La journée mondiale pour un tourisme responsable : une belle vitrine pour tous ceux qui travaillent pour demain l'avenir du tourisme. - DR : Photo-libre.fr
Il n'est pas toujours facile de garder le moral lorsqu'on est un professionnel du tourisme durable.
En effet, les efforts engagés depuis de nombreuses années ne sont pas toujours récompensés. Et les innombrables labels et autres certifications ne rapportent pas forcément des clients.
"Les voyageurs ne choisissent pas un tour-opérateur en fonction de ses engagements solidaires. En revanche, j'ai la conviction que cette stratégie sera gagnante sur le long terme", explique Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde.
En attendant de récolter les fruits de cet engagement, les professionnels convaincus continuent d'investir du temps et de l'argent pour se mettre au niveau.
Prenons comme exemple la stratégie développée chez Nomade Aventure, qui a décidé, entre autres, de limiter le poids des porteurs népalais ou encore d'augmenter leur rémunération.
Des décisions pas forcément rentables qui font grimper le prix du séjour, mais qui sont en adéquation avec la philosophie de l'agence d'aventure.
En effet, les efforts engagés depuis de nombreuses années ne sont pas toujours récompensés. Et les innombrables labels et autres certifications ne rapportent pas forcément des clients.
"Les voyageurs ne choisissent pas un tour-opérateur en fonction de ses engagements solidaires. En revanche, j'ai la conviction que cette stratégie sera gagnante sur le long terme", explique Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde.
En attendant de récolter les fruits de cet engagement, les professionnels convaincus continuent d'investir du temps et de l'argent pour se mettre au niveau.
Prenons comme exemple la stratégie développée chez Nomade Aventure, qui a décidé, entre autres, de limiter le poids des porteurs népalais ou encore d'augmenter leur rémunération.
Des décisions pas forcément rentables qui font grimper le prix du séjour, mais qui sont en adéquation avec la philosophie de l'agence d'aventure.
Comment parler de ses actions en faveur du tourisme durable ?
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Durant la neuvième édition de la journée mondiale pour un tourisme responsable, les intervenants se sont interrogés sur les différentes façon de promouvoir toutes ces actions.
Là encore, rien n'est gagné, les professionnels ne sachant pas toujours de quelle façon communiquer ou hésitent simplement à en parler, sous peine d'être taxé de greenwashing.
"Etre responsable ne veut pas dire être forcément parfait sur toute la ligne", explique Geneviève Clastres, journaliste pour le site voyageons-autrement.
"Certains n'osent pas communiquer sur leurs démarches parce qu'ils n'ont pas atteint leurs objectifs.
Mais je crois, au contraire, qu'il est pertinent de parler de l'évolution du projet et d'opter pour une posture plus humble et plus crédible," poursuit Agnès Rambaud, directrice du cabinet des Enjeux et des Hommes, marraine de cette journée mondiale pour un tourisme durable.
Une recommandation que pourraient appliquer les membres de Cap France, engagés depuis 2004 dans le label Chouette Nature.
Ils aimeraient aujourd'hui que leurs multiples engagements soient mieux connus du grand public afin de devenir des arguments de vente.
Véronique Lelievre, la responsable de la démarche, comprend leur empressement mais préfère jouer la prudence.
"Il faut faire attention à la manière dont nous communiquons car cela pourrait rebuter des clients. Par exemple, certains ne sont pas toujours ravis de devoir rapporter leur soir les boites qui contenaient leur pique nique pour les réutiliser".
Agnès Rambaud tente de leur remonter le moral. "Ceux qui ont anticipé les problématiques de développement durable seront prêts lorsque cela deviendra incontournable et imprégnera tous les secteurs de la société".
D'autant que la demande existe déjà, notamment dans le tourisme d'affaires, où les appels d'offres pour organiser des congrès intègrent désormais ce genre de critères.
Il en va de même dans les établissements de luxe, dont la démarche durable est considérée comme une évidence, même si elle est rarement mise en lumière.
Là encore, rien n'est gagné, les professionnels ne sachant pas toujours de quelle façon communiquer ou hésitent simplement à en parler, sous peine d'être taxé de greenwashing.
"Etre responsable ne veut pas dire être forcément parfait sur toute la ligne", explique Geneviève Clastres, journaliste pour le site voyageons-autrement.
"Certains n'osent pas communiquer sur leurs démarches parce qu'ils n'ont pas atteint leurs objectifs.
Mais je crois, au contraire, qu'il est pertinent de parler de l'évolution du projet et d'opter pour une posture plus humble et plus crédible," poursuit Agnès Rambaud, directrice du cabinet des Enjeux et des Hommes, marraine de cette journée mondiale pour un tourisme durable.
Une recommandation que pourraient appliquer les membres de Cap France, engagés depuis 2004 dans le label Chouette Nature.
Ils aimeraient aujourd'hui que leurs multiples engagements soient mieux connus du grand public afin de devenir des arguments de vente.
Véronique Lelievre, la responsable de la démarche, comprend leur empressement mais préfère jouer la prudence.
"Il faut faire attention à la manière dont nous communiquons car cela pourrait rebuter des clients. Par exemple, certains ne sont pas toujours ravis de devoir rapporter leur soir les boites qui contenaient leur pique nique pour les réutiliser".
Agnès Rambaud tente de leur remonter le moral. "Ceux qui ont anticipé les problématiques de développement durable seront prêts lorsque cela deviendra incontournable et imprégnera tous les secteurs de la société".
D'autant que la demande existe déjà, notamment dans le tourisme d'affaires, où les appels d'offres pour organiser des congrès intègrent désormais ce genre de critères.
Il en va de même dans les établissements de luxe, dont la démarche durable est considérée comme une évidence, même si elle est rarement mise en lumière.
L'indispensable promotion en faveur du tourisme durable
Pourtant, promouvoir les initiatives ayant trait au tourisme durable semble essentiel pour faire de ce mode de consommation une évidence pour les clients.
Le CRT de Bretagne a lancé un site internet spécialement dédié qui rassemble aujourd'hui 200 hôtels et restaurants. Il peine toutefois à attirer les internautes.
"Nous enregistrons environ 40 000 visites par an, ce qui est bien peu. Nous nous interrogeons sur la pertinence de fusionner ce site avec le portail principal du CRT", explique Caroline Heller, chargée de mission développement durable de l'organisme.
Autre initiative, le MOOC éco-tourisme, initié par Eric Raulet, directeur de Défismed.
Sept semaines de cours pour comprendre les différentes approches de l'éco-tourisme au travers d'exemples concrets dévoilés par une quinzaine d'enseignants.
"Plus les médias et la société parleront de cette thématique, plus la demande augmentera", assure Antoine Richard, le co-fondateur de l'agence Double Sens, organisatrice de séjours solidaires.
Il assure que la moitié de sa clientèle n'avait jamais entendu parler de voyage solidaire avant de partir avec lui. "Nous sommes en train de créer un nouveau marché", se réjouit-il.
Une belle réussite qui redonne le sourire à tous ceux qui doutent parfois de la pertinence d'une telle démarche.
Le CRT de Bretagne a lancé un site internet spécialement dédié qui rassemble aujourd'hui 200 hôtels et restaurants. Il peine toutefois à attirer les internautes.
"Nous enregistrons environ 40 000 visites par an, ce qui est bien peu. Nous nous interrogeons sur la pertinence de fusionner ce site avec le portail principal du CRT", explique Caroline Heller, chargée de mission développement durable de l'organisme.
Autre initiative, le MOOC éco-tourisme, initié par Eric Raulet, directeur de Défismed.
Sept semaines de cours pour comprendre les différentes approches de l'éco-tourisme au travers d'exemples concrets dévoilés par une quinzaine d'enseignants.
"Plus les médias et la société parleront de cette thématique, plus la demande augmentera", assure Antoine Richard, le co-fondateur de l'agence Double Sens, organisatrice de séjours solidaires.
Il assure que la moitié de sa clientèle n'avait jamais entendu parler de voyage solidaire avant de partir avec lui. "Nous sommes en train de créer un nouveau marché", se réjouit-il.
Une belle réussite qui redonne le sourire à tous ceux qui doutent parfois de la pertinence d'une telle démarche.