
La SNCM a enregistré l'an dernier des pertes estimées à plus de 28 millions d'euros. De source syndicale, on précise qu'elle accuserait un déficit de trésorerie estimé à 22,5 millions d'euros.
"L'Etat a choisi, c'est Butler", a confié un délégué syndical à la sortie d'une réunion entre syndicats, direction de la SNCM et représentants des ministères des Transports et des Finances.
Les syndicats de la SNCM, opposés à toute privatisation de l'entreprise qui emploie 2.400 salariés, ont choisi de poursuivre la lutte.
Le plan de reprise de la compagnie maritime déposé par Butler prévoit un apport de 35 millions d'euros du fonds d'investissement. L'Etat verserait 113 millions d'euros pour éponger les dettes de la société et financerait un plan social qui prévoit entre 350 et 400 suppressions d'emplois.
"Il apparaît que l'une des deux offres est plus intéressante, c'est Butler", a reconnu le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), Christian Frémont, sans vouloir confirmer les chiffres avancés par les syndicats.
''On ne s'interdit plus rien''
"Le gouvernement a choisi la privatisation à 100%. Pour l'heure, il ne nous laisse pas d'autre alternative que de s'inscrire dans la lutte", a affirmé le délégué du Syndicat des travailleurs corses (STC), Alain Mosconi.
Le STC, qui a déposé un préavis de grève à compter de jeudi, avait menacé de bloquer les ports corses en cas d'échec des négociations. "A partir d'aujourd'hui, on ne s'interdit plus rien", a ajouté son représentant.
Les marins CGT, pour leur part, se sont réunis en assemblée générale sur le Méditerranée, un navire de la SNCM bloqué à quai à Marseille depuis mardi dernier.
"La réponse des marins sera au moins à la hauteur de la provocation du gouvernement", a promis le délégué CGT Jean-Paul Israël, qui a parlé "d'escroquerie et de scandale financier" à propos des propositions du gouvernement.
Selon la CGT, les départs volontaires et en pré-retraite ne suffiront pas à couvrir les suppressions d'emplois programmées dans le plan de reprise.
Pour le préfet Christian Frémont, "ce n'est pas un choix, c'est une réponse à une situation extrêmement grave qui ne peut conduire qu'à la faillite. Le gouvernement ne le veut pas."
Les syndicats de la SNCM, opposés à toute privatisation de l'entreprise qui emploie 2.400 salariés, ont choisi de poursuivre la lutte.
Le plan de reprise de la compagnie maritime déposé par Butler prévoit un apport de 35 millions d'euros du fonds d'investissement. L'Etat verserait 113 millions d'euros pour éponger les dettes de la société et financerait un plan social qui prévoit entre 350 et 400 suppressions d'emplois.
"Il apparaît que l'une des deux offres est plus intéressante, c'est Butler", a reconnu le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), Christian Frémont, sans vouloir confirmer les chiffres avancés par les syndicats.
''On ne s'interdit plus rien''
"Le gouvernement a choisi la privatisation à 100%. Pour l'heure, il ne nous laisse pas d'autre alternative que de s'inscrire dans la lutte", a affirmé le délégué du Syndicat des travailleurs corses (STC), Alain Mosconi.
Le STC, qui a déposé un préavis de grève à compter de jeudi, avait menacé de bloquer les ports corses en cas d'échec des négociations. "A partir d'aujourd'hui, on ne s'interdit plus rien", a ajouté son représentant.
Les marins CGT, pour leur part, se sont réunis en assemblée générale sur le Méditerranée, un navire de la SNCM bloqué à quai à Marseille depuis mardi dernier.
"La réponse des marins sera au moins à la hauteur de la provocation du gouvernement", a promis le délégué CGT Jean-Paul Israël, qui a parlé "d'escroquerie et de scandale financier" à propos des propositions du gouvernement.
Selon la CGT, les départs volontaires et en pré-retraite ne suffiront pas à couvrir les suppressions d'emplois programmées dans le plan de reprise.
Pour le préfet Christian Frémont, "ce n'est pas un choix, c'est une réponse à une situation extrêmement grave qui ne peut conduire qu'à la faillite. Le gouvernement ne le veut pas."
Incidents sur le Port hier dans la soirée
Des marins ont détruit deux engins de manutention et bloqué un navire en partance pour la Corse pour protester contre le projet de privatiser la Société nationale Corse-Méditerranée.
"Ce ne sont pas vraiment des heurts, mais une succession d'incidents comme de multiples feux de palettes par des personnes encagoulés", a-t-on précisé de source policière.
Les marins CGT ont détruit deux engins de manutention en y mettant le feu. Ils ont en outre bloqué à quai le Kalliste, un navire de la Compagnie méridionale de navigation (CMN), qui devait quitter Marseille pour Bastia en début de soirée.
Des marins ont détruit deux engins de manutention et bloqué un navire en partance pour la Corse pour protester contre le projet de privatiser la Société nationale Corse-Méditerranée.
"Ce ne sont pas vraiment des heurts, mais une succession d'incidents comme de multiples feux de palettes par des personnes encagoulés", a-t-on précisé de source policière.
Les marins CGT ont détruit deux engins de manutention en y mettant le feu. Ils ont en outre bloqué à quai le Kalliste, un navire de la Compagnie méridionale de navigation (CMN), qui devait quitter Marseille pour Bastia en début de soirée.