
Thierry Breton s'est engagé, avec Dominique Perben, à répondre mercredi à 15 heures, à une liste de 16 questions posées par les syndicats.
Thierry Breton a expliqué s'être engagé, avec Dominique Perben, à répondre ce jour-là, à 15 heures, à une liste de 16 questions posées par les syndicats.
"Ils n'ont pas été en mesure d'apporter les réponses tout de suite et ils nous ont proposé de nous rencontrer à nouveau mercredi", a confirmé Jean-Paul Israël, secrétaire général de la CGT-marins de Marseille, estimant que les positions des protagonistes sur le montage financier de la reprise de la SNCM étaient pour l'heure inchangées.
"L'Etat reste sur ses positions (proposant de conserver 25% du capital de la SNCM, ndlr). Nous, on reste sur nos positions (participation majoritaire de l'Etat, ndlr). Il n'y a pas de solution, nous avons prévu de nous rencontrer à nouveau", a déclaré pour sa part Alain Mosconi, secrétaire national des marins du Syndicat des travailleurs corses (STC).
Evoquant d'autres solutions, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a suggéré lundi de "monter" la part des salariés dans le capital de la SNCM afin d'atteindre un "seuil de minorité de 33 %" avec la part de l'Etat.
Un montage financier jugé inacceptable par les syndicats
Les syndicats, en grève depuis le 20 septembre pour exiger que l'Etat reste majoritaire dans le capital de la SNCM, avaient jugé inacceptable jeudi un nouveau montage financier prévoyant que l'Etat conserverait 25% du capital tandis que ses salariés se verraient octroyer 5%. Deux repreneurs, le fonds d'investissement Butler Capital Partners et Connex, filiale transport du groupe Véolia, prendraient respectivement 40 et 30%.
Parallèlement à ce conflit de la SNCM, le port de Marseille était toujours bloqué lundi, pour la septième journée consécutive, en raison d'une grève de la CGT des personnels du port.
Les dockers, qui ont rejoint le mouvement samedi pour protester contre le déblocage par les forces de l'ordre des accès aux terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et de Lavéra, ont annoncé leur intention de rester sur place tant que les forces de police y seront.
Les ports de l'île de Beauté sont en revanche débloqués. Samedi à l'aube, les forces de l'ordre avaient "libéré" celui d'Ajaccio et dimanche, le Syndicat des travailleurs corses (STC, nationaliste) a levé son blocus dans toute l'île, jusqu'à mardi, journée nationale d'actions syndicales.
En Corse, 4.500 touristes, sur les 15.000 qui avaient été piégés dans l'île par les mouvements sociaux ces derniers jours, ont embarqué lundi, le STC ayant provisoirement levé samedi son blocus des ports.
"Ils n'ont pas été en mesure d'apporter les réponses tout de suite et ils nous ont proposé de nous rencontrer à nouveau mercredi", a confirmé Jean-Paul Israël, secrétaire général de la CGT-marins de Marseille, estimant que les positions des protagonistes sur le montage financier de la reprise de la SNCM étaient pour l'heure inchangées.
"L'Etat reste sur ses positions (proposant de conserver 25% du capital de la SNCM, ndlr). Nous, on reste sur nos positions (participation majoritaire de l'Etat, ndlr). Il n'y a pas de solution, nous avons prévu de nous rencontrer à nouveau", a déclaré pour sa part Alain Mosconi, secrétaire national des marins du Syndicat des travailleurs corses (STC).
Evoquant d'autres solutions, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a suggéré lundi de "monter" la part des salariés dans le capital de la SNCM afin d'atteindre un "seuil de minorité de 33 %" avec la part de l'Etat.
Un montage financier jugé inacceptable par les syndicats
Les syndicats, en grève depuis le 20 septembre pour exiger que l'Etat reste majoritaire dans le capital de la SNCM, avaient jugé inacceptable jeudi un nouveau montage financier prévoyant que l'Etat conserverait 25% du capital tandis que ses salariés se verraient octroyer 5%. Deux repreneurs, le fonds d'investissement Butler Capital Partners et Connex, filiale transport du groupe Véolia, prendraient respectivement 40 et 30%.
Parallèlement à ce conflit de la SNCM, le port de Marseille était toujours bloqué lundi, pour la septième journée consécutive, en raison d'une grève de la CGT des personnels du port.
Les dockers, qui ont rejoint le mouvement samedi pour protester contre le déblocage par les forces de l'ordre des accès aux terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et de Lavéra, ont annoncé leur intention de rester sur place tant que les forces de police y seront.
Les ports de l'île de Beauté sont en revanche débloqués. Samedi à l'aube, les forces de l'ordre avaient "libéré" celui d'Ajaccio et dimanche, le Syndicat des travailleurs corses (STC, nationaliste) a levé son blocus dans toute l'île, jusqu'à mardi, journée nationale d'actions syndicales.
En Corse, 4.500 touristes, sur les 15.000 qui avaient été piégés dans l'île par les mouvements sociaux ces derniers jours, ont embarqué lundi, le STC ayant provisoirement levé samedi son blocus des ports.