Thomas Cook, la canicule fait plonger le bilan économique en 2018 - Crédit photo : Depositphotos @koya979
2018 est une année qui se termine mal, pour le voyagiste anglais.
Malgré la croissance de son chiffre d'affaires mondial, qui atteint des sommets, à plus de 10,75 milliards d'euros dans l'ensemble du club, l'ensemble de ses indicateurs économiques sont dans le rouge.
Et si la raison est désormais bien connue de tous, comme le rappelle notre éditorialiste vedette dans son édito du 28 novembre 2018. "Décidément, si même la « transition climatique » a des influences néfastes sur nos plus grands opérateurs de tourisme, faut vraiment que Président Macron vienne à la rescousse."
Et ce n'est pas une légende urbaine, pour expliquer la dégringolade en règle de l'EBIT (bénéfice avant intérêts et impôts) à hauteur de 65 millions d'euros, et de l'activité TO de Thomas cook fléchit de plus de 98 millions d'euros, la canicule européenne est pointée du doigt.
"L'année 2018 a été décevante pour Thomas Cook, en dépit des étapes importantes de notre stratégie de transformation de l'entreprise.
Après un bon début d’année, nous avons enregistré une baisse de la marge brute plus importante que prévue suite à la longue période de fortes chaleurs de notre période d’activité commerciale estivale clé" explique Peter Fankhauser, le DG du voyagiste.
Après une alerte cette semaine sur des résultats en deçà des attentes, la publication du bilan vient parachever une semaine qui aura fait plonger le titre en bourse de 31%.
Malgré la croissance de son chiffre d'affaires mondial, qui atteint des sommets, à plus de 10,75 milliards d'euros dans l'ensemble du club, l'ensemble de ses indicateurs économiques sont dans le rouge.
Et si la raison est désormais bien connue de tous, comme le rappelle notre éditorialiste vedette dans son édito du 28 novembre 2018. "Décidément, si même la « transition climatique » a des influences néfastes sur nos plus grands opérateurs de tourisme, faut vraiment que Président Macron vienne à la rescousse."
Et ce n'est pas une légende urbaine, pour expliquer la dégringolade en règle de l'EBIT (bénéfice avant intérêts et impôts) à hauteur de 65 millions d'euros, et de l'activité TO de Thomas cook fléchit de plus de 98 millions d'euros, la canicule européenne est pointée du doigt.
"L'année 2018 a été décevante pour Thomas Cook, en dépit des étapes importantes de notre stratégie de transformation de l'entreprise.
Après un bon début d’année, nous avons enregistré une baisse de la marge brute plus importante que prévue suite à la longue période de fortes chaleurs de notre période d’activité commerciale estivale clé" explique Peter Fankhauser, le DG du voyagiste.
Après une alerte cette semaine sur des résultats en deçà des attentes, la publication du bilan vient parachever une semaine qui aura fait plonger le titre en bourse de 31%.
Une plus grande discipline financière invoquée
Les résultats de Thomas Cook en 2018 - Crédit photo : Thomas Cook
Si la compagnie aérienne de Thomas Cook surperforme avec une croissance de ses bénéfices, à hauteur de 39 millions d'euros, le tour-opérateur a connu une année difficile en raison d'une concurrence très forte, et d'une intense activité promotionnelle.
"Le Royaume-Uni a été particulièrement touché par la très forte activité promotionnelle venant s’ajouter au marché déjà concurrentiel des vacances en Espagne" précise le DG de Thomas Cook.
Déjà en 2017, le voyagiste avait essayé de réduire sa présence en Espagne, où la guerre des prix limite largement la prise de marge.
Pour renouer avec des bénéfices plus en adéquation avec les attentes de ses investisseurs, Thomas Cook a misé sur son activité hôtelière avec l'ouverture prévue de 20 hôtels en 2019.
Ce n'est pas tout car le communiqué de presse indique "le lancement de notre alliance avec Expedia offre aux clients beaucoup d’affaires et un bon rapport qualité-prix. Ces développements transforment nos opportunités de croissance."
Et Peter Fankhauser de conclure "nous continuerons à rationaliser et à gérer notre capacité à offrir une plus grande flexibilité opérationnelle et une plus grande discipline financière, tout en nous concentrant sur l'équipe, en améliorant les performances et en offrant davantage à nos clients."
Si aucun départ ou licenciement n'est annoncé, cette dernière phrase fait planer un certain doute.
D'autant plus lorsque qu'aucun dividende ne sera versé durant toute l'année 2018, un message que les actionnaires ne devraient pas apprécier.
"Le Royaume-Uni a été particulièrement touché par la très forte activité promotionnelle venant s’ajouter au marché déjà concurrentiel des vacances en Espagne" précise le DG de Thomas Cook.
Déjà en 2017, le voyagiste avait essayé de réduire sa présence en Espagne, où la guerre des prix limite largement la prise de marge.
Pour renouer avec des bénéfices plus en adéquation avec les attentes de ses investisseurs, Thomas Cook a misé sur son activité hôtelière avec l'ouverture prévue de 20 hôtels en 2019.
Ce n'est pas tout car le communiqué de presse indique "le lancement de notre alliance avec Expedia offre aux clients beaucoup d’affaires et un bon rapport qualité-prix. Ces développements transforment nos opportunités de croissance."
Et Peter Fankhauser de conclure "nous continuerons à rationaliser et à gérer notre capacité à offrir une plus grande flexibilité opérationnelle et une plus grande discipline financière, tout en nous concentrant sur l'équipe, en améliorant les performances et en offrant davantage à nos clients."
Si aucun départ ou licenciement n'est annoncé, cette dernière phrase fait planer un certain doute.
D'autant plus lorsque qu'aucun dividende ne sera versé durant toute l'année 2018, un message que les actionnaires ne devraient pas apprécier.
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