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Les vols Ryanair désormais disponibles sur Expedia Group en Europe et aux États-Unis
Ryanir, déjà propriétaire de près de 25 % d’Air Lingus, avait en automne dernier, annoncé une OPA inamicale sur sa rivale Air Lingus. La somme engagée ? 1,5 milliard d'euros. Très rapidement les autorités publiques s’étaient emparées de l’affaire. Ainsi, le gouvernement de la république s’était montré plus que réticent à l’opération.
Mais c’est surtout au niveau européen que ça coince…
Le 20 décembre 2006, la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes avait annoncé l’ouverture d’une « enquête approfondie ». Ce faisant, elle bloquait pratiquement l’OPA. La raison de cette enquête, le risque de voir des problèmes de concurrence naître surtout en Irlande et en Grande-Bretagne.
Pour O’Leary, cette analyse préalable serait dénuée de tout fondement puisque le nouveau groupe ne détiendrait qu’une part de marché que de 5 % en Europe. Et pour ce qui est de la présence dominante des deux compagnies à l’aéroport de Dublin, le bouillant Michael rappelle à juste titre que « Ryanair et Aer Lingus détiendraient ensemble 61% de parts de marché sur l'aéroport de Dublin, alors qu'avant leur fusion, Air France et KLM détenaient, respectivement, 62% à Paris Charles-De-Gaulle et 60% à Amsterdam (Schipol). »
Pour l’AFP : « Outre Aer Lingus, les seuls à avoir dénigré les concessions faites par Ryanair (tels l'échange de certains créneaux d'atterrissage et de décollage sur Dublin avec des créneaux Air France ou British Airways sur Londres-Heathrow) sont les autorités irlandaises ».
Et le patron irlandais de préciser, aussi étrange que cela puisse paraître, que toutes les autres compagnies européennes le soutiennent.
Vers une action à la Cour de Justice européenne
En prévision du véto probable européen à cette fusion, le boss de Ryanair déterre logiquement la hache de guerre contre la Commission européenne. Avant même le verdict, il annonce qu’il ira en appel devant la cour de Luxembourg.
« C'est la première fois qu'une fusion entre deux entreprises relativement petites est bloquée », clame-t-il, en oubliant soigneusement de dire que Ryanair n’est pas une si petite compagnie.
« Que va-t-il advenir des prochaines fusions si la notre est bloquée ?, ce veto va remettre plus de 20 années de consolidation dans le secteur aérien en Europe (ndlr ben tiens) ».
« La Commission dit que ce mariage entraînera des prix plus élevés, mais c'est faux. Nous réduirons les prix des billets ainsi que les taxes carburants pour les passagers ! Cette interdiction va priver les voyageurs d'économies près de 100 millions d'euros chaque année. ».
Cité par l’AFP, Dermot Mannion, le directeur général d’Air Lingus a du mal à cacher sa joie : « Michael O’Leary a tenté de s'emparer de son plus proche concurrent et il a raté son coup. Et maintenant, il se démène pour tenter en vain de déguiser cet échec ».
Mais c’est surtout au niveau européen que ça coince…
Le 20 décembre 2006, la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes avait annoncé l’ouverture d’une « enquête approfondie ». Ce faisant, elle bloquait pratiquement l’OPA. La raison de cette enquête, le risque de voir des problèmes de concurrence naître surtout en Irlande et en Grande-Bretagne.
Pour O’Leary, cette analyse préalable serait dénuée de tout fondement puisque le nouveau groupe ne détiendrait qu’une part de marché que de 5 % en Europe. Et pour ce qui est de la présence dominante des deux compagnies à l’aéroport de Dublin, le bouillant Michael rappelle à juste titre que « Ryanair et Aer Lingus détiendraient ensemble 61% de parts de marché sur l'aéroport de Dublin, alors qu'avant leur fusion, Air France et KLM détenaient, respectivement, 62% à Paris Charles-De-Gaulle et 60% à Amsterdam (Schipol). »
Pour l’AFP : « Outre Aer Lingus, les seuls à avoir dénigré les concessions faites par Ryanair (tels l'échange de certains créneaux d'atterrissage et de décollage sur Dublin avec des créneaux Air France ou British Airways sur Londres-Heathrow) sont les autorités irlandaises ».
Et le patron irlandais de préciser, aussi étrange que cela puisse paraître, que toutes les autres compagnies européennes le soutiennent.
Vers une action à la Cour de Justice européenne
En prévision du véto probable européen à cette fusion, le boss de Ryanair déterre logiquement la hache de guerre contre la Commission européenne. Avant même le verdict, il annonce qu’il ira en appel devant la cour de Luxembourg.
« C'est la première fois qu'une fusion entre deux entreprises relativement petites est bloquée », clame-t-il, en oubliant soigneusement de dire que Ryanair n’est pas une si petite compagnie.
« Que va-t-il advenir des prochaines fusions si la notre est bloquée ?, ce veto va remettre plus de 20 années de consolidation dans le secteur aérien en Europe (ndlr ben tiens) ».
« La Commission dit que ce mariage entraînera des prix plus élevés, mais c'est faux. Nous réduirons les prix des billets ainsi que les taxes carburants pour les passagers ! Cette interdiction va priver les voyageurs d'économies près de 100 millions d'euros chaque année. ».
Cité par l’AFP, Dermot Mannion, le directeur général d’Air Lingus a du mal à cacher sa joie : « Michael O’Leary a tenté de s'emparer de son plus proche concurrent et il a raté son coup. Et maintenant, il se démène pour tenter en vain de déguiser cet échec ».