
Condamnée le 23 Juin 05 par le tribunal des Prud'hommes de Lyon a payer la somme de 37 000€ par personne au titre de dommages intérêts aux 32 pilotes de l'ex-Aerolyon, Corsair a d'abord promis de payer, puis s'est fait tirer l'oreille et aurait laissé entendre qu'elle ne disposait pas de l'argent nécessaire pour régler une telle somme.
Une version contestée par la compagnie : "Nous n'avons jamais dit cela. Il n'est jamais agréable de débourser plus d'un million d'euros mais compte tenu de la taille de l'entreprise et des investissements que nous venons de faire dans l'achat de nouveaux appareils, Corsair est tout à fait à même de régler cette somme. La preuve : nous l'avons fait hier..."
Aucun incident n'a émaillé le départ du vol
Les représentants de l'ADASCAA, excédés, s'étaient donné rendez-vous hier soir à l'Aéroport Marseille-Provence pour bloquer le vol n°882, qui assurait la ligne Marseille-La Réunion. Objectif : faire saisir par huissier la provision de kérosène sans laquelle l'appareil n'aurait pu décoller.
Une conférence de presse était également prévue à 19h30. Finalement, un coup de fil de l'avocat de la Compagnie a réglé rapidement le problème : la somme de 1,184 000 euros avait été versée comme convenu, la conférence de presse fût annulée précipitamment et aucun incident n'a émaillé le départ du vol.
Pour autant, Corsair n'est pas tirée d'affaire. En effet, les salariés ont fait appel de la décision du Conseil des Prud'hommes de Lyon qui n'a pas accordé la réintégration demandée. L'affaire devrait donc être rejugée d'ici la fin de l'année.
Une version contestée par la compagnie : "Nous n'avons jamais dit cela. Il n'est jamais agréable de débourser plus d'un million d'euros mais compte tenu de la taille de l'entreprise et des investissements que nous venons de faire dans l'achat de nouveaux appareils, Corsair est tout à fait à même de régler cette somme. La preuve : nous l'avons fait hier..."
Aucun incident n'a émaillé le départ du vol
Les représentants de l'ADASCAA, excédés, s'étaient donné rendez-vous hier soir à l'Aéroport Marseille-Provence pour bloquer le vol n°882, qui assurait la ligne Marseille-La Réunion. Objectif : faire saisir par huissier la provision de kérosène sans laquelle l'appareil n'aurait pu décoller.
Une conférence de presse était également prévue à 19h30. Finalement, un coup de fil de l'avocat de la Compagnie a réglé rapidement le problème : la somme de 1,184 000 euros avait été versée comme convenu, la conférence de presse fût annulée précipitamment et aucun incident n'a émaillé le départ du vol.
Pour autant, Corsair n'est pas tirée d'affaire. En effet, les salariés ont fait appel de la décision du Conseil des Prud'hommes de Lyon qui n'a pas accordé la réintégration demandée. L'affaire devrait donc être rejugée d'ici la fin de l'année.