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Skyteam a lancé un appel d'offres aux GDS ''low costs''

Les GDS ''low costs'' séduisent les compagnies aériennes


On les appelle les GNEs (pour GDS « new entrants » ou « nouveaux entrants »). Qui sont-ils, pourquoi apparaissent-ils aujourd’hui sur le marché, et surtout pourquoi marquent-ils des points auprès des compagnies aériennes ? Eléments de réponses.


Rédigé par Vincent de Monicault - redaction@tourmag.com le Dimanche 12 Mars 2006

Ils sont américains. Ils se nomment G2 SwitchWorks, ITA Software ou FareLogix. On les appelle les GDS « low cost ». Et leur tableau de chasse commence à s’étoffer. G2 Switchworks a d’abord développé Trueconnect permettant aux professionnels américains (via g2agent.com de commercialiser l’offre de sept compagnies US représentent 80% des billets d’avion vendus en agences de voyages.

Le 9 décembre dernier, Star Alliance (Lufthansa, United Airlines, SAS, Varig, etc) s’est à son tour lancé dans un projet de création de GDS low-cost en signant avec G2 SwitchWorks et ITA Software. Dernier épisode en date, Skyteam (Air France, Delta, etc) a confirmé il y a une quinzaine de jours le lancement d’appels d’offres auprès des GNEs.

Lignes de fractures entre GDS et transporteurs

Les GNEs arrivent avec des nouvelles solutions techniques articulées autour du web. Ils profitent aussi de lignes de fractures n’ayant cessé de s’agrandir entre compagnies aériennes et GDS.

Les liens capitalistes qui les liaient autrefois ont été remplacés par des rapprochements entre GDS et agences de voyages en ligne (Amadeus avec Opodo par exemple). Avec la dérégulation en cours aux USA (et peut-être bientôt en Europe) des règles d’affichage, les GDS perdent aussi l’argument de la neutralité.

Les GNEs annoncent des tarifs en forte baisse

Face notamment à la vive concurrence des « low costs », les compagnies entendent également continuer à baisser leurs coûts de distribution. Après les agences c’est désormais du côté des GDS qu’elles portent leurs regards. Les commissions qu’elles leur versent compteraient pour 18 % de leurs frais de distribution, un chiffre qui tend déjà à diminuer avec la généralisation des ventes par internet.

Aujourd’hui, le coût du GDS pour une compagnie aérienne s’élève à 13 dollars en moyenne par dossier dont 4 à 7 dollars environ sont reversés aux agences sous forme diverses (commission, incentive, outils, etc). Les GNEs annoncent des tarifs jusqu’à quatre fois inférieurs…

Qu’en pensent les GDS ? Amadeus, conscient que leurs frais sont souvent très élevés si on les compare à la valeur des billets émis, a adopté le 1er janvier dernier un modèle de tarification novateur, avec des frais basés sur la valeur ajoutée créée pour les compagnies aériennes.

Pour Pierre Duarte, directeur général de Cendant TDS BtoB France (Galileo, Gullivers Travel Associates, Octopustravel), une dérive existe de voir les compagnies aériennes devenir sélectives envers leurs distributeurs, et notamment de concéder des tarifs plus attractifs à certains qu’à d’autres. Les agences seront-elles les principales victimes de l’arrivée des GNEs ?


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Tags : compagnies, gds, gns
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Commentaires

1.Posté par Claude Benard le 13/03/2006 08:39 | Alerter
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Vincent,

Merci de votre analyse. Il est clair que ces nouveaux entrants "By-Pass" les GDS et offres des technologies plus évolutives que les systèmes "lourds" des GDS.

C'est aussi du point de vue agences de voyages, peut-être de nouvelles opportunités et de futur moyens pour négocier auprès de leur fournisseurs actuels.

Interressant à suivre cette évolution (qui va très vite)


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