont été épuisés" pour sauver la SNCM, dont la privatisation est au coeur d'un dur conflit social dans le sud-est de la France.
"Nous sommes engagés dans une course-poursuite. D'un côté, il y a le mouvement qui nous emmène vers le dépôt de bilan de l'entreprise et (...) de l'autre, il y a la possibilité de mettre en place un vrai plan de reprise des activités, de développement de cette entreprise", a estimé de son côté M. Perben.
Un conseil d'administration est prévu le 10 octobre à la Société nationale Corse-Méditerranée (SNCM), selon une source proche du dossier.
Ce conseil d'administration vise à statuer sur un éventuel dépôt de bilan en cas de rejet du plan.
Les syndicats réclament que l'Etat français reste majoritaire dans le capital de la SNCM et poursuivent leur grève entamée il y a deux semaines, bloquant les navires SNCM à quai à Marseille.
Le plan proposé par le gouvernement prévoit que l'Etat conserve 25% des parts de la SNCM, 5% allant aux salariés et le reste à deux repreneurs privés qui comptent supprimer 400 postes sur 2.400.
"Ce que veut le gouvernement, c'est sauver l'emploi de ces 2.400 personnes, de ces 2.400 familles", a dit M. Perben, précisant que le plan social consisterait "en quelques mesures d'âge qui concernent 300 à 400 personnes".