TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone
TourMaG.com, 1e TourMaG.com, 1e

logo TourMaG  




ecommerce : les marchands en ligne dans le collimateur de la DGCCRF

anomalies sur près de 40% des sites contrôlés


Le secteur du commerce électronique connaît un développement très rapide, avec 77 millions de transactions au premier trimestre (+ 28%), 66800 sites marchands actifs, 25 millions d’acheteurs. Des enjeux économiques énormes et sur le respect desquels veille le Centre de surveillance du commerce électronique (CSCE).


Rédigé par La Rédaction le Mardi 20 Juillet 2010

Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat au Tourisme, s’est rendu ce mardi au Centre de surveillance du commerce électronique (CSCE) de Morlaix qui s’assure de la protection du consommateur sur les sites internet de vente en ligne.

Créé en 2000 pour veiller à la sécurité du consommateur sur Internet, cet organisme est piloté par la DGCCRF et compte une équipe de 38 cyber-enquêteurs répartis sur tout le territoire chargés de contrôler les sites commerciaux et leurs pratiques.

En 2009, le CSCE a effectué 9 728 contrôles sur 7 353 sites (ce qui représente 11% des sites marchands), dont 2 527 présentaient des anomalies. Ces contrôles ont donné lieu à la constatation de 189 procès verbaux et 1124 rappels de réglementation.

Les contrôles portent essentiellement sur trois grands thèmes :

- le respect des obligations permettant l’identification des offreurs ; - la loyauté des informations délivrées aux consommateurs ; - la recherche de produits dangereux contrefaits.

Les manquements les plus fréquents concernent des infractions relatives aux informations obligatoires sur les supports publicitaires et les dispositions relatives aux règles de publicité (de prix ou trompeuse).

Les principaux manquements observés aux règles de protection économique du consommateur :

L’identification du vendeur

Il peut être impossible de connaître l’identité du vendeur et donc de savoir s’il s’agit d’un particulier ou d’un professionnel, ou bien s’il est situé en France ou à l’étranger.

Ceci peut avoir une incidence sur la protection dont le consommateur bénéficie en cas de problème (livraison, droit de rétractation, service après-vente, recours…).

Le pré-cochage abusif

Le professionnel ajoute dans le « panier » des frais accessoires et/ou des options non demandés explicitement par le consommateur, voire à son insu ;

Les pratiques commerciales trompeuses

Certains sites attirent le consommateur par des prix d’appel et des offres avantageuses qui sont, au final, très marginales, voire absentes.

En particulier dans le secteur du tourisme, certains séjours de vacances peuvent être proposés à des prix très attractifs, mais n’incluent pas toutes les prestations (ex : les taxes d’aéroport, les frais d’enregistrement en ligne, les frais de carte bancaire, les frais de bagages).

Les fausses annonces de réduction de prix

Des sites mettent en ligne des annonces de réduction de prix illicites, notamment au regard du prix de référence :

- soit parce que ce prix est faux ;
- soit parce que la réduction est permanente
(dans le domaine de la parapharmacie en ligne ou certains sites de produits électroniques en particulier).

Le consommateur est alors trompé sur l’avantage qui lui est soi-disant consenti.

La fausse inscription gratuite sur certains sites

Certains sites (de rencontres et de généalogie par exemple) mettent en avant une inscription gratuite pour prendre connaissance du service offert, sans mentionner expressément que faute de désinscription dans un délai très court, le consommateur se retrouvera abonné au service pour un délai plus long (en général d’un an).

Lu 2462 fois
Notez

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >



































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias