D'où l'interrogation des professionnels : faut-il encore souscrire aux obligations légales de la Loi de 1992 qui, rappelons-le, impose aux impétrants des obligations strictes à la fois en termes de formation, de garantie et de responsabilité civile ?
C'est, bien sûr, une position épidermique mais parfaitement compréhensible.
La responsabilité "lourde" de l'agent de voyages traditionnel est allègrement contournée sinon parfois bafouée par les nouveaux acteurs de l'e-distribution, à qui la technologie et ses possibilités infinies donnent des ailes. On frise la concurrence "déloyale" quand on ne la franchit pas allègrement.
L'éventail est large des petits débordements
De l'agence "border line'" qui a exercé pendant plusieurs années sans Licence, aux cas plus flous des courtiers en voyage ou des sites de compagnies aériennes qui, en proposant transport+location auto+hôtel frisent la correctionnelle, l'éventail est large des petits débordements causant parfois de grands dégâts.
Mettre en avant la spécificité, le savoir-faire, mais également les conditions d'exercice et d'accès au métier, relève désormais moins du corporatisme que de la légitime défense d'une profession qui a "payé" pour voir...
Un professionnel faisait remarquer dernièrement dans nos colonnes le flou artistique, sinon le b... qui règne au niveau administratif quant à l'attribution des précieux sésame permettant d'ouvrir boutique.
Et force est de constater que le paracommercialisme, mouton noir de la profession, a aujourd'hui droit de cité face au laxisme toujours plus grand des pouvoirs publics, lorsqu'il s'agit de mettre fin à des situations manifestes d'exercice illégal de la profession.
Les "nouveaux entrants" veulent leur part du gâteau
Alléchés par l'énorme potentiel que représente la distribution de voyage en ligne, les "nouveaux entrants" sont bien décidés à prendre leur part du gâteau, quitte à faire quelques entorses aux textes. Mais ce n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, uniquement le fait des entreprises privées.
Pourquoi se gêneraient-ils en effet, alors que l'Etat lui même lorgne vers cette industrie qui pourrait donner un coup de fouet à des activités moins sexy et florissantes qu'autrefois ? L'exemple le plus récent est, bien sûr, celui de la Poste.
Mais il n'est pas le seul. Les exemples de CDT, CRT et Offices de tourisme (Cf Opodo), qui en prenant à l'aise avec les textes ne manquent pas. Dur, dur... mais que faire lorsque la politique s'en mêle parce qu'il faut contourner à tout prix une législation gênante ?
VOIR AUSSI LE BLOG DU CEDIV SUR CETTE QUESTION ET REAGIR
C'est, bien sûr, une position épidermique mais parfaitement compréhensible.
La responsabilité "lourde" de l'agent de voyages traditionnel est allègrement contournée sinon parfois bafouée par les nouveaux acteurs de l'e-distribution, à qui la technologie et ses possibilités infinies donnent des ailes. On frise la concurrence "déloyale" quand on ne la franchit pas allègrement.
L'éventail est large des petits débordements
De l'agence "border line'" qui a exercé pendant plusieurs années sans Licence, aux cas plus flous des courtiers en voyage ou des sites de compagnies aériennes qui, en proposant transport+location auto+hôtel frisent la correctionnelle, l'éventail est large des petits débordements causant parfois de grands dégâts.
Mettre en avant la spécificité, le savoir-faire, mais également les conditions d'exercice et d'accès au métier, relève désormais moins du corporatisme que de la légitime défense d'une profession qui a "payé" pour voir...
Un professionnel faisait remarquer dernièrement dans nos colonnes le flou artistique, sinon le b... qui règne au niveau administratif quant à l'attribution des précieux sésame permettant d'ouvrir boutique.
Et force est de constater que le paracommercialisme, mouton noir de la profession, a aujourd'hui droit de cité face au laxisme toujours plus grand des pouvoirs publics, lorsqu'il s'agit de mettre fin à des situations manifestes d'exercice illégal de la profession.
Les "nouveaux entrants" veulent leur part du gâteau
Alléchés par l'énorme potentiel que représente la distribution de voyage en ligne, les "nouveaux entrants" sont bien décidés à prendre leur part du gâteau, quitte à faire quelques entorses aux textes. Mais ce n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, uniquement le fait des entreprises privées.
Pourquoi se gêneraient-ils en effet, alors que l'Etat lui même lorgne vers cette industrie qui pourrait donner un coup de fouet à des activités moins sexy et florissantes qu'autrefois ? L'exemple le plus récent est, bien sûr, celui de la Poste.
Mais il n'est pas le seul. Les exemples de CDT, CRT et Offices de tourisme (Cf Opodo), qui en prenant à l'aise avec les textes ne manquent pas. Dur, dur... mais que faire lorsque la politique s'en mêle parce qu'il faut contourner à tout prix une législation gênante ?
VOIR AUSSI LE BLOG DU CEDIV SUR CETTE QUESTION ET REAGIR