Dans un premier temps, Paul Fitzsimmons, responsable de la communication de Ryanair se livre à une attaque en règle d’Easyjet: « Nous accueillons favorablement l’arrivée, sur le marché allemand, d’une autre compagnie aérienne à tarifs élevés, Easyjet.
Une concurrence accrue offrira un choix plus large aux consommateurs allemands, pour ce qui est des services à tarifs élevés qu’offrent déjà Air Berlin et Lufthansa, à Berlin.
Toutefois, les tarifs élevés pratiqués par Easyjet ne lui permettront pas, ni aujourd’hui, ni à aucun moment dans le futur, de rivaliser réellement avec les tarifs réduits et la ponctualité de Ryanair. Nous sommes déçus qu’Easyjet semble avoir évité les vols sur la ligne Berlin Schonefeld - Londres Stansted.
C’est peut-être parce qu’ils se savent incapables de rivaliser avec les tarifs, la fréquence et la ponctualité de Ryanair sur la ligne Londres Stansted-Berlin Schonefeld ».
Installations de terminaux exclusives, avec des coûts réduits
Puis effectuant une volte face remarquable: « Ce qui rend l’annonce d’aujourd’hui intéressante est le fait qu’Easyjet a conclu un accord à long terme (20 ans) avec l’aéroport public Berlin Schonefeld, ce qui implique l’accès à des installations de terminaux exclusives, avec des coûts réduits à long terme, qui n’ont été ni publiés, ni communiqués de manière transparente aux autres utilisateurs.
Il semble que cet accord soit similaire à celui que la Commission européenne est actuellement en train d’examiner, en ce qui concerne la présence de Ryanair à Bruxelles Charleroi (bien que le coût de base de Ryanair à Bruxelles Charleroi soit transparent, non-exclusif et qu’il ait été proposé à toutes les autres compagnies aériennes) ».
Et de conclure en deux temps :
Tout d’abord, Ryanair demande à la Commission de finaliser son enquête sur le coût de base de Bruxelles Charleroi, étant donné que cette nouvelle preuve émanant de l’aéroport public Berlin Schonefeld démontre que les aéroports publics doivent être autorisés à conclure des accords à coût réduit et à long terme avec les compagnies aériennes à tarifs réduits, en échange de nouveaux services et d’une croissance du trafic.
Ces accords sont déjà proposés à des compagnies aériennes telles que Ryanair et Easyjet, dans de nombreux aéroports privés (comme Luton, Liverpool, Belfast, Bristol et Newcastle dans le cas d’Easyjet). Berlin Schonefeld agit exactement de la même façon que n’importe quel investisseur privé, en rivalisant sur un pied d’égalité avec ces aéroports privés, afin d’obtenir la clientèle d’Easyjet.
Et au final...
« Nous croyons que cette annonce faite par Easyjet et l’aéroport Schonefeld copie l’approche révolutionnaire de Ryanair à Bruxelles Charleroi et dans d’autres aéroports secondaires et sous-exploités en Europe, et représente une solution rationnelle pour des voyages aériens de choix, concurrentiels et à tarif réduit en Europe.
l est temps que la Commission publie ses conclusions sur le dossier de Charleroi et mette en place un cadre autorisant les aéroports publics comme Bruxelles Charleroi et Berlin Schonefeld à rivaliser sur un pied d’égalité, en offrant des conditions similaires et des accords à long terme tels que ceux qui sont déjà disponibles dans les aéroports privés, partout en Europe ».
bMichel Ghesquière à Bruxelles - 07 novembre 2003
[michel.ghesquiere@euronet.be
Une concurrence accrue offrira un choix plus large aux consommateurs allemands, pour ce qui est des services à tarifs élevés qu’offrent déjà Air Berlin et Lufthansa, à Berlin.
Toutefois, les tarifs élevés pratiqués par Easyjet ne lui permettront pas, ni aujourd’hui, ni à aucun moment dans le futur, de rivaliser réellement avec les tarifs réduits et la ponctualité de Ryanair. Nous sommes déçus qu’Easyjet semble avoir évité les vols sur la ligne Berlin Schonefeld - Londres Stansted.
C’est peut-être parce qu’ils se savent incapables de rivaliser avec les tarifs, la fréquence et la ponctualité de Ryanair sur la ligne Londres Stansted-Berlin Schonefeld ».
Installations de terminaux exclusives, avec des coûts réduits
Puis effectuant une volte face remarquable: « Ce qui rend l’annonce d’aujourd’hui intéressante est le fait qu’Easyjet a conclu un accord à long terme (20 ans) avec l’aéroport public Berlin Schonefeld, ce qui implique l’accès à des installations de terminaux exclusives, avec des coûts réduits à long terme, qui n’ont été ni publiés, ni communiqués de manière transparente aux autres utilisateurs.
Il semble que cet accord soit similaire à celui que la Commission européenne est actuellement en train d’examiner, en ce qui concerne la présence de Ryanair à Bruxelles Charleroi (bien que le coût de base de Ryanair à Bruxelles Charleroi soit transparent, non-exclusif et qu’il ait été proposé à toutes les autres compagnies aériennes) ».
Et de conclure en deux temps :
Tout d’abord, Ryanair demande à la Commission de finaliser son enquête sur le coût de base de Bruxelles Charleroi, étant donné que cette nouvelle preuve émanant de l’aéroport public Berlin Schonefeld démontre que les aéroports publics doivent être autorisés à conclure des accords à coût réduit et à long terme avec les compagnies aériennes à tarifs réduits, en échange de nouveaux services et d’une croissance du trafic.
Ces accords sont déjà proposés à des compagnies aériennes telles que Ryanair et Easyjet, dans de nombreux aéroports privés (comme Luton, Liverpool, Belfast, Bristol et Newcastle dans le cas d’Easyjet). Berlin Schonefeld agit exactement de la même façon que n’importe quel investisseur privé, en rivalisant sur un pied d’égalité avec ces aéroports privés, afin d’obtenir la clientèle d’Easyjet.
Et au final...
« Nous croyons que cette annonce faite par Easyjet et l’aéroport Schonefeld copie l’approche révolutionnaire de Ryanair à Bruxelles Charleroi et dans d’autres aéroports secondaires et sous-exploités en Europe, et représente une solution rationnelle pour des voyages aériens de choix, concurrentiels et à tarif réduit en Europe.
l est temps que la Commission publie ses conclusions sur le dossier de Charleroi et mette en place un cadre autorisant les aéroports publics comme Bruxelles Charleroi et Berlin Schonefeld à rivaliser sur un pied d’égalité, en offrant des conditions similaires et des accords à long terme tels que ceux qui sont déjà disponibles dans les aéroports privés, partout en Europe ».
bMichel Ghesquière à Bruxelles - 07 novembre 2003
[michel.ghesquiere@euronet.be
