
Pour la "soirée blanche" du 14 juillet, des tables avaient été installées à touche-touche sur toute l'Avenue de Champagne (©PB)
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16 000 personnes. Un record !
Lundi 14 juillet 2025 au soir, une foule toute vêtue de blanc s’était donnée rendez-vous à Epernay (23 000 habitants) pour fêter les cent ans de l'Avenue de Champagne, véritables Champs-Elysées de cette ville qui se revendique "capitale du champagne".
Située sur l’ancienne "route royale" reliant Paris à l'Allemagne, cette artère appelée "Faubourg de la Folie" sous Louis XV, s’est fortement développée quand le commerce des vins s’est spécialisé.
Rebaptisée "Faubourg du commerce", des perspectives encore plus enthousiasmantes se sont offertes à elle après l’inauguration, en 1849, du tronçon "Paris-Epernay" de la ligne ferroviaire de l'Est. L’essor a été tel qu’en 1925, elle a carrément été nommée "avenue de Champagne".
Bien plus qu’un lieu de passage, cette avenue longue de plus d'un kilomètre est le symbole du savoir-faire champenois et un véritable musée à ciel ouvert.
S’y dressent une succession de beaux châteaux et hôtels particuliers XVIIIe et XIXe, protégés par de hautes grilles en fer forgé qui précèdent des cours d’honneur pavées et quelques jolis jardins.
Y logent de prestigieuses Maisons spécialisées dans la production et la vente du "roi des vins" et du "vin des rois", à commencer par la principale Moët & Chandon (26 millions de bouteilles produites par an).
Sous cette avenue et sous les rues alentour, 110 kilomètres de caves ont été creusées dans la craie. Quelque 200 millions de bouteilles y sont stockées. Certaines sont de véritables trésors par leur ancienneté et leur rareté.
Le centenaire de l’"avenue de Champagne" coïncidait donc, en 2025, avec les dix ans de l’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco]b, dans la catégorie "Paysage culturel évolutif vivant", des Côteaux, Maisons et Caves de Champagne.
Pas étonnant que la "soirée blanche" de ce 14 juillet ait été encore plus conviviale et festive que d’habitude ! Pendant le pique-nique organisé sur des tables dressées en plein air, le champagne a coulé à flot. Enfin, un concert et un bal populaire ont rythmé cette soirée, clôturée par un somptueux feu d’artifice.
Une virée dans les vignes en voiture de collection

Haute de 66 mètres, cette tour à l’allure de beffroi a été conçue au tout début du XXe siècle par Marius Toudoire, architecte de la gare de Lyon à Paris.
Sa vocation ? Accroître la notoriété du champagne créé en 1895 par le vicomte Florens de Castellane, désormais propriété du groupe Laurent-Perrier.
A ses pieds a été aménagé un Musée de la Tradition champenoise. Quant à la tour, elle offre un panorama imprenable sur la ville et sur le vignoble à qui fait l’effort de grimper ses... 237 marches !
Une fois traversée la Marne, les vignes ne sont plus très loin. Elles peuvent se découvrir à vélo (route balisée) ou à pied, mais il est très plaisant aussi d’y aller en véhicules de collection - estafettes Renault, 2 CV, 4L... - avec My Vintage Tour Company.
Pour faire découvrir la Champagne et ses secrets, cette agence de voyages familiale co-fondée en 2018 par Maëva Garza, propose toutes sortes de formules adaptées à des groupes de... 2 à 47 personnes !
Et ceci au coucher du soleil, à la demi-journée, à la journée (220€ par personne), ou encore lors de combinés Reims-Epernay, les deux villes étant distantes de seulement 30 kilomètres.
En Champagne, 34 000 hectares de vignes, 16 200 viticulteurs
Ce 15 juillet au matin, Maëva est au volant d’une estafette Renault de 1973 baptisée Suzie (jusqu’à huit passagers). Et nous voilà partis !
Tout en négociant des virages au milieu des coteaux et en traversant plusieurs villages pentus, Maëva, intarissable, brosse un panorama complet du vignoble champenois.
Pinot noir, meunier, chardonnay, voilà les noms des principaux cépages, dit-elle. Ils sont plantés dans un sol de craie typique qui donne aux vins une belle minéralité et permet aux racines des ceps de puiser l’eau en profondeur.
Le vignoble champenois, poursuit-elle, ce sont 34 000 hectares de vignes répartis sur quatre grandes sous-régions viticoles : la Montagne de Reims, la Vallée de la Marne (où se trouve Epernay), la Côte des Blancs (au sud d’Epernay) et la Côte des Bar (au sud-est de Troyes).
Ce vignoble est composé de 280 000 parcelles qui sont aux mains de 16 200 viticulteurs. Parmi eux, 4 500 vignerons (ils font leur vin eux-mêmes), 130 coopératives (la plus grosse, Nicolas Feuillatte, est la troisième plus grande marque de champagne aux États-Unis en volume) et 370 Maisons de champagne.
Etablie à Reims depuis 1729, Ruinart est la plus ancienne de toutes. Cela n’empêche pas l’existence de plus de 5 000 marques de champagne !
Tout en négociant des virages au milieu des coteaux et en traversant plusieurs villages pentus, Maëva, intarissable, brosse un panorama complet du vignoble champenois.
Pinot noir, meunier, chardonnay, voilà les noms des principaux cépages, dit-elle. Ils sont plantés dans un sol de craie typique qui donne aux vins une belle minéralité et permet aux racines des ceps de puiser l’eau en profondeur.
Le vignoble champenois, poursuit-elle, ce sont 34 000 hectares de vignes répartis sur quatre grandes sous-régions viticoles : la Montagne de Reims, la Vallée de la Marne (où se trouve Epernay), la Côte des Blancs (au sud d’Epernay) et la Côte des Bar (au sud-est de Troyes).
Ce vignoble est composé de 280 000 parcelles qui sont aux mains de 16 200 viticulteurs. Parmi eux, 4 500 vignerons (ils font leur vin eux-mêmes), 130 coopératives (la plus grosse, Nicolas Feuillatte, est la troisième plus grande marque de champagne aux États-Unis en volume) et 370 Maisons de champagne.
Etablie à Reims depuis 1729, Ruinart est la plus ancienne de toutes. Cela n’empêche pas l’existence de plus de 5 000 marques de champagne !
Dom Perignon, sa légence et son vrai rôle
Première étape : Aÿ. C’est l’un des 17 villages classés Grand Cru sur l’échelle des vins de Champagne.
Il abrite depuis le XVe siècle, une jolie église gothique au portail occidental savamment sculpté et plusieurs Maisons de champagne célèbres, dont Bollinger, le champagne de James Bond !
Au XVe siècle, le vignoble de Aÿ produisait des "vins tranquilles" que Henri IV est réputé avoir beaucoup appréciés et rendus célèbres. D’ailleurs, Aÿ célèbre encore tous les deux ans la venue de ce roi !
Seconde étape : Hautvillers. 140 enseignes de métiers en fer forgé font l’originalité de ce village typiquement champenois. Sur ses rues pittoresques plane le souvenir de Dom Pierre Perignon, moine bénédictin - contemporain de Louis XIV - qui est longtemps passé pour l’inventeur du champagne. Un mythe.
Cellérier (intendant) ayant la haute main sur les vignes et les pressoirs de l’abbaye d'Hautvillers, il aurait grandement amélioré la qualité des vins champenois en réalisant des assemblages de raisins pour composer ses cuvées. Mais,il aurait découvert, lors d’un voyage, la "méthode ancestrale" de vinification des vins effervescents de Limoux.
Sa pierre tombale se trouve dans l’église Saint-Sindulphe tandis que, dans le Parc Pierre Cheval, son immense statue - aussi élégante que souriante - invite à déguster une coupe de champagne.
Il abrite depuis le XVe siècle, une jolie église gothique au portail occidental savamment sculpté et plusieurs Maisons de champagne célèbres, dont Bollinger, le champagne de James Bond !
Au XVe siècle, le vignoble de Aÿ produisait des "vins tranquilles" que Henri IV est réputé avoir beaucoup appréciés et rendus célèbres. D’ailleurs, Aÿ célèbre encore tous les deux ans la venue de ce roi !
Seconde étape : Hautvillers. 140 enseignes de métiers en fer forgé font l’originalité de ce village typiquement champenois. Sur ses rues pittoresques plane le souvenir de Dom Pierre Perignon, moine bénédictin - contemporain de Louis XIV - qui est longtemps passé pour l’inventeur du champagne. Un mythe.
Cellérier (intendant) ayant la haute main sur les vignes et les pressoirs de l’abbaye d'Hautvillers, il aurait grandement amélioré la qualité des vins champenois en réalisant des assemblages de raisins pour composer ses cuvées. Mais,il aurait découvert, lors d’un voyage, la "méthode ancestrale" de vinification des vins effervescents de Limoux.
Sa pierre tombale se trouve dans l’église Saint-Sindulphe tandis que, dans le Parc Pierre Cheval, son immense statue - aussi élégante que souriante - invite à déguster une coupe de champagne.
Apprendre à sabrer le champagne, tout un art !
Après quelques détours supplémentaires dans la mer des vignes, arrêt en haut d’une pente d’où la vue est splendide sur la Marne et les coteaux couverts de vignes.
"C’est le moment de déguster", annonce Maëva Garza, qui sort de son coffre une bouteille de champagne tenue jusque-là au frais, des flûtes et, bien sûr, un... sabre !
Compliqué de sabrer le champagne ? Un peu intimidant, tout de même.
Certes, une fois enlevé le muselet retenant le bouchon, il faut, explique Maëva, faire courir la lame de bas en haut contre la bouteille puis, d’un coup sec, de frapper le col pour la décapiter. Une membre du groupe s'y exerce et réussit du premier coup.
Pas difficile, finalement ! Il ne reste alors plus qu’à profiter des bulles !
Nous voilà donc en train de deviser tranquillement de la date des vendanges (toujours faites à la main), de plus en plus précoces à cause du réchauffement climatique ! Si nul ne peut prédire l’avenir, beaucoup, en Champagne, sont persuadés, qu’il faudra faire évoluer les cépages et les méthodes.
Après ce moment de convivialité, retour à Epernay pour un déjeuner, forcément accompagné, lui aussi, de quelques bulles. Ensuite, il fait bon flâner de nouveau sur l’avenue de Champagne pour admirer les belles façades, les grilles, les jardins, les boutiques, avant de faire halte au Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale.
"C’est le moment de déguster", annonce Maëva Garza, qui sort de son coffre une bouteille de champagne tenue jusque-là au frais, des flûtes et, bien sûr, un... sabre !
Compliqué de sabrer le champagne ? Un peu intimidant, tout de même.
Certes, une fois enlevé le muselet retenant le bouchon, il faut, explique Maëva, faire courir la lame de bas en haut contre la bouteille puis, d’un coup sec, de frapper le col pour la décapiter. Une membre du groupe s'y exerce et réussit du premier coup.
Pas difficile, finalement ! Il ne reste alors plus qu’à profiter des bulles !
Nous voilà donc en train de deviser tranquillement de la date des vendanges (toujours faites à la main), de plus en plus précoces à cause du réchauffement climatique ! Si nul ne peut prédire l’avenir, beaucoup, en Champagne, sont persuadés, qu’il faudra faire évoluer les cépages et les méthodes.
Après ce moment de convivialité, retour à Epernay pour un déjeuner, forcément accompagné, lui aussi, de quelques bulles. Ensuite, il fait bon flâner de nouveau sur l’avenue de Champagne pour admirer les belles façades, les grilles, les jardins, les boutiques, avant de faire halte au Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale.
Un musée qui raconte l'histoire de la Champagne et de ses vins

"Château Perrier", un très bel hôtel particulier de style éclectique, abrite désormais le musée d'Epernay (© PB)
Installé au numéro 13 dans "Le château Perrier", très bel hôtel particulier de style éclectique, ce Musée qui raconte l’histoire du territoire, est ouvert tous les jours sauf le mardi. Entrée : 10 €. Réserver en ligne. Il propose aussi des visites guidées.
Le parcours débute avec l’histoire géologique et paléontologique de la Champagne il y a plusieurs millions d’années, poursuit avec l’implantation humaine (sépultures du Néolithique, objets d’orfèvrerie mérovingienne, parures celtes, poteries gallo-romaines) avant de se consacrer au vin de Champagne.
Parmi les 2 000 objets exposés, beaucoup d’outils viticoles, de machines, verreries, tableaux, lithographies, affiches et plaques publicitaires retracent l’évolution des modes de production et de consommation du "roi des vins". Le parcours se clôt sur un hommage appuyé à des personnalités locales, collectionneurs du XIXe siècle et de la Belle Epoque ayant légué œuvres d’art et objets décoratifs.
La scénographie moderne et interactive (tables tactiles, casques de réalité virtuelle, maquettes numériques, pompes olfactives livrant les senteurs dégagées par les différents cépages, etc.) est adaptée à tous les publics, enfants compris.
Au fil de la visite, ce château, qui fut la demeure d’un négociant en champagne, se laisse également découvrir. On reste coi devant la beauté et le luxe de ses salons dorés "à la versaillaise" qui peuvent se louer pour des réceptions.
On sera tout aussi coi si l’on a la chance d’accéder à la salle des mariages et à la salle du Conseil de la Mairie d’Epernay qui, elle, loge en bas de l'Avenue de Champagne, dans l’hôtel particulier entouré d’un magnifique parc qui fut - à partir de 1858 - la demeure des époux Auban-Moët, autres négociants en vins de champagne.
Lire aussi : La route du champagne : de la vigne à la cave... et de la coupe aux lèvres
Le parcours débute avec l’histoire géologique et paléontologique de la Champagne il y a plusieurs millions d’années, poursuit avec l’implantation humaine (sépultures du Néolithique, objets d’orfèvrerie mérovingienne, parures celtes, poteries gallo-romaines) avant de se consacrer au vin de Champagne.
Parmi les 2 000 objets exposés, beaucoup d’outils viticoles, de machines, verreries, tableaux, lithographies, affiches et plaques publicitaires retracent l’évolution des modes de production et de consommation du "roi des vins". Le parcours se clôt sur un hommage appuyé à des personnalités locales, collectionneurs du XIXe siècle et de la Belle Epoque ayant légué œuvres d’art et objets décoratifs.
La scénographie moderne et interactive (tables tactiles, casques de réalité virtuelle, maquettes numériques, pompes olfactives livrant les senteurs dégagées par les différents cépages, etc.) est adaptée à tous les publics, enfants compris.
Au fil de la visite, ce château, qui fut la demeure d’un négociant en champagne, se laisse également découvrir. On reste coi devant la beauté et le luxe de ses salons dorés "à la versaillaise" qui peuvent se louer pour des réceptions.
On sera tout aussi coi si l’on a la chance d’accéder à la salle des mariages et à la salle du Conseil de la Mairie d’Epernay qui, elle, loge en bas de l'Avenue de Champagne, dans l’hôtel particulier entouré d’un magnifique parc qui fut - à partir de 1858 - la demeure des époux Auban-Moët, autres négociants en vins de champagne.
Lire aussi : La route du champagne : de la vigne à la cave... et de la coupe aux lèvres
Chez Maison Boizel, la même famille depuis six générations
Après ces découvertes, on succombe volontiers à la tentation de visiter une Maison de champagne.
Il n’y a que l’embarras du choix entre Moët-et-Chandon, Mercier, Comtesse Lafond, Perrier-Jouët, Pol Roger - sa cuvée prestige était la préférée de Churchill -, Gosset, Esterlin et autres.
Finalement, va pour la Maison Boizel, qui est aux mains de la même famille depuis 1834, c’est-à-dire depuis six générations.
Si l'on vient en groupe (12 personnes maximum), on y a le choix entre deux expériences de dégustations différentes : Millésime ou Joyau.
Mais, à ceux qui préfèrent une visite privée entre amis ou en famille, Maison Boizel propose l’expérience Trésor (240€ par personne), à réserver en ligne.
La découverte du cellier, des très hautes cuves en inox, des innombrables fûts et foudres de chêne est évidemment passionnante.
Tout de même, le plus stupéfiant, ce sont les très longues caves taillées dans la craie et les innombrables bouteilles qui y reposent dans le calme et l’obscurité.
Il n’y a que l’embarras du choix entre Moët-et-Chandon, Mercier, Comtesse Lafond, Perrier-Jouët, Pol Roger - sa cuvée prestige était la préférée de Churchill -, Gosset, Esterlin et autres.
Finalement, va pour la Maison Boizel, qui est aux mains de la même famille depuis 1834, c’est-à-dire depuis six générations.
Si l'on vient en groupe (12 personnes maximum), on y a le choix entre deux expériences de dégustations différentes : Millésime ou Joyau.
Mais, à ceux qui préfèrent une visite privée entre amis ou en famille, Maison Boizel propose l’expérience Trésor (240€ par personne), à réserver en ligne.
La découverte du cellier, des très hautes cuves en inox, des innombrables fûts et foudres de chêne est évidemment passionnante.
Tout de même, le plus stupéfiant, ce sont les très longues caves taillées dans la craie et les innombrables bouteilles qui y reposent dans le calme et l’obscurité.
Dans les caves, de véritables trésors

Dans les immenses caves de Maison Boizel vieillissent les champagnes et se cachent des joyaux (© PB)
D’un minimum de trois ans, le vieillissement de chacune des cuvées de Maison Boizel varie selon leur typicité : il dure six ans lorsqu’il s’agit de Millésimes et peut aller jusqu’à plusieurs dizaines d’années pour la "Collection Trésor".
Parmi les bouteilles conservées chez Boizel se trouvent des millésimes très anciens qui n’ont évidemment plus de prix. La plus vieille date évidemment de... 1834.
"A cette époque, on ne faisait pas encore d’assemblages", note Lionel Roques-Boizel, l’un des deux frères gestionnaires de cette Maison qui produit désormais 500 000 bouteilles par an.
Aujourd’hui, Boizel soigne particulièrement ses assemblages pour fabriquer des vins bien équilibrés qui offrent une attaque fraîche avant de libérer des arômes d’une grande complexité.
"Pour nos champagne bruts, nous cherchons la constance. Pour nos Millésimes, nous visons le caractère de l’année - aucune ne ressemble tout à fait à une autre - et bien sûr, le plaisir en bouche", explique Lionel Roques-Boizel.
"Chez Boizel, assure-t-il encore, nous faisons toujours les vins que nous aimons, quels que soient les marchés sur lesquels nous exportons".
Parmi les bouteilles conservées chez Boizel se trouvent des millésimes très anciens qui n’ont évidemment plus de prix. La plus vieille date évidemment de... 1834.
"A cette époque, on ne faisait pas encore d’assemblages", note Lionel Roques-Boizel, l’un des deux frères gestionnaires de cette Maison qui produit désormais 500 000 bouteilles par an.
Aujourd’hui, Boizel soigne particulièrement ses assemblages pour fabriquer des vins bien équilibrés qui offrent une attaque fraîche avant de libérer des arômes d’une grande complexité.
"Pour nos champagne bruts, nous cherchons la constance. Pour nos Millésimes, nous visons le caractère de l’année - aucune ne ressemble tout à fait à une autre - et bien sûr, le plaisir en bouche", explique Lionel Roques-Boizel.
"Chez Boizel, assure-t-il encore, nous faisons toujours les vins que nous aimons, quels que soient les marchés sur lesquels nous exportons".
A Epernay, un seul cinq étoiles, La Villa Eugène

Les anciens locaux de la Banque de France à Epernay ont été convertis en restaurant. Son nom ? La Banque, évidemment ! (© PB)
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Un Pavillon Nicolas Ruinart sur le site historique de la maison de Champagne
Pour réussir tout à fait cette découverte d’Epernay et de son vignoble, facilitée par une desserte en TGV depuis Paris, on prendra soin de se loger agréablement.
La Maison de champagne de Venoge a aménagé dans les dépendances de son hôtel particulier (il date de 1837), au 33 avenue de Champagne, quatre chambres et un appartement à la location.
Au 40, de la même avenue, la Maison familiale Bergère propose une maison d’hôtes dotée de 4 chambres climatisées (de 30 à 50 m²) et d‘un bar.
Enfin, toujours sur la même avenue, mais au 84, se trouve le seul cinq étoiles d’Epernay : La Villa Eugène loge dans une belle demeure XIXe ayant appartenu à la famille Mercier. Ses quinze chambres offrent tout le confort d’un hébergement haut de gamme dans un décor Louis XVI. Compter entre 240€ à 525€ la chambre double, selon la catégorie.
Si l’on est prêt à se loger moins luxueusement mais assez originalement, on peut réserver à l’Interfaces. Une maison XVIIIe rénovée - malheureusement sans ascenseur- et située un peu en retrait du 27 Bis, rue Gambetta, abrite ses quatre chambres d’hôtes. Le petit-déjeuner buffet est plantureux, accompagné d'une flûte d'un excellent champagne de petit producteur.
Le propriétaire de l’Interfaces met à disposition gratuitement 2 Renault Zoé électriques (pour des séjours de 2 nuits minimum) afin que ses clients puissent visiter la région en réduisant leur émission de CO2. D’ailleurs, durant votre séjour, il calcule les économies de CO2 que vous réalisez. De quoi se donner bonne conscience tout en se faisant plaisir !
Lire aussi : Epernay : nouvelle vie pour l’Hostellerie Briqueterie & Spa Champagne
La Maison de champagne de Venoge a aménagé dans les dépendances de son hôtel particulier (il date de 1837), au 33 avenue de Champagne, quatre chambres et un appartement à la location.
Au 40, de la même avenue, la Maison familiale Bergère propose une maison d’hôtes dotée de 4 chambres climatisées (de 30 à 50 m²) et d‘un bar.
Enfin, toujours sur la même avenue, mais au 84, se trouve le seul cinq étoiles d’Epernay : La Villa Eugène loge dans une belle demeure XIXe ayant appartenu à la famille Mercier. Ses quinze chambres offrent tout le confort d’un hébergement haut de gamme dans un décor Louis XVI. Compter entre 240€ à 525€ la chambre double, selon la catégorie.
Si l’on est prêt à se loger moins luxueusement mais assez originalement, on peut réserver à l’Interfaces. Une maison XVIIIe rénovée - malheureusement sans ascenseur- et située un peu en retrait du 27 Bis, rue Gambetta, abrite ses quatre chambres d’hôtes. Le petit-déjeuner buffet est plantureux, accompagné d'une flûte d'un excellent champagne de petit producteur.
Le propriétaire de l’Interfaces met à disposition gratuitement 2 Renault Zoé électriques (pour des séjours de 2 nuits minimum) afin que ses clients puissent visiter la région en réduisant leur émission de CO2. D’ailleurs, durant votre séjour, il calcule les économies de CO2 que vous réalisez. De quoi se donner bonne conscience tout en se faisant plaisir !
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Rendez-vous en décembre à Epernay pour "les Habits de lumière"
Côté restaurants, Epernay ne dispose malheureusement plus de table étoilée.
Sur place, La Pomme D'Or, La Taverne et La Fringale semblent cependant réputés. Quant à la brasserie La Banque, elle est installée dans le décor original des anciens locaux de la Banque de France.
Ceux qui n’ont pas pu - ou voulu - se rendre à Epernay le 14 juillet pour la "soirée blanche" marquant les 25 ans de l’Avenue de champagne vont pouvoir se rattraper.
En effet, les 12, 13 et 14 décembre prochains, cette Avenue vibrera de nouveau d’un spectacle inoubliable - entre son et lumière, grande parade, feu d’artifice et dégustations inédites - pour la 25e édition des "Habits de Lumière".
Ce sera aussi la fin des célébrations du "centenaire" de l'avenue réputée être "la plus riche du monde".
Lire aussi : Le Top 5 des sites à voir absolument dans l’Aube
Sur place, La Pomme D'Or, La Taverne et La Fringale semblent cependant réputés. Quant à la brasserie La Banque, elle est installée dans le décor original des anciens locaux de la Banque de France.
Ceux qui n’ont pas pu - ou voulu - se rendre à Epernay le 14 juillet pour la "soirée blanche" marquant les 25 ans de l’Avenue de champagne vont pouvoir se rattraper.
En effet, les 12, 13 et 14 décembre prochains, cette Avenue vibrera de nouveau d’un spectacle inoubliable - entre son et lumière, grande parade, feu d’artifice et dégustations inédites - pour la 25e édition des "Habits de Lumière".
Ce sera aussi la fin des célébrations du "centenaire" de l'avenue réputée être "la plus riche du monde".
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