Info ou Intox ? Un hôtelier marocain accuse Capital et Easyvoyage

Malheureusement ce n'est pas de l'intox , c'est de l'info . A vous de juger de ma propre expérience avec l'hôtel Anezi.

Par fax en date du 21/06/07, j’ai demandé une réservation pour trois personnes dans un appartement standard de hôtel ANEZI pour la période allant du 15/08/07 au 25/08/07. La réceptionniste qui a pris note de cette réservation m’avait assurée que l’appartement serait similaire à celui figurant sur le site internet et, dans tous les cas, digne d’un hôtel de quatre étoiles.
Me basant sur ces informations, j’ai réglé un acompte sur facture pro forma équivalent à 50% des frais du séjour soit 3900 dirhams.
Le 15/08/07, après un long et fatiguant voyage, les responsables de l’hôtel m’affectèrent l’appartement N° 1218. Grande fut ma surprise, car cet appartement ne correspondait nullement à celui tant vanté par la publicité et le personnel de l’hôtel.
Les conditions exigées n’étaient pas remplies et l’appartement ne répondait pas aux normes d’un hôtel digne de ce nom :
-Mobilier vétuste et aménagement hétéroclite
-Literie sale et infecte
-Sanitaire repoussant
Et pour couronner l’ensemble une vue « imprenable » donnant sur un toit en zinc.
Déçue et mécontente à la fois, je me plaignais à la direction commerciale en la personne de Monsieur OUZAHOUA , qui en constatant de visu les défauts de cet appartement reconnaissait qu’il fallait le fermer et le mettre dans la liste des appartements à rénover.
Conséquemment à cet état de fait, Monsieur OUZAHOUA me proposa deux solutions :
-Soit héberger dans un appartement rénové au prix de 1500 dirhams par jours.
-Soit le remboursement intégral de l’acompte réglé.
La première solution étant financièrement hors de mes cordes, j’ai accepté à mon Corps défendant le remboursement intégral, sachant que j’aurais beaucoup de mal pour trouver un autre hôtel, sans réservation durant cette période de haute saison.
… Et ce ne fut pas une mince affaire !
Après plusieurs relances et au bout de six jours (le 22/08/07), la direction de l’hôtel me proposa un remboursement 3500 dirhams uniquement. Ce n’est pas fini, je ne pouvais disposer de mon argent que si je produisais une attestation où je renoncerais à tous mes droits de poursuivre l’hôtel ANEZI devant la justice pour quelque motif que ce soit. Bonjour les droits de l’homme garantis par la constitution, les lois et règlements du pays !
Ce chantage caractéristique démontre clairement la mauvaise foi des gérants d’ANEZI.
Nul besoin de préciser qu’aucun justificatif ne me m’a été remis pour la somme défalquée injustement.
Pour conclure, je me permets de rappeler que :
1)Un client satisfait en ramène un autre et qu’un client insatisfait en fait perdre dix.
2)La gestion d’un hôtel exige un savoir faire et des compétences certaines. La gestion est avant tout une science et un art et non une affaire basée sur l’arnaque et l’escroquerie.
Sous d’autres cieux, on ne m’aurait pas pénalisé pour une prestation non fournie; Au contraire, on m’aurait proposé un dédommagement pour le désagrément et le préjudice moral et financier dont j’étais victime.

PS: Après une année sur cette mésaventure, aucune réaction des responsables de l'hôtel. N'est-ce pas M. ait Idder Ben said ?
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