"2004 a été une année exceptionnelle. Nous sommes repassés à des taux de croissance à deux chiffres. Notre métier est très connecté à la croissance économique et en amplifie la tendance. Notre marché croit au moins une fois et demi plus vite que l'économie", dit-il. "En ce début d'année, en Europe, l'activité est très soutenue et nous avons des taux de croissance à deux chiffres".
CWT est une filiale à 50-50 du groupe hôtelier Accor et de l'américain Carlson. En 2004, sa contribution au chiffre d'affaires d'Accor a atteint 441 millions d'euros, en hausse de 5,7% hors effets de changes et acquisition. Le volume d'affaires brassé par le groupe s'est quant à lui élevé à 19 milliards de dollars, en hausse globale de 29% (+55% en Asie-Pacifique) ou un peu plus de 11% à périmètre constant.
CWT doit s'adapter à la montée en puissance d'internet, qui entraîne une réduction de moitié de ses revenus par transaction, en recherchant de nouvelles sources de revenus dans les "services à forte valeur ajoutée" comme le conseil, le rapatriement d'urgence ou l'accueil en aéroport, explique Hubert Joly.
Renforcer l'automatisation des transactions
"La réservation automatisée est un facteur de baisse de nos revenus. Face à cela nous recherchons le volume, les économies d'échelle (...) Le fait que les prix baissent nous oblige à des gains de productivité et à introduire de nouvelles lignes de services", dit-il. Internet représente aujourd'hui 37% des réservations aux Etats-Unis et entre 5% et 6% en Europe et sa part devrait atteindre respectivement 60% et 30% en 2007.
L'autre relais de croissance du groupe est l'hôtellerie qui capte la moitié des budgets voyages des entreprises mais seulement une faible part de l'activité de CWT. "Il faudrait que les réservations hôtelières représentent 40% de notre volume d'affaires contre très peu actuellement, de l'ordre de 15%", dit-il.
Au-delà de ses nouveaux axes de développement, Hubert Joly souligne que CWT reste très compétitif sur son coeur de métier (la réservation de billets d'avion) notamment face aux acteurs internet, et offre en moyenne des prix de 17% inférieurs, selon une étude interne.
L'arrêt des commissions est un non évènement
La quête constante d'économies par les entreprises est notable dans la part croissante prise par les compagnies à bas prix (17% des voyages d'affaires aux Etats-Unis) ou la disparition de la première classe sur les vols transatlantiques.
"Nous sommes sur un très grand marché, en très forte croissance et très compliqué contrairement aux apparences, c'est pourquoi l'annonce de la mort des agences est largement exagérée", ironise-t-il en faisant allusion à la réaction du romancier Mark Twain à l'annonce prématurée de sa mort.
Quant à la disparition en France des commissions versées par les compagnies aériennes aux agences prévue en avril 2005 c'est un "non événement" pour CWT. "Aux Etats-Unis, les commissions ont disparu depuis quinze ans", dit-il et "en France nous les reversions aux clients..."
La Rédaction - redaction@tourmag.com
CWT est une filiale à 50-50 du groupe hôtelier Accor et de l'américain Carlson. En 2004, sa contribution au chiffre d'affaires d'Accor a atteint 441 millions d'euros, en hausse de 5,7% hors effets de changes et acquisition. Le volume d'affaires brassé par le groupe s'est quant à lui élevé à 19 milliards de dollars, en hausse globale de 29% (+55% en Asie-Pacifique) ou un peu plus de 11% à périmètre constant.
CWT doit s'adapter à la montée en puissance d'internet, qui entraîne une réduction de moitié de ses revenus par transaction, en recherchant de nouvelles sources de revenus dans les "services à forte valeur ajoutée" comme le conseil, le rapatriement d'urgence ou l'accueil en aéroport, explique Hubert Joly.
Renforcer l'automatisation des transactions
"La réservation automatisée est un facteur de baisse de nos revenus. Face à cela nous recherchons le volume, les économies d'échelle (...) Le fait que les prix baissent nous oblige à des gains de productivité et à introduire de nouvelles lignes de services", dit-il. Internet représente aujourd'hui 37% des réservations aux Etats-Unis et entre 5% et 6% en Europe et sa part devrait atteindre respectivement 60% et 30% en 2007.
L'autre relais de croissance du groupe est l'hôtellerie qui capte la moitié des budgets voyages des entreprises mais seulement une faible part de l'activité de CWT. "Il faudrait que les réservations hôtelières représentent 40% de notre volume d'affaires contre très peu actuellement, de l'ordre de 15%", dit-il.
Au-delà de ses nouveaux axes de développement, Hubert Joly souligne que CWT reste très compétitif sur son coeur de métier (la réservation de billets d'avion) notamment face aux acteurs internet, et offre en moyenne des prix de 17% inférieurs, selon une étude interne.
L'arrêt des commissions est un non évènement
La quête constante d'économies par les entreprises est notable dans la part croissante prise par les compagnies à bas prix (17% des voyages d'affaires aux Etats-Unis) ou la disparition de la première classe sur les vols transatlantiques.
"Nous sommes sur un très grand marché, en très forte croissance et très compliqué contrairement aux apparences, c'est pourquoi l'annonce de la mort des agences est largement exagérée", ironise-t-il en faisant allusion à la réaction du romancier Mark Twain à l'annonce prématurée de sa mort.
Quant à la disparition en France des commissions versées par les compagnies aériennes aux agences prévue en avril 2005 c'est un "non événement" pour CWT. "Aux Etats-Unis, les commissions ont disparu depuis quinze ans", dit-il et "en France nous les reversions aux clients..."
La Rédaction - redaction@tourmag.com
