Comme un feuilleton à rebondissements, la refonte des statuts du SNAV poursuit sa route avec ce qu’il faut de coup de théâtres, avec son lot d’alliés et de détracteurs. La représentativité des différents collèges au sein du futur Conseil posait encore problème voici quelques jours.
Rappelons que le futur conseil exécutif sera composé de douze élus représentant, par groupe de trois, les trois grandes familles de la profession auxquelles s’ajouteront trois élus venant des régions. Les seize régions répertoriées par le SNAV élieront donc trois de leurs présidents. Chacun d’entre eux représentera une famille.
Il y aura donc un élu régional producteur, un autre distributeur. Le troisième représentera les agences du tourisme d’accueil. Après quelques mises au point, le problème des régions est aujourd’hui résolu. Représentant bien les trois grands collèges professionnels elles participeront, par le biais de leurs trois représentants, à l’élection du président.
3 catégories de producteurs
Le même processus sera suivi par les producteurs réunis en une même famille. Pour respecter les composantes du secteur, le conseil devrait accueillir à ce titre un représentant des « grands producteurs », un autre des « producteurs spécialisés » (ou de petite structure) et un troisième issu des « groupistes ». En dépit d’une certaine fronde et de la démission du Snav d’une poignée d’adhérents - pas des moindres tout de même - cette famille semble parler d’une même voix.
Trois élus représenteront la famille des agences spécialisées dans le tourisme d’accueil. Ce ne sont pas elles qui pèsent le plus dans la vie du SNAV en terme d’adhésions et de financement. Mais, en toute logique, ce sont elles qui attirent le plus l’intérêt et l’attention des pouvoirs publics.
Il reste la distribution qui sera regroupée en une même famille représentant les réseaux industriels (dont les agences en ligne), les réseaux volontaires et les distributeurs indépendants.
Chaque collège professionnel fera son règlement intérieur
Dans une organisation où un vote représente une licence, ces derniers qui regroupent le plus grand nombre de votants semblent avoir du mal à se satisfaire d’une situation qui les met en retrait par rapport à leur réelle représentativité au sein du futur conseil.
Un vote à la proportionnelle les favoriserait davantage. Malgré tout les troupes se mettent en place. Chaque collège professionnel fera désormais son propre règlement intérieur en harmonie avec les statuts nationaux.
La circulation de l’argent fut aussi un thème de discussion. A l’instar des fédérations hôtelières fallait-il que le montant des redevances soit perçu directement par les conseils professionnels qui reverseraient ensuite leur quote-part au siège ? Fallait-il garder la procédure actuelle, le siège touchant et redistribuant les redevances ? Aux dernières nouvelles, c’est bien la deuxième option qui figure dans le texte au risque d’en fâcher certains.
Gageons que la réforme des statuts sera l’un des thèmes de la Convention de Biarritz présidée par Dominique Vaucy (31 janvier au 2 février). Sa programmation entre le Conseil National Extraordinaire du 26 janvier et l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 mars, n’est pas le seul fait du hasard.
Rappelons que le futur conseil exécutif sera composé de douze élus représentant, par groupe de trois, les trois grandes familles de la profession auxquelles s’ajouteront trois élus venant des régions. Les seize régions répertoriées par le SNAV élieront donc trois de leurs présidents. Chacun d’entre eux représentera une famille.
Il y aura donc un élu régional producteur, un autre distributeur. Le troisième représentera les agences du tourisme d’accueil. Après quelques mises au point, le problème des régions est aujourd’hui résolu. Représentant bien les trois grands collèges professionnels elles participeront, par le biais de leurs trois représentants, à l’élection du président.
3 catégories de producteurs
Le même processus sera suivi par les producteurs réunis en une même famille. Pour respecter les composantes du secteur, le conseil devrait accueillir à ce titre un représentant des « grands producteurs », un autre des « producteurs spécialisés » (ou de petite structure) et un troisième issu des « groupistes ». En dépit d’une certaine fronde et de la démission du Snav d’une poignée d’adhérents - pas des moindres tout de même - cette famille semble parler d’une même voix.
Trois élus représenteront la famille des agences spécialisées dans le tourisme d’accueil. Ce ne sont pas elles qui pèsent le plus dans la vie du SNAV en terme d’adhésions et de financement. Mais, en toute logique, ce sont elles qui attirent le plus l’intérêt et l’attention des pouvoirs publics.
Il reste la distribution qui sera regroupée en une même famille représentant les réseaux industriels (dont les agences en ligne), les réseaux volontaires et les distributeurs indépendants.
Chaque collège professionnel fera son règlement intérieur
Dans une organisation où un vote représente une licence, ces derniers qui regroupent le plus grand nombre de votants semblent avoir du mal à se satisfaire d’une situation qui les met en retrait par rapport à leur réelle représentativité au sein du futur conseil.
Un vote à la proportionnelle les favoriserait davantage. Malgré tout les troupes se mettent en place. Chaque collège professionnel fera désormais son propre règlement intérieur en harmonie avec les statuts nationaux.
La circulation de l’argent fut aussi un thème de discussion. A l’instar des fédérations hôtelières fallait-il que le montant des redevances soit perçu directement par les conseils professionnels qui reverseraient ensuite leur quote-part au siège ? Fallait-il garder la procédure actuelle, le siège touchant et redistribuant les redevances ? Aux dernières nouvelles, c’est bien la deuxième option qui figure dans le texte au risque d’en fâcher certains.
Gageons que la réforme des statuts sera l’un des thèmes de la Convention de Biarritz présidée par Dominique Vaucy (31 janvier au 2 février). Sa programmation entre le Conseil National Extraordinaire du 26 janvier et l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 mars, n’est pas le seul fait du hasard.
